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13 novembre 2023 1 13 /11 /novembre /2023 17:02
Vue issue du film tiré du livre de Doris Pilkinton, Follow the rabbit-proof fence, montrant un homme blanc capturant la mère et les tantes de l'autrice.

Vue issue du film tiré du livre de Doris Pilkinton, Follow the rabbit-proof fence, montrant un homme blanc capturant la mère et les tantes de l'autrice.

La génération volée, l'art aborigène australien, le référendum et la culture des communautés autochtones sont souvent méconnues en France. C'est pourquoi la chaine de production audiovisuelle Arte a dédié une série de reportages intitulée "Invitation au voyage", dont les vidéos sont comprises entre 5 et 50 minutes, visant à apporter des réponses et une vision interne à la réalité des aborigènes australiens aujourd'hui.

La série reprend notamment l'histoire des générations volées à travers le livre sensationnel de l'autrice Doris Pilkington, qui a écrit à l'aide de son magnétophone et d'une machine à écrire l'histoire de sa mère et de ses sœurs, enlevées en 1931 par le gouvernement à Jigalong, dans le territoire Pilbarra, situé en Australie Occidentale. Refusant de se plier aux attentes des blancs comme des centaines d'aborigènes, les trois jeunes filles se sont enfuies du camp dans lequel elles étaient enfermées afin de traverser les 1600km de bush les séparant de leur lieu de résidence dans des conditions extrêmes.

Cette dépossession des terres, de la langue et de la culture aborigène nous est contée à travers l'essor de l'agriculture australienne, qui oublie souvent qu'elle tient ses principes des compétences ancestrales des autochtones. On y apprend également le résultat d'une colonisation forcée et forcenée, qui impacte aujourd'hui  encore les jeunes aborigènes : on y suit un jeune garçon qui a du mal à s'intégrer dans un système scolaire inadapté à son mode de vie et à sa langue, et ainsi, à la précarité à laquelle il doit faire face.

C'est ensuite la voix de l'écrivain à la peau claire Kim Scott qui nous porte. Son but est briser les idées reçues sur son peuple, les Noongar, dans son récit The Deadman Dance. Il nous plonge dans une quête identitaire historique et personnelle proche de la nature et des traditions de son peuple. 

Cela nous permet de comprendre l'importance du référendum historique qui s'est tenu en Australie pour laisser des Voix aborigènes accéder aux décisions parlementaires du pays. Cet évènement historique fait l'objet de deux reportages, un montrant la préparation du vote et l'autre, son résultat négatif pour les populations aborigènes.

C'est avec une note positive que vous pourrez terminer votre aventure en Australie par la découverte de l'art et l'artisanat aborigène, à travers les vidéos En Australie, Comme un boomerang et L'art, thérapie des aborigènes de l'Ouest australien, disponibles sur Arte.tv.

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13 novembre 2023 1 13 /11 /novembre /2023 12:46
Illustration issue de l'article de CASOAR portant sur une manifestation de la population australienne en faveur du "oui" en amont du référendum du 14/10/2023.

Illustration issue de l'article de CASOAR portant sur une manifestation de la population australienne en faveur du "oui" en amont du référendum du 14/10/2023.

Ce 14 octobre 2023 a eu lieu le référendum australien visant à questionner la population sur son désir, ou non, de laisser place à des voix parlementaires au peuple aborigène, qui constitue les premiers habitants du pays.

L'article de Clémentine Debrosse et Margaux Chataigner intitulé "Une « Voix » refusée aux populations autochtones d’Australie : pourquoi et comment ?" se penche sur la question de l'opposition entre les partisans du "oui" et du "non".

Pour mieux comprendre ce clivage, il faut remonter en 1770, soit au moment où le capitaine Cook déclare l'Australie comme "terra nullius", une "terre sans maître", qui placera d'emblée les populations aborigènes dans une position de non-droit sur leurs terres ancestrales. Bien qu'annulée en 1992, cette loi continue aujourd'hui de détruire une partie de la population : en tout, l'ensemble des communautés aborigènes ne comptent plus qu'un demi-million de membres, contre un total de 22 millions d'habitants, soit 3% de la population.

