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18 novembre 2023 6 18 /11 /novembre /2023 15:51
Œuvres de la série "Negative Space" de Konstantina, présentées à la galerie Arts d'Australie - Stéphane Jacob

Œuvres de la série "Negative Space" de Konstantina, présentées à la galerie Arts d'Australie - Stéphane Jacob

Konstantina est une artiste aborigène contemporaine descendante du peuple Gadigal. Passionnée par sa langue, sa culture et son histoire, dont une grande partie a disparue depuis la colonisation, Konstantina raconte la véritable histoire de son peuple avec des recherches approfondies. 

Elle réimagine les traditions des peintres de son peuple et propose un récit moderne permettant à tous les Australiens de mieux comprendre que les aborigènes font partie intégrante du tissu australien.

La série “Negative Space” est une exploration poussée de l’identité aborigène de Konstantina, constituée et caractérisée par l’absence plutôt que la présence. Elle questionne ainsi sa découverte tardive, à 20 ans, de son appartenance au peuple Gadigal. Les plantes représentées, spinifex et bungalow palm tree représentent son lien à la nature, et de fait, à son peuple.

Les peintures de cette série se composent de diptyques. A la manière d’une ombre chinoise, la silhouette végétale de l’espèce représentée s’incarne par un assemblage de pointillés finement apposés ou se soustrait à son environnement laissant derrière elle l’empreinte de son absence révélée par ses contours de points.

Son travail reflète sa sensibilité au travers des réflexions qu'elle porte sur le récit, qui rend compte des oppressions et des luttes subies par son peuple. En invoquant ses souvenirs sur le mouvement missionnaire, elle ouvre un dialogue interculturel sur les blessures du passé et restitue la parole à ses ancêtres en faisant vivre la culture aborigène au temps présent.

Venez apprécier son exposition " KONSTANTINA, GARRIGARANG BADU " jusqu'au 16 décembre 2023 à la galerie ARTS D'AUSTRALIE - STEPHANE JACOB située au 13 rue Chapon, 75003 PARIS et ouverte du lundi au samedi, de 10h à 18h.

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18 novembre 2023 6 18 /11 /novembre /2023 15:45
Vue d'une oeuvre de la série "Raining Series", visible dans l'exposition "Garrigarang Badu" de l'artiste Konstantina, présentée à la galerie Arts d'Australie - Stéphane Jacob.

Vue d'une oeuvre de la série "Raining Series", visible dans l'exposition "Garrigarang Badu" de l'artiste Konstantina, présentée à la galerie Arts d'Australie - Stéphane Jacob.

Konstantina est une artiste aborigène contemporaine descendante du peuple Gadigal. Passionnée par sa langue, sa culture et son histoire, dont une grande partie a disparue depuis la colonisation, Konstantina raconte la véritable histoire de son peuple avec des recherches approfondies. 

Elle réimagine les traditions des peintres de son peuple et propose un récit moderne permettant à tous les Australiens de mieux comprendre que les aborigènes font partie intégrante du tissu australien.

Son travail reflète sa sensibilité au travers des réflexions qu'elle porte sur le récit, qui rend compte des oppressions et des luttes subies par son peuple. En invoquant ses souvenirs sur le mouvement missionnaire, elle ouvre un dialogue interculturel sur les blessures du passé et restitue la parole à ses ancêtres en faisant vivre la culture aborigène au temps présent.

La série "Raining Series" entremêle lignes de couleurs et points. L'acrylique interagit avec l'ocre naturel et créée une matérialité qui contraste avec l'image de ces précipitations. Cette série s’intègre parfaitement à sa démarche artistique qui est d’interroger la thématique de l’identité à travers le monde de la nature. Elle représente ses rêves, ses inquiétudes, ses angoisses mais également ses joies.

Na (To See), qui se traduit par “Voir”, fait partie de cette série d'œuvres Raining vues de son lit. Konstantina réfléchit à Wiyanga (la maternité), Dyin (la féminité) et à ce que c'est que d'être, d’exister. Beaucoup de Wiyanga ressentent un lien plus fort avec leur pays et leur culture suite à la naissance d'un enfant. Pour Konstantina, cette pièce explore les thèmes du renouveau, de la force, de la culture, des questionnements sur la couleur de peau et de l’acceptation de celle-ci, du bonheur et de la satisfaction d'être en ce moment Wiyanga s’occupant de Durung (fils).

