Pour l’émission Chercheurs d’Art, l’équipe de BFM Ile-De-France Week-End a rendu visite à Stéphane Jacob-Langevin pour parler d’ "Empreintes" sa prochaine exposition dans le cadre du Parcours des Mondes 2022.
Le Parcours des Monde est un salon international des arts extra-européens, asiatiques et d'archéologie qui rassemble 50 galeries spécialisées.
Destin, l’art de Destiny Deacon à l’Ambassade d’Australie jusqu’au 2 septembre 2022.
Cette exposition présente le travail de Destiny Deacon, artiste australienne et insulaire du détroit de Torres qui met en scène des poupées à travers des photographies, des vidéos, des sculptures et des installations qui dénoncent les stéréotypes occidentaux projetés sur le peuple aborigène.
Adresse : 4, rue Jean Rey 75015 Paris
Téléphone : 01 40 59 33 00
Horaires : 9h-17h.
Les expositions sont en accès libres sur présentation d’une pièce d’identité.
Réclamer la Terre au Palais de Tokyo jusqu’au 4 septembre 2022.
Cette exposition collective convoque quatorze artistes de différentes origines qui interrogent les liens entre le corps et la terre, la relation au sol et à tout ce qu’il nourrit, notamment la disparition de certaines espèces, la transmission de récits et savoirs autochtones. Parmi ces artistes, l’œuvre de Judy Watson à découvrir.
Adresse : 13, avenue du Président Wilson 75116 Paris
Téléphone : 01 81 69 77 51
Horaires : 12h00 - 00h00 Tous les jours sauf le mardi
Mirdidingkingathi Juwarnda Sally Gabori à la Fondation Cartier jusqu’ au 6 novembre 2022. Cette exposition invite ses spectateurs à découvrir le travail de l’artiste aborigène.
Our suggestions of exhibitions to discover this summer:
Destiny, the art of Destiny Deacon at the Australian Embassy until 2 September 2022.
This exhibition presents the work of Destiny Deacon, an Australian and Torres Strait Islander artist who uses dolls in photographs, videos, sculptures and installations that denounce the Western stereotypes projected on the Aboriginal people.
Address: 4, rue Jean Rey 75015 Paris
Telephone: 01 40 59 33 00
Opening hours: 9am-5pm.
The exhibitions are open to the public on presentation of an ID card.
Reclaiming the Earth at the Palais de Tokyo until 4 September 2022.
This group exhibition brings together fourteen artists from different backgrounds who question the links between the body and the earth, the relationship with the soil and all that it nourishes, notably the disappearance of certain species, and the transmission of indigenous stories and knowledge. Among these artists, the work of Judy Watson is worth discovering.
Address: 13, avenue du Président Wilson 75116 Paris
Telephone: 01 81 69 77 51
Opening hours: 12:00 - 00:00 Every day except Tuesday
Mirdidingkingathi Juwarnda Sally Gabori at the Fondation Cartier until 6 November 2022. This exhibition invites viewers to discover the work of the Aboriginal artist.
Vue de l'exposition "Mirdidingkingathi Juwarnda Sally Gabori", Espace Thundi, Rez-de-chaussée
🇫🇷 "Voici ma terre, ma mer, celle que je suis."
La Fondation Cartier pour l’art contemporain présente du 3 juillet au 6 novembre 2022 une exposition monographique sur l’artiste aborigène Mirdidingkingathi Juwarnda Sally Gabori.
L’exposition a pour but de faire découvrir au public cette artiste très connue en Australie. Née vers 1924 sur l’île de Bentinck à Mirdidingki, une petite crique dans le golf de Carpentarie, au nord de l’Australie. Son lieu de naissance lui a donné son nom en référence à son « totem de conception » le dauphin (juwarna dans la langue natale de Sally, le Kayardilt). Sally Gabori commence à peindre vers l’âge de 80 ans et atteint rapidement une renommée artistique nationale et internationale incitant de nombreuses femmes kaiadilt à se lancer dans la peinture.
L’artiste construit ses toiles autour de six lieux principaux qui l’ont particulièrement marquées au cours de sa vie. Le parcours de l’exposition en dévoile les plus importants tels que Thundi, Didirdibi et Nyinyulki.
La pratique de Sally Gabori s’articule autour de combinaisons de couleurs, de jeux de formes et de superpositions de surfaces.
Informations pratiques :
Adresse : 261, Boulevard Raspail, 75014 Paris (métro Raspail)
Téléphone : 01 42 18 56 50
Horaires : mercredi au dimanche de 11h à 20h ; mardi de 11h à 22h
The Fondation Cartier pour l'art contemporain presents from 3 July to 6 November 2022 a monographic exhibition on the Aboriginal artist Mirdidingkingathi Juwarnda Sally Gabori.
The exhibition aims to introduce the public to this well-known Australian artist.
She was born around 1924 on Bentinck Island in Mirdidingki, a small creek in the Gulf of Carpentaria in northern Australia. Her birthplace gave her name in reference to her 'birth totem' the dolphin (juwarna in Sally's mother language Kayardilt).