En bref, les aborigènes se sentent privés des décisions parlementaires, et les situations précaires se multiplient. En 2012, un article de France Info expliquait "Ainsi, 25% des personnes détenues dans les prisons du pays sont d’origine autochtone. Un pourcentage qui s’élève à 60% dans les prisons pour jeunes. En Nouvelle-Galles du Sud (sud-est), le plus peuplé des Etats australiens, où vit près d’un tiers de la communauté aborigène du pays, le taux d’hospitalisation pour des affections respiratoires chroniques est 240 % plus élevé pour les membres de cette communauté que pour le reste de la population !".

L'article de CASOAR nous montre l'importance du référendum comme étant l'occasion pour les aborigènes d'entrer au parlement afin d'avoir un poids plus important à l'échelle nationale dans les questions les concernant directement. Clémentine Debrosse et Margaux Chataigner dénoncent la désinformation importante auprès des classes populaires, qui aurait entraîné les australiens à majoritairement voter "non". C'est ainsi que 60,4% de la population se sont opposés à la fois à donner la place aux autochtones dans les décisions politiques australiennes, mais ont par la même occasion nié leur droit sur leurs terres ainsi que la mise en place du processus Voice-Treaty-Truth (Voix-Traité-Vérité), qui aurait permis aux aborigènes d'acquérir une voix, puis de mettre en place un traité visant à rétablir la vérité sur leur histoire.

Elles nous plongent dans l'histoire des aborigènes et dans les difficultés qu'ils rencontrent encore aujourd'hui dans leur communication avec le reste de la population, et bien que 83% des aborigènes soutiennent le "oui", certains d'entre-eux expriment leur inquiétude vis-à-vis des actions concrètes mises en place après ce vote.

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6 juillet 2023 4 06 /07 /juillet /2023 10:35

La « National NAIDOC Week » bat actuellement son plein en Australie (du 2 au 9 juillet). C’est une semaine d’évènements qui célèbrent les communautés aborigènes et insulaires du Détroit de Torres, mais qui mettent également en lumière les difficultés, épreuves et discriminations qu’ils ont subies et subissent toujours. Ces évènements touchent tous les domaines, aussi bien l'art avec par exemple la diffusion de documentaires et films dans les cinémas, ou encore des expositions organisées dans le thème de l’année, que des domaines plus scientifiques, avec l'organisation de tables rondes et séminaires. 

Le thème choisi pour cette année est « For our elders », qui se traduit par « pour nos aînés ». C’est un thème qui reflète bien l’attachement et l’importance que les aborigènes ont pour les aînés des communautés. Comme le dit Bobbi Lockyer, l’artiste lauréat du prestigieux concours d’affiches de « la National NAIDOC Week », « les aînés nous ont ouvert la voie, ils nous ont enseigné nos connaissances, notre histoire, ils nous ont transmis leur art, leurs histoires, leur sagesse ». Elle ajoute qu’ils « sont le fondement de nos communautés et des modèles pour nos enfants ». Voici le lien d'une vidéo dans laquelle Bobbi Lockyer explique le processus d’élaboration de son affiche.

« For Our Elders »

On ressent bien le lien qui unit tous les aborigènes à leurs ancêtres et aînés et leur gratitude envers eux pour leur implication dans la transmission des savoirs. On décèle aussi une profonde gratitude pour toutes les personnes aborigènes qui ont élevé leur voix afin d’améliorer leurs conditions de vie. Cette année la lauréate du « lifetime achievement award » est Naomi Mayers. Une récompense pour son travail acharné pour la reconnaissance de service de santé pour les aborigènes.

© NAIDOC, Naomi Meyers

© NAIDOC, Naomi Meyers

Plus d'informations sur le site de NAIDOC

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4 juillet 2023 2 04 /07 /juillet /2023 14:20

Le mot « Carriberrie » en langue dharug signifie le regroupement, la réunion, la communion. Ce mot a été mal compris par les colons et a longtemps été prononcé « corroboree ».