Venez apprécier son exposition " KONSTANTINA, GARRIGARANG BADU " jusqu'au 16 décembre 2023 à la galerie ARTS D'AUSTRALIE - STEPHANE JACOB située au 13 rue Chapon, 75003 PARIS et ouverte du lundi au samedi, de 10h à 18h.

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18 novembre 2023 6 18 /11 /novembre /2023 15:07
Vue d'une oeuvre de la série "Ken Done", visible dans l'exposition "Garrigarang Badu" de l'artiste Konstantina à la galerie Arts d'Australie - Stéphane Jacob.

Vue d'une oeuvre de la série "Ken Done", visible dans l'exposition "Garrigarang Badu" de l'artiste Konstantina à la galerie Arts d'Australie - Stéphane Jacob.

Konstantina est une artiste aborigène contemporaine descendante du peuple Gadigal. Passionnée par sa langue, sa culture et son histoire, dont une grande partie a disparue depuis la colonisation, Konstantina raconte la véritable histoire de son peuple avec des recherches approfondies. 

Elle réimagine les traditions des peintres de son peuple et propose un récit moderne permettant à tous les Australiens de mieux comprendre que les aborigènes font partie intégrante du tissu australien.

Son travail reflète sa sensibilité au travers des réflexions qu'elle porte sur le récit, qui rend compte des oppressions et des luttes subies par son peuple. En invoquant ses souvenirs sur le mouvement missionnaire, elle ouvre un dialogue interculturel sur les blessures du passé et restitue la parole à ses ancêtres en faisant vivre la culture aborigène au temps présent.

La série "Ken Done Aboriginal Series" s'organise avec des palettes très colorées sur lesquelles des cimes de petits points blanc évoquent la perspective de paysages enchantés, puisés au Temps du Rêve.

Cette série d'oeuvres interroge ma pratique des beaux-arts aborigènes contemporains. Il s'agit aussi d'un clin d'oeil à la légende des années 80, Ken Done devenu l'un des artistes les plus célèbres d'Australie. Son utilisation de la couleur et sa vaste documentation sur Sydney (la terre de mes ancêtres Gadigal) sont un cadeau pour tous ceux qui connaissent cet endroit si particulier. Les motifs de chacune de mes œuvres font référence à la topographie du paysage. Ces œuvres sont faites pour être rêvées.

Venez apprécier son exposition " KONSTANTINA, GARRIGARANG BADU " jusqu'au 16 décembre 2023 à la galerie ARTS D'AUSTRALIE - STEPHANE JACOB située au 13 rue Chapon, 75003 PARIS et ouverte du lundi au samedi, de 10h à 18h.

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18 novembre 2023 6 18 /11 /novembre /2023 13:42
Vue d'une des oeuvres de la série Under the Sea visible à l'exposition "Garrigarang Badu" de l'artiste Konstantina à la galerie Arts d'Australie - Stéphane Jacob.

Vue d'une des oeuvres de la série Under the Sea visible à l'exposition "Garrigarang Badu" de l'artiste Konstantina à la galerie Arts d'Australie - Stéphane Jacob.

Konstantina est une artiste aborigène contemporaine descendante du peuple Gadigal. Passionnée par sa langue, sa culture et son histoire, dont une grande partie a disparue depuis la colonisation, Konstantina raconte la véritable histoire de son peuple avec des recherches approfondies. 

Elle réimagine les traditions des peintres de son peuple et propose un récit moderne permettant à tous les Australiens de mieux comprendre que les aborigènes font partie intégrante du tissu australien.

Konstantina interroge la thématique de l'identité en explorant le monde de la nature. Son travail reflète sa sensibilité au travers des réflexions qu'elle porte sur le récit, qui rend compte des oppressions et des luttes subies par son peuple. En invoquant ses souvenirs sur le mouvement missionnaire, elle ouvre un dialogue interculturel sur les blessures du passé et restitue la parole à ses ancêtres en faisant vivre la culture aborigène au temps présent.

La série Walibanga Garrigarrang explore l’amour que Konstantina a pour son pays y compris l’océan. En tant que femme de la mer, elle éprouve une grande connexion avec elle et toutes ses merveilles. L’éclat et les couleurs d’un monde où aucun humain n’a touché.