Sally Gabori began painting at the age of 80 years old and soon achieved national and international artistic fame, encouraging many Kaiadilt women to startpainting.
The artist constructs her paintings around six main places that have had a particular impact on her life. The course of the exhibition reveals the most important of these, such as Thundi, Didirdibi and Nyinyulki.
Sally Gabori's practice revolves around combinations of colors, plays on shapes and superposition of surfaces.
Practical information:
Address: 261, Boulevard Raspail, 75014 Paris, France (métro Raspail)
Telephone number: 01 42 18 56 50
Opening hours: Wednesday to Sunday from 11am to 8pm; Tuesday from 11am to 10pm
La Galerie Arts d’Australie • Stéphane Jacob a le plaisir de vous faire part du prochain évènement de l’association @CASOAR, en résidence à l’Institut National d’Histoire de l’Art (@INHA) :
Le vendredi 24 juin à 17H30
INHA, Galerie Colbert,
Auditorium Jacqueline Liechtenstein
2 rue Vivienne – 75002 Paris
Le film documentaire « Etched in Bone » fera l’objet d’une projection-discussion en présence de sa co-réalisatrice Béatrice Bijon. La discussion sera animée par Clémentine Débrosse
Jacob Nayinggul, un aîné aborigène de la Terre d’Arnhem dans le nord de l’Australie, apprend que des ossements de ses ancêtres ont été volés par des scientifiques en 1948. Ces os seront conservés dans l’immense collection de restes humains du Smithsonian Institute à Washington pendant soixante ans. Après des années de négociations, le Smithsonian accepte finalement de rapatrier ces ossements. Jacob Nayinggul crée alors une nouvelle forme de cérémonie. Après avoir été préparés et enveloppés dans de l’écorce, les ossements volés et, avec eux, leurs esprits, sont accueillis sur leur territoire afin de reposer en paix sur les terres où ils sont nés.
En 1971, Harold Thomas crée un drapeau identitaire aborigène pour une manifestation à Adélaïde. Originaire du centre de l'Australie, il invente un emblème culturel et social des Aborigènes. L'artiste choisit d'utiliser deux formes et trois couleurs : une première bande rouge qui représente la terre et sa couleur ocre, puis une seconde bande noire pour le peuple aborigène. Quand au rond jaune au centre, il symbolise le soleil.
Les droits d'utilisation de ce drapeau appartiennent depuis 1971 à l'artiste. Néanmoins, le gouvernement fédéral d'Australie, est finalement parvenu à en racheter les droits d'auteur après de longs débats. Ainsi le drapeau devient publique et son usage aussi. L'Agence Nationale des Autochtones australiens créera un portail en ligne sur l'histoire de ce drapeau. Le gouvernement accorde également une bourse scolaire annuelle aux étudiants aborigènes.
Il y a 234 ans, le 26 janvier en 1788, la première flotte anglaise débarque à Botany Bay. Ce jour, baptisé Australia Day, devient une fête nationale dès 1818. Bien qu'elle soit toujours célébrée, cette cérémonie d'anniversaire reste controversée par une partie de la population australienne, qui la considère comme le jour de l'invasion d'après l'expression "Invasion Day".
Dans le cadre de l'année australienne - Australia Now -, le Palais de Tokyo présente jusqu'au 20 février une exposition de broderies contemporaines.
Jonathan Jones est un artiste australien originaire des communautés Wiradjuri et Kamilaroi situées au sud-est de l'Australie. Il est à l'origine de cette exposition collective intitulée Sans Titre (territoire originel), qui met en avant l'oeuvre d'une vingtaine de brodeuses australiennes.
Ces oeuvres imitent les illustrations botaniques ramenées grâce au voyage scientifique de Nicolas Baudin en 1803. Cette mission, initiée par Napoléon Bonaparte, a permis d'enrichir les collections de l'herbier du Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris. Ce fonds d'archives constitue l'essence de ces broderies.
Sur des carrés blancs de laine australienne, les brodeuses ont réalisé en fils noirs l'exacte copie des dessins originaux. Les végétaux, brodés de façon minutieuse, semblent s'animer lentement. Ainsi, les artistes honorent la nature du passé et du présent.
Découvrez sur notre site d'autres oeuvres en lien avec la flore d'Australie.
La Fondation Opale nous plonge dans deux expositions vertigineuses :
La première, Breath of Life - la vie n'est qu'un souffle,invite ses spectateurs à découvrir le son originel de la terre australienne. L'exposition, organisée en partenariat avec le South Australian Museum d'Adélaïde, présente plus de soixante-dix didgeridoo(yidaki), desinstruments de musique fabriqués à partir d'une branche d'eucalyptus évidée par les termites. Découvrez un bel exemple de cet instrument de musique sur notre site.