Le carriberrie est un regroupement sacré. Il réunit à la fois de la danse, de la musique, du chant, des costumes et des peintures corporelles. Ces danses célèbrent le Temps du Rêve. C’est un temps immémorial qui représente celui de la création. Les Grands Ancêtres ont créé le monde à leur image, imposant ainsi des lois et coutumes. Au moment de leur disparition afin que les Hommes n’oublient jamais leur passage sur Terre, ils leur transmirent les traces de leur passé et de leurs exploits sous la forme de rêves. Ces rêves sont célébrés par l’art (notamment la danse, le chant, les sculptures, les gravures et les peintures). La perpétuation du Temps du Rêve par l’art à donner à celui-ci une dimension religieuse.

CARRBERRIE 360° EXPERIENCE

En 2018, le réalisateur Dominic ALLEN consacre un film aux carriberries. Ce documentaire offre un voyage captivant en célébrant les danses et les chants des différentes communautés aborigènes. Il présente 156 danseurs issus de 9 communautés aborigènes différentes, offrant ainsi 25 performances uniques.

 

Réalisateur visionnaire, ALLEN a souhaité donner une dimension immersive à ces cérémonies. Toutes les images du film ont été capturées à l’aide d’une caméra à 360 degrés, offrant ainsi la possibilité de le visionner en réalité virtuelle. ALLEN pousse encore plus loin le projet en permettant aux spectateurs de plonger dans le bush australien à la découverte des songlines, ces pistes qui racontent les histoires et les croyances des ancêtres aborigènes.

Cette immersion est rendue possible grâce au jeu « Carriberrie 360° Expérience » associé au film. Une fois le jeu lancé, les joueurs sont transportés en Australie, entourés de paysages à couper le souffle et de sites sacrés aborigènes. Grâce à des projections à 360 degrés, ils sont absorbés dans une atmosphère vibrante et authentique, où les récits des ancêtres aborigènes prennent vie.

 

En tant qu'invités de ces cérémonies virtuelles, les joueurs peuvent explorer chaque détail des danses et des chants cérémoniels en utilisant les flèches directionnelles. Ils ont ainsi l'occasion de plonger au cœur de cette culture millénaire et de vivre une expérience immersive unique.

« Carriberie » (Cérémonie mêlant chant, récit et danse)

« Carriberie » (Cérémonie mêlant chant, récit et danse)

MODE D'EMPLOI

 

SUR VOTRE TÉLÉPHONE OU VOTRE TABLETTE

Activer le son de votre téléphone

Cliquez sur le lien suivant : https://www.carriberrieonline.com/

Cliquer sur « Start Experience »

Si l’application de votre téléphone affiche un message, cliquer sur « autoriser ».

Tenez votre téléphone droit, face à vous.

Vous pouvez pivoter sur vous même pour avoir un aperçu du paysage et repérer les lignes de couleurs. Ces lignes de couleurs sont des pistes qui vont vous guider jusqu’aux lieux cérémoniaux.

Pour vous diriger, maintenez votre doigt appuyé sur la flèche pour avancer.

A l’approche de ces sites, un écran indiquant le nom des groupes apparaitra ainsi que des bulles. Ces bulles sont des vidéos immersives

Poursuivez votre chemin jusqu’à pouvoir rentrer dans celles-ci. Vous pourrez alors accéder aux vidéos filmées en 360 degrés des cérémonies. Une fois « dans » la vidéo, n’utilisez plus les flèches directionnelles mais pivotez sur vous-même.

Pour sortir de la vidéo maintenez appuyées les flèches directionnelles.

 

 

SUR VOTRE ORDINATEUR

Activez le son de votre ordinateur.

Cliquez sur le lien suivant : https://www.carriberrieonline.com/

Cliquez sur « Start Experience »

A l’aide de la souris vous pouvez vous orienter dans le paysage et repérer les lignes de couleurs. Ces lignes de couleurs sont des pistes qui vont vous guider jusqu’aux lieux cérémoniaux.

Pour vous diriger, utilisez en même temps les 4 flèches directionnelles de votre clavier et votre souris.