La série Under the Sea représente la Grande Barrière de Corail, joyau du patrimoine mondial de l’UNESCO. Konstantina lui fait honneur avec des récifs tous plus colorés les uns que les autres, qui nous emmène à la plongée de ses merveilles auxquelles elle tient tant. Corails, algues, mollusques, poissons, insectes marins, méduses, l’oeuvre nous permet d’apprécier tous ses éléments loin de l’Australie. Cette nature, si belle mais tout autant fragile, est mise à mal par le réchauffement climatique et la pollution des eaux.

Les oeuvres arborent cette relation au toucher, avec un aspect physique qui se retrouve dans les reliefs de l'oeuvre et dans ses couleurs. En reprenant le style typique du "dot painting", que l'on peut comparer au pointillisme, l'artiste donne à l'oeuvre un aspect mouvant et graphique.

Venez apprécier son exposition " KONSTANTINA, GARRIGARANG BADU " jusqu'au 16 décembre 2023 à la galerie ARTS D'AUSTRALIE - STEPHANE JACOB située au 13 rue Chapon, 75003 PARIS et ouverte du lundi au samedi, de 10h à 18h.

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18 novembre 2023 6 18 /11 /novembre /2023 13:24
Vue de la série "Big Dots" lors de l'exposition de Konstantina "Garrigarang Badu" à la galerie Arts d'Australie - Stéphane Jacob.

Vue de la série "Big Dots" lors de l'exposition de Konstantina "Garrigarang Badu" à la galerie Arts d'Australie - Stéphane Jacob.

Konstantina est une artiste aborigène contemporaine descendante du peuple Gadigal. Passionnée par sa langue, sa culture et son histoire, dont une grande partie a disparue depuis la colonisation, Konstantina raconte la véritable histoire de son peuple avec des recherches approfondies. 

Elle réimagine les traditions des peintres de son peuple et propose un récit moderne permettant à tous les Australiens de mieux comprendre que les aborigènes font partie intégrante du tissu australien.

C'est à l'âge de 20 ans qu'elle découvre son appartenance à la population aborigène et qu'elle décide d'explorer les différentes manières d'exprimer son identité : c'est à travers l'art ou à travers son étude de la nature qu'elle puise son inspiration.

Les œuvres de la série "Big Dots" se composent autour de couleurs contrastées sur lesquels de gros points blancs ou noirs évoquent la place qu’occupe les populations autochtones et celles issues de la colonisation. Le point fait référence à la peinture aborigène traditionnelle mais est grossi pour montrer qu’il s’agit d’individualités distinctes.

Konstantina porte ici sa réflexion sur le mouvement missionnaire blanc en Australie :

Ce mouvement missionnaire blanc en Australie a “ignoré ou "blanchi" la beauté de la culture et des coutumes aborigènes pendant les longues années de colonisation. Ceux qui ont été enlevés, ceux qui ont été déplacés vers des lieux qui leur étaient étrangers, ceux qui ont été séparés de leur famille et opprimés... nous en ressentons encore les effets aujourd'hui ! Cette dislocation de la population est la plus grande honte de l'Australie...

Chez les Gadigal, le bleu est la couleur de la mer, leur territoire. Le jaune et le orange sont des couleurs masculines rappelant le Feu.

Venez apprécier son exposition " KONSTANTINA, GARRIGARANG BADU " jusqu'au 16 décembre 2023 à la galerie ARTS D'AUSTRALIE - STEPHANE JACOB située au 13 rue Chapon, 75003 PARIS et ouverte du lundi au samedi, de 10h à 18h.

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13 novembre 2023 1 13 /11 /novembre /2023 17:02
Vue issue du film tiré du livre de Doris Pilkinton, Follow the rabbit-proof fence, montrant un homme blanc capturant la mère et les tantes de l'autrice.

Vue issue du film tiré du livre de Doris Pilkinton, Follow the rabbit-proof fence, montrant un homme blanc capturant la mère et les tantes de l'autrice.

La génération volée, l'art aborigène australien, le référendum et la culture des communautés autochtones sont souvent méconnues en France. C'est pourquoi la chaine de production audiovisuelle Arte a dédié une série de reportages intitulée "Invitation au voyage", dont les vidéos sont comprises entre 5 et 50 minutes, visant à apporter des réponses et une vision interne à la réalité des aborigènes australiens aujourd'hui.