La seconde exposition de la Fondation Opale présente un extrait de l'installation originale de l'artiste Lena Herzog intitulée LAST WHISPERS: PRELUDE. L'artiste crée un oratorio immersif de quarante-cinq minutes en réalité virtuelle, conjuguant un univers visuel et sonore. Lena Herzog mêle des photographies et des vidéos en noir et blanc, avec un fond sonore composé d'anciens enregistrements audio de langues disparues et menacées à travers le monde. Ce dispositif interroge le spectateur sur la disparition de milliers de langues. Selon l'U.N.E.S.C.O, sept mille langues devraient disparaître avant 2050, dont plus de cent en Australie. Dans son oeuvre, Lena Herzog met en lumière l'extinction du light Warlpiri, langue parlée dans le centre ouest de l'Australie. Cette oeuvre fait échos à la série des glyphsde l'artiste australienne G.W. BOT, questionnant les origines du language par les formes de la nature.
Vous pouvez visiter ces deux expositions jusqu'au 17 avril 2022 à la Fondation Opale en Suisse.
La galerie Arts d'Australie •Stéphane Jacob a eu le plaisir d’être invitée à l’avant-première du film documentaire « Alick & Albert » en ouverture des 23èmes Rencontres internationales du Cinéma des Antipodes, à Saint-Tropez, en présence de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco. Ce documentaire met en avant la relation fraternelle qui s’est tissée entre Alick Tipoti, artiste du détroit de Torres, reconnu internationalement, et Albert II, autour notamment de leur réflexion sur l’écologie et la protection de l’Océan, qui relient ces deux hommes, d’un rocher à un autre. Ce film s’inscrit dans la continuité du projet monégasque Taba Naba de 2016, où nous avions réalisé avec Alick Tipoti, "Sowlal", l’installation exceptionnelle d’une œuvre, sur la terrasse du Musée Océanographique de Monaco. La galerie Arts d'Australie • Stéphane Jacob tient à remercier Alick et Matini Tipoti, Suzanne O’Connell Commissaire adjointe de l’exposition, Michael & Di Kershaw, Ambassadeur Stephen Brady, Ambassadeur Brendan Berne, Robert Calcagno et les équipes du musée, ainsi que S.A.S. le Prince Albert II de Monaco, qui ont permis la concrétisation de ce projet spectaculaire. Le voyage qui en a découlé a été rendu possible par le travail conjoint du Musee Océanographique et des Explorations de Monaco et trouve aujourd'hui la pérennisation de cette amitié dans ce film touchant et intime pour lequel nous tenons à féliciter l’œil sensible de sa réalisatrice Trish Dann. -----------------------------------------------------------------
🇬🇧 The gallery Arts d'Australie •Stéphane Jacob was proud to be invited to the documentary film "Alick & Albert" preview at the opening of the 23rd Rencontres internationales du Cinéma des Antipodes”, in Saint-Tropez, in the presence of H.S.H. Prince Albert II of Monaco. This documentary highlights the fraternal relationship that has developed between Alick Tipoti, an internationally renowned artist from the Torres Strait, and Albert II, particularly around their ideas on the environment and more specifically the protection of the Ocean, which link these two men, from one rock to another. This film is a continuation of Taba Naba, the Monegasque project that took place in 2016, where we created "Sowlal" with Alick Tipoti, an exceptional installation of one of his works on the terrace of the Oceanographic Museum of Monaco. The gallery Arts d'Australie •Stéphane Jacob would like to thank Alick and Matini Tipoti, Suzanne O'Connell Assistant Curator of the exhibition, Michael & Di Kershaw, Ambassador Stephen Brady, Ambassador Brendan Berne, Robert Calcagno and the museum staff, as well as H.S.H. Prince Albert II of Monaco, who enabled this spectacular project to take place. The resulting journey was made possible by the joint work of the Oceanographic Museum and Monaco Explorations, and today finds the perpetuation of this friendship in this touching and intimate film for which we would like to congratulate its director Trish Dann’s sensitive eye.
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Toute l’équipe de la galerie Arts d’Australie • Stéphane Jacob est heureuse de vous convier aux expositions de la rentrée !
Retrouvez-nous du 07 au 12 septembre, à la galerie Etienne de Causans, au 25 rue de Seine 75006 Paris dans le cadre du Parcours des Mondes et du 09 au 12 septembre, sur le stand F10 d’Art Paris, au Grand Palais Éphémère - Avenue Pierre Loti, 75007 Paris
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The gallery Arts d' Australie • Stéphane Jacob is pleased to invite you to his new exhibitions from September 7 to 12th at 25 rue de Seine 75006 Paris: Opening on Tuesday September 7 from 11 a.m. to 9 p.m. - from Wednesday 8 to Sunday 12 September from 11 a.m. to 7 p.m. and from September 9 to 12th, on the stand F10 from Art Paris Art Fair, at the Grand Palais Éphémère - Avenue Pierre Loti, 75007 Paris
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Le blog de la galerie Arts d'Australie • Stéphane Jacob, Paris
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Stéphane Jacob, diplômé de l'Ecole du Louvre, spécialiste de l'art australien contemporain, expert C.N.E.S. en art aborigène, a créé en 1996 la galerie Arts d'Australie · Stephane Jacob en France à Paris dans le XVIIe arrondissement. Expert en art aborigène.
Membre de la Chambre Nationale des Experts Spécialisés en Objets d’Art et de Collection (C.N.E.S.) -
Membre du Comité Professionnel des Galeries d'Art -
Officier honoraire de l’Ordre d’Australie
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