A l’approche de ces sites, un écran indiquant le nom des groupes apparaitra ainsi que des bulles. Ces bulles sont des vidéos immersives

Poursuivez votre chemin jusqu’à pouvoir rentrer dans celles-ci. Vous pourrez alors accéder aux vidéos filmées en 360 degrés des cérémonies. Une fois « dans » les vidéos, n’utilisez que la souris.

Pour sortir de la vidéo maintenez appuyées les flèches directionnelles.

Continuez votre navigation au milieu du désert virtuel vers d’autres pistes et d’autres lieux de cérémonie.

Pour sortir de l’application, appuyez sur la touche Escape / Echappe en haut à gauche de votre clavier.

Il y 9 Groupes linguistiques à découvrir, 25 performances menées par 156 danseurs

Directeur: Dominic Allen Producteurs: Brendan and Grace O'Brien

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26 janvier 2023 4 26 /01 /janvier /2023 12:56
Cycle 2023 - Les jeudis de l'art aborigène © Dreamtime Nature Photography - Julien Rouard

Cycle 2023 - Les jeudis de l'art aborigène © Dreamtime Nature Photography - Julien Rouard

Les " JEUDIS DE L'ART ABORIGENE ", c'est une conférence en ligne gratuite, consacrée à l'art aborigène d'Australie un jeudi par mois !

Ces visioconférences animées par Stéphane Jacob-Langevin sont des formats thématiques, suivis d'un temps d’échange. L'occasion de s'évader dans le Temps mythique du rêve et d'apprivoiser les oeuvres d'artistes aborigènes, insulaires du détroit de Torres et occidentaux.

 

LE PROGRAMME :

Jeudi 9 février 2023 - Présentation de l’exposition Jardin d’Hiver (12/01/2023>28/02/2023)

12 h - 12 h 30 : Présentation de l’exposition Jardin d’Hiver
18 h - 18 h 30 : Présentation de l’exposition Jardin d’Hiver

 

Jeudi 9 mars 2023 - Introduction générale à l’art aborigène

12 h - 12 h 30 : Introduction générale à l’art aborigène
18 h - 18 h 30 : Introduction générale à l’art aborigène

 

Jeudi 13 avril 2023 - Konstantina, Garrigang Badu

12 h  - 12 h 30 : Konstantina, Garrigang Badu
18 h  - 18 h 30 : Konstantina, Garrigang Badu

 

Jeudi 11 Mai 2023 - Le chant des pistes

12 h  - 12 h 30 : Le chant des pistes
18 h  - 18 h 30 : Le chant des pistes

 

Jeudi 15 Juin 2023 - L’eau comme source de vie

12 h  - 12 h 30 : L’eau comme source de vie
18 h  - 18 h 30 : L’eau comme source de vie

 

Inscrivez-vous dès maintenant, en précisant le jour et l’horaire* de la conférence à laquelle vous souhaitez participer : sj@artsdaustralie.com

*Pour permettre au plus grand nombre de suivre ce cycle de visioconférences, nous organisons la même conférence à deux horaires de la journée. Nous vous demanderons donc de choisir un créneau horaire par date.

Merci de noter qu'aucun enregistrement ou replay de ces visioconférences ne seront disponibles.

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1 décembre 2022 4 01 /12 /décembre /2022 11:09

 

Le Musée d'Ethnographie de Genève (MEG) organise le Jeudi 8 décembre 2022 à 12H30 une conférence-rencontre autour des pratiques cérémonielles aborigènes.

Programme de la conférence rencontre

S'appuyant sur sa vaste collection d'objets en provenance d'Australie Méridionale, Centrale et du Nord, le MEG propose - outre des expositions temporaires - des conférences rencontres approfondissant les enjeux mémoriels, la connaissance et l'évolution des pratiques culturelles et cérémoniales.

En 2017 déjà, le MEG présentait l'exposition "l'Effet Boomerang, les arts aborigènes d'Australie" qui abordait l'échec de la tentative de suppression de la culture aborigène durant l'époque coloniale et au contraire la continuité des pratiques culturelles malgré cette colonisation : Cultures ancestrales, elles sont aussi des cultures vivantes.

Au programme de cette nouvelle conférence, le MEG a sollicité Alfred Priestley, détenteur des traditions Kamilaroi et les universitaires Brian Martin et Bradley Webb pour évoquer les arbres gravés (dendroglyphes), leurs significations et leur place dans les traditions aborigènes, les questions de continuité des pratiques culturelles aborigènes et la place prise par les musées dans la conservation et la connaissance de ces oeuvres.

La conférence sera animée par Roberta Colombo Dougoud, conservatrice de la collection Océanie du MEG.

 

Contexte :

Les arbres gravés étaient principalement des indications de lieux de sépulture ou de cérémonies d'initiation (Bora). La pratique s'éteignit dans les dernières années du 19ème siècle. De nombreux arbres furent coupés, entre les deux guerres mondiales, par les colons et revendus à des collectionneurs ou des musées  sans l'autorisation des communautés aborigènes. Seuls certains arbres gravés subsistent dans la nature.  

Des artistes contemporains aborigènes dont Brook Andrew (cf. intra), en reprenant les motifs des arbres gravés dans leurs oeuvres exposées dans les plus grandes institutions à travers le monde, conjuguent ainsi un hommage à leur héritage culturel et une revendication des communautés à obtenir des musées et collections une restitution et un rapatriement de ces arbres.
 

Pour aller plus loin : 

- "Résident et Visiteur" Brook Andrew et Christine Barthe en conversation - Salon de lecture du Musée du Quai Branly, 21 mai 2016

Ateliers d'anthropologie / Laboratoire d'ethnologie et de sociologie comparative / La nouvelle vie numérique des archives et collections ethnographiques

Lien

- Brook Andrew : Loop. A Model of how the world operates, 2008

Museum of Contemporary Art (MCA) , Sydney, NSW 

Lien vers le site du MCA

 - Gaaguuwiya Dhawungu - Bring Back Home 

Vidéo de la communauté de Collarenebri à propos du site cérémonial Bora de Banarway

Lien Vidéo

-  Australian Arts in Focus : Indigenous Autralians : "The carved trees have a spirit’: Kamilaroi fight to repatriate sacred 800-year-old trunks", The Guardian - 11 decembre 2021 (Brook Andrew, Brian Martin, Ros McGregor)

Article Guardian

- Australian Geographic :  "Carved Trees bring indigenous history to life"

Article Australian Géographic

- "Carved Trees - Aboriginal Cultures of Western New South Wales"

Australian National Botanic Gardens - Center for Australian National Biodiversity Research

Lien document PDF

 

 

Musée Ethnographique de Genève 

Boulevard Carl-Vogt 67 

CH - 1205 Genève 

Suisse

 

www.MEG.ch

Instagram : @meg.geneve

 

 

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23 septembre 2022 5 23 /09 /septembre /2022 09:15

La galerie Arts d'Australie • Stéphane Jacob reprend ses RDV virtuels!


Les " JEUDIS DE L'ART ABORIGENE ", c'est une conférence en ligne gratuite, consacrée à l'art aborigène d'Australie un jeudi par mois !


Ces visioconférences animées par Stéphane Jacob-Langevin sont des formats thématiques, suivis d'un temps d’échange. L'occasion de s'évader dans le Temps mythique du rêve et d'apprivoiser les oeuvres d'artistes aborigènes et insulaires du détroit de Torres.

LE PROGRAMME :

Jeudi 13 octobre 2022 - Les Esprits de la Terre d'Arnhem & du Kimberley

12 h - 12 h 30 : Les sculptures Mimihs et les peintures sur écorces (30 min)
18 h - 18 h 30 : Les sculptures Mimihs et les peintures sur écorces (30 min)

Jeudi 10 novembre 2022 - Les Ghostnets & la Protection des Océans

12 h - 12 h 30 : Les Ghostnets (30 min)
18 h - 18 h 30 : Les Ghostnets (30 min)

Jeudi 15 décembre 2022 - Dennis Nona & la Gravure du Détroit de Torres

12 h  - 12 h 30 : Dennis Nona (30 min)
18 h  - 18 h 30 : Dennis Nona (30 min)

Inscrivez-vous dès maintenant, en précisant le jour et l’horaire* de la conférence à laquelle vous souhaitez participer : sj@artsdaustralie.com

*Pour permettre au plus grand nombre de suivre ce cycle de visioconférences, nous organisons la même conférence à deux horaires de la journée. Nous vous demanderons donc de choisir un créneau horaire par date.

Merci de noter qu'aucun enregistrement ou replay de ces visioconférences ne seront disponibles.

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8 juillet 2022 5 08 /07 /juillet /2022 09:09
Vue de l'exposition "Mirdidingkingathi Juwarnda Sally Gabori", Espace Thundi, Rez-de-chaussée

Vue de l'exposition "Mirdidingkingathi Juwarnda Sally Gabori", Espace Thundi, Rez-de-chaussée

🇫🇷 "Voici ma terre, ma mer, celle que je suis."

La Fondation Cartier pour l’art contemporain présente du 3 juillet au 6 novembre 2022 une exposition monographique sur l’artiste aborigène Mirdidingkingathi Juwarnda Sally Gabori.

L’exposition a pour but de faire découvrir au public cette artiste très connue en Australie. Née vers 1924 sur l’île de Bentinck à Mirdidingki, une petite crique dans le golf de Carpentarie, au nord de l’Australie. Son lieu de naissance lui a donné son nom en référence à son « totem de conception » le dauphin (juwarna dans la langue natale de Sally, le Kayardilt). Sally Gabori commence à peindre vers l’âge de 80 ans et atteint rapidement une renommée artistique nationale et internationale incitant de nombreuses femmes kaiadilt à se lancer dans la peinture.

L’artiste construit ses toiles autour de six lieux principaux qui l’ont particulièrement marquées au cours de sa vie. Le parcours de l’exposition en dévoile les plus importants tels que Thundi, Didirdibi et Nyinyulki.

La pratique de Sally Gabori s’articule autour de combinaisons de couleurs, de jeux de formes et de superpositions de surfaces.

 

Informations pratiques :

Adresse : 261, Boulevard Raspail, 75014 Paris (métro Raspail)

Téléphone : 01 42 18 56 50

Horaires : mercredi au dimanche de 11h à 20h ; mardi de 11h à 22h

Site web: https://www.fondationcartier.com/

Lien vers l’exposition : https://www.fondationcartier.com/expositions/mirdidingkingathi-juwarnda-sally-gabori

Site dédié à Sally Gabori : https://www.sallygabori-fondationcartier.com/fr

 

🇬🇧 

The Fondation Cartier pour l'art contemporain presents from 3 July to 6 November 2022 a monographic exhibition on the Aboriginal artist Mirdidingkingathi Juwarnda Sally Gabori.

The exhibition aims to introduce the public to this well-known Australian artist.

She was born around 1924 on Bentinck Island in Mirdidingki, a small creek in the Gulf of Carpentaria in northern Australia. Her birthplace gave her name in reference to her 'birth totem' the dolphin (juwarna in Sally's mother language Kayardilt).

Sally Gabori began painting at the age of 80 years old and soon achieved national and international artistic fame, encouraging many Kaiadilt women to startpainting.

The artist constructs her paintings around six main places that have had a particular impact on her life. The course of the exhibition reveals the most important of these, such as Thundi, Didirdibi and Nyinyulki.

Sally Gabori's practice revolves around combinations of colors, plays on shapes and superposition of surfaces.