La série reprend notamment l'histoire des générations volées à travers le livre sensationnel de l'autrice Doris Pilkington, qui a écrit à l'aide de son magnétophone et d'une machine à écrire l'histoire de sa mère et de ses sœurs, enlevées en 1931 par le gouvernement à Jigalong, dans le territoire Pilbarra, situé en Australie Occidentale. Refusant de se plier aux attentes des blancs comme des centaines d'aborigènes, les trois jeunes filles se sont enfuies du camp dans lequel elles étaient enfermées afin de traverser les 1600km de bush les séparant de leur lieu de résidence dans des conditions extrêmes.

Cette dépossession des terres, de la langue et de la culture aborigène nous est contée à travers l'essor de l'agriculture australienne, qui oublie souvent qu'elle tient ses principes des compétences ancestrales des autochtones. On y apprend également le résultat d'une colonisation forcée et forcenée, qui impacte aujourd'hui  encore les jeunes aborigènes : on y suit un jeune garçon qui a du mal à s'intégrer dans un système scolaire inadapté à son mode de vie et à sa langue, et ainsi, à la précarité à laquelle il doit faire face.

C'est ensuite la voix de l'écrivain à la peau claire Kim Scott qui nous porte. Son but est briser les idées reçues sur son peuple, les Noongar, dans son récit The Deadman Dance. Il nous plonge dans une quête identitaire historique et personnelle proche de la nature et des traditions de son peuple. 

Cela nous permet de comprendre l'importance du référendum historique qui s'est tenu en Australie pour laisser des Voix aborigènes accéder aux décisions parlementaires du pays. Cet évènement historique fait l'objet de deux reportages, un montrant la préparation du vote et l'autre, son résultat négatif pour les populations aborigènes.

C'est avec une note positive que vous pourrez terminer votre aventure en Australie par la découverte de l'art et l'artisanat aborigène, à travers les vidéos En Australie, Comme un boomerang et L'art, thérapie des aborigènes de l'Ouest australien, disponibles sur Arte.tv.

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20 janvier 2023 5 20 /01 /janvier /2023 11:26

Konstantina est une artiste aborigène contemporaine, descendante du peuple Gadigal. Passionnée par sa langue, sa culture et son histoire, dont une grande partie a disparue depuis la colonisation, Konstantina raconte la véritable histoire de son peuple avec ses recherches approfondies. Elle participe activement à la revitalisation de la langue Gadigal, en collaborant par exemple avec l'Université de Sydney pour redonner vie à la langue originale de la Nation Eora.

Konstantina
Portrait Konstantina © Balduzzi

 

Elle réimagine les traditions des peintres de son peuple et propose un récit moderne permettant à tous les Australiens de mieux comprendre que les aborigènes font partie intégrante du tissu australien.

Konstantina interroge la thématique de l'identité en explorant le monde de la nature. Son travail reflète sa sensibilité au travers des réflexions qu'elle porte sur le récit, qui rend compte des oppressions et des luttes subies par son peuple. En invoquant ses souvenirs sur le mouvement missionnaire, elle ouvre un dialogue interculturel sur les blessures du passé et restitue la parole à ses ancêtres en faisant vivre la culture aborigène au temps présent.

La galerie Arts d’Australie • Stéphane Jacob illustre l'engagement artistique de Konstantina à travers une sélection de différentes thématiques parmi lesquelles: "Negative Space","Raining Series", "Under the Sea".

 

 

 

Les peintures de "Negative Space" se composent de diptyques. À la manière d'une ombre chinoise, la silhouette végétale de l'espèce représentée s'incarne par un assemblage de pointillés finement apposés ou se soustrait à son environnement laissant derrière elle l'emprunte de son absence révélée par ses contours de points.

Negative Space: Yara (A) & Negative Space: Yara (B), Pigments naturels & acrylique sur toile, 60 x 60cm, 2022

 

La série "Raining Series" entremêle lignes de couleurs et points. L'acrylique interagit avec l'ocre naturel et créer une matérialité qui contraste avec l'image de ces précipitations.

Raining Series: Na (To See), Acrylique et pigments naturels sur toile, 101 x 155 cm, 2022

 

Les œuvres de la série "Under the Sea" dépeignent le monde fantastique des fonds marins avec des jeux de textures et des couleurs incroyables, comme s'ils étaient inaltérés par la présente humaine : " Un endroit où les cachalots naissent dans les eaux peu profondes où se trouve aujourd'hui le Harbour Bridge, et où les estuaires abritent des coquilles de coques aussi grandes que des assiettes ! "

Walibanga Garrigarrang 2 (Gadigal) Under The Sea, Acrylique sur toile, 100 x 100cm, 2022

 

Le travail de Konstantina est présenté dans le cadre d'expositions personnelles et collectives et a fait l'objet de plusieurs commandes publiques en Australie. Depuis 2020, Konstantina a reçu de nombreux prix Australiens. En 2021 Konstantina est invitée par TEDx Talks pour parler de son identité, en tant que descendante du peuple Gadigal.

Konstantina
Am I Black enough? | Kate Constantine | TEDxByronBay, 2021

 

Pour découvrir les œuvres disponibles : cliquez ici

Pour plus d'informations sur Konstantina : cliquez ici

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6 janvier 2023 5 06 /01 /janvier /2023 11:06

 

Dans le cadre du Colloque Art, Invisible et Nature organisé le 11 et 12 janvier 2023, l'Anthropologue Arnaud Morvan (Université de Melbourne) est invité à l' INHA pour s'exprimer sur la thématique de "L’écho des sables, les cartographies totémiques aborigènes":

-> MERCREDI 11 JANVIER à 9h15

INHA Institut National d'Histoire de l'Art, 2 rue Vivienne, 75002 Paris 

SALLE VASARI (1étage par galerie Colbert) 

 

********************

 

PROGRAMME COMPLET

Colloque international performatif - sciences de l’art/esthétique

Art, Invisible et Nature : Pour une écoesthétique énergétique et réparatrice

MERCREDI 11 JANVIER :

INHA Institut National d'Histoire de l'Art, 2 rue Vivienne, 75002 Paris

SALLE VASARI (1étage par galerie Colbert)

 

9h : Colloquer Avec L'invisible : Pascal Pique, Doctorant - Paris 1 Sorbonne

9h15 : L’echo Des Sables, Les Cartographies Totemiques Aborigenes   

Arnaud Morvan, University Of Melbourne

10h15 : Dessins De Discours Et Images Vitales. Davi Kopenawa, Une Critique Amazonienne De L’ecriture Scripturaire                                                             

Jean-Christophe Goddard, Philosophe, Professeur A L’universite Toulouse Jean-Jaures

11h15 : Quelles Nouvelles Voies Pour La Philosophie Et L’anthropologie Peut Bien Ouvrir Une Discussion Entre Philosophe Et Chamane A La Deuxieme Personne ?                                                                                                  

Marion-Laval Jeantet, Professeure A L'universite Paris I–Pantheon Sorbonne, Bio-Artiste Et Performance Au Sein Du Duo Art Oriente Objet. Dominique Lestel, Philosophe, L'école Normale Superieure De La Rue D’ulm, Archives Husserl

14h : Forces Vitales De La Terre Et Dynamiques Vibrationnelles A Nanoechelles, Implications Anthropologiques,                                                    

Marie-Agnes Courty, Cnrs-Upr 8521 Promes

15h : Invisibilite Et Realite De L’eau Morphogenique                                          

Marc Henry, Professeur Des Universites Emerite, Ingenieur Chimiste & Docteur Es Sciences Hdr

16h : Revelations De L’arbre Mediateur Entre Visible Et Invisible              

Ernst Zürcher, Professeur Emerite En Sciences Du Bois - Hes Bernoise.

 

 

SUITE MERCREDI 11 JANVIER :

TOPOGRAPHIE DE L’ART 15 rue de Thorigny, 75003 Paris

 

17h30 : L’art Ou La Queue Du Lezard + Intervention Sonore et Gustative De Erik Nussbicker, Artiste Plasticien, Performeur Musicien, Scenographe

18h30 : Lancement Du Catalogue De L'exposition

“ Art & Meditation, Pour Une Ecologie De L'esprit ”

 

 

JEUDI 12 JANVIER :

INHA Institut National d'Histoire de l'Art, 2 rue Vivienne, 75002 Paris

SALLE VASARI (1étage par galerie Colbert)

 

9h15 : Metagnomie Et Art Mediumnique Pour Eclairer Les Œuvres Proust Revisite                                                                                                                          

Bertrand Meheust, Docteur En Sociologie, Philosophe, Auteur, Membre De L’imi

10h15 : Indicible Invisible + Lecture Performative                                                       

Sandra Lorenzi, Poetesse Et Artiste, Enseignante L’ecole Superieure Des Arts D’annecy Alