Visionnez les photographies de l'exposition d'art aborigène au 51 rue de Seine ici.
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Lisez cet article de Martin Préaud sur le Huffingtonpost.
Retrouvez toutes les informations et télécharger gratuitement le catalogue ici.
La galerie Arts d'Australie • Stéphane Jacob vous reçoit jusqu'au dimanche 11 septembre de 11h à 20h (entrée libre)
à la galerie Seine 51 (51 rue de Seine, Paris 6)
pour vous présenter sa nouvelle exposition : "My Country" dédiée à l'art aborigène.
Voir une sélection des oeuvres exposées
Le samedi 10 septembre à 17h, Jane Raffan présentera le catalogue qu'elle a écrit sur les Bagu pour les éditions Arts d'Australie • Stéphane Jacob à l'occasion de l'exposition
"TABA NABA : Australie, Océanie, Arts des peuples de la mer"
au musée océanographique de Monaco
jusqu’au 30 septembre 2016.
Un excellent article sur l'expédition de Nicolas Baudin en Australie (1800-1804).
Retrouvez l'article ici.
L'exposition est à voir à l'ambassade d'Australie :
amis_de_nicolas_baudin@hotmail.com
jusqu'au 30 septembre 2016
Musée océanographique de Monaco
Retrouvez ici tous les articles de presse et vidéos portant sur cette exposition (Beaux-Arts magazine, Point de Vue, Connaissance des Arts, Le Parisien, Télématin, Nice Matin, Monaco Matin, The Australian, etc.).
Site dédié à l'exposition (photos des oeuvres, publications, guide de l'exposition, etc.)
"Blue Bird", une superbe performance sur l'installation d'Alick Tipoti au musée océanographique de Monaco.
La baleine franche australe est le totem du clan Mirning dont l’histoire est contée par trois sœurs : Dorcas, Elma et Verna (propos recueillis par Pam Diment).
« Jidirah la Baleine entra dans le sol et se débarrassa de sa peau pour devenir un serpent.
Celui-ci fit un voyage souterrain, passa dans des cavernes et des tunnels sous la plaine de Nullarbor (Australie-Méridionale). Vous pouvez parfois entendre le souffle de la baleine à travers les trous qu’elle a créés. Lorsque Jidirah est dans les grottes, elle devient Gamba, le grand serpent qui voyage sous la plaine de Nullarbor et bien au-delà. “Jidirah et Gamba sont le même être”. Le paysage a été créé pendant le Temps du Rêve mais les créatures de cette époque de la Création sont toujours présentes et font partie
de la vie des Aborigènes. Dorcas explique l’importance de la présence de la baleine dans la Grande Baie australienne.
À ce titre Jidirah/Gamba a été indispensable à la formation des galeries souterraines.
Ces sites sacrés sont des endroits d’une grande importance pour le peuple Mirning qui vit dans la région de Nullarbor. Les peintures de Verna décrivent les déambulations de Jidirah venue de l’océan Austral jusqu’aux plaines arides de Nullarbor. »
Cette oeuvre a été réalisée avec l’assistance de Jessica Viersma, coordinatrice de Yalata Women et des rangers de Yalata qui ont collecté les débris marins.
Un atelier de Tjutjuna Arts and Culture (septembre 2014) coordonné par Pam Diment, directrice du Centre d'art.
Facilité par Ananguku Arts & Ghost Net Arts Projects - Sue Ryan et Gina Allain Initié et sponsorisé par Alinytjara Wilurara Natural Resources et Ananguku Arts Projet subventionné par l'Australia Council for the Arts, Arts South Australia & the Indigenous Visual Arts Industry Support Programme
Texte : Jane Raffan
Les Bagu étaient à l’origine des planchettes à feu composées de deux parties, le Bagu (corps) et le Jiman (bâtonnet). Ces objets avaient une valeur sacrée en raison des pluies diluviennes qui s’abattent régulièrement dans cette région tropicale. Ils étaient transportés au gré des déplacements par ce peuple nomade. Les femmes n’avaient pas le droit des les manipuler, seul un homme désigné par le groupe avait la charge exclusive du feu et devait faire en sorte que celui-ci ne s’éteigne jamais, car le bois environnant était la plupart du temps humide.
Outre la cuisson des aliments, le feu servait à se réchauffer, confectionner des armes et était au centre des cérémonies. Il permettait également de renforcer les liens sociaux tout comme les sources d’eau dans les zones arides.
Les Aborigènes du Queensland donnèrent à ces planchettes une forme anthropomorphe en hommage à l’esprit du feu – Chikka-bunnah – qui, selon la légende, lançait des bâtons (jiman) en flamme à travers le ciel. Si autrefois on utilisait exclusivement le bois pour les réaliser, les artistes de ce centre d’art qui expérimentent sans cesse de nouvelles techniques ont réalisé à l’occasion de « Taba Naba : Australie, Océanie, arts des peuples de la mer », au musée océanographique de Monaco, des sculptures en utilisant des matériaux collectés dans les environs de leur communauté.
Malgré les distances qui séparent les nombreux peuples aborigènes et leurs différences culturelles, ceux-ci sont unis par une même capacité à créer des oeuvres éminemment contemporaines à partir d’un substrat religieux dont les origines remontent à plusieurs millénaires.
Voir ce catalogue en ligne (Pdf)
Voir la page dédiée aux oeuvres créées pour le musée océanographique de Monaco