 

Practical information:

Address: 261, Boulevard Raspail, 75014 Paris, France (métro Raspail)

Telephone number: 01 42 18 56 50

Opening hours: Wednesday to Sunday from 11am to 8pm; Tuesday from 11am to 10pm

Website: www.fondation.cartier.com

Link to the exhibition: https://www.fondationcartier.com/expositions/mirdidingkingathi-juwarnda-sally-gabori

Dedicated website : https://www.sallygabori-fondationcartier.com/

Vue de l'exposition "Mirdidingkingathi Juwarnda Sally Gabori", Espace œuvres collectives, Rez-de-chaussée

Vue de l'exposition "Mirdidingkingathi Juwarnda Sally Gabori", Espace œuvres collectives, Rez-de-chaussée

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28 juillet 2021 3 28 /07 /juillet /2021 15:53
C(ART)NET DE VOYAGE #5 / TRAVEL C'ART #5
C(ART)NET DE VOYAGE #5 / TRAVEL C'ART #5

🇫🇷

Le dernier numéro de votre magazine en ligne dédié à l'art aborigène vient de paraître.

Parcourez l'actualité de l'art aborigène, mise à l'honneur avec Australia Now. Découvrez les dernières expositions et jetez un oeil sur le travail de Julie Robinson Nangala, avant de programmer votre rentrée dans les foires d'art. On compte sur vous pour essayer les recettes australiennes, après avoir survolé les photographies du concours "Saveurs d'Australie" lancé par Wipplay!

Bonne lecture !

🇬🇧

The latest issue of your online magazine dedicated to Aboriginal art has just been published.

Browse the latest news on Aboriginal art, featured with Australia Now. Discover the latest exhibitions and take a look at the work of Julie Robinson Nangala, before planning your visits to September's art fairs. We count on you to try the Australian recipes, after skim through over the photographs of "Australian Flavors" launched by Wipplay! Enjoy !

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18 mai 2021 2 18 /05 /mai /2021 11:26
serpent
Natasha Oldfield Nakamarra

Originaire de Yuendumu dans le Désert Central, Natasha Oldfield NAKAMARRA évoque ici le Rêve (Jukurrpa) du Serpent (Warna) lié au site sacré de Ngama, situé au sud de sa communauté.
Ce rêve ayant une valeur sacrée, les artistes comme Natasha Oldfield ne nous donnent que la version inculquée aux enfants. Celle qui nous a été donnée mêle de multiples légendes - ou pistes de rêves - qui s’entrecroisent durant les périples engagés par différents ancêtres. L’histoire contée par cette toile a pour héro principal Yarrilpi, l’ancêtre serpent, qui voyagea à travers toute l’Australie afin de retrouver sa famille alors qu’il était handicapé. Il fut transporté tout au long de son périple par le “kurdungurlu”, celui qui a la charge de faire respecter les lois enseignées dans les rêves. A chaque fois que sa queue s’enroulait et touchait le sol, des marais apparaissaient.
Ce rêve très important explique comment les multiples marais dont dépendent la survie des peuples du désert ont été créés et surtout donne des repères spatiaux pour les trouver en fonction des dunes, des promontoires rocheux, etc.
Les lignes de pointillés en zig zag  qui séparent la toile en deux représentent, vues du ciel, les traces laissées par le serpent. Les cercles concentriques dans le fonds de la toile symbolisent quant à eux des sites sacrés évoqués dans le rêve qui sont la plupart du temps des points d’eau. Les cercles plus sombres représentent probablement les réceptacles de fleurs couverts de leurs graines.

Retrouvez cette oeuvre sur le site de la galerie Arts d’Australie • Stéphane Jacob, expert en art aborigène auprès de la Chambre Nationale des Experts Spécialisés en Objets d'Art et de Collection (C.N.E.S.).

 

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Présentation

  • : Le blog de la galerie Arts d'Australie • Stéphane Jacob, Paris
  • : Stéphane Jacob, diplômé de l'Ecole du Louvre, spécialiste de l'art australien contemporain, expert C.N.E.S. en art aborigène, a créé en 1996 la galerie Arts d'Australie · Stephane Jacob en France à Paris dans le XVIIe arrondissement. Expert en art aborigène. Membre de la Chambre Nationale des Experts Spécialisés en Objets d’Art et de Collection (C.N.E.S.) - Membre du Comité Professionnel des Galeries d'Art - Officier honoraire de l’Ordre d’Australie Retrouvez-nous sur www.artsdaustralie.com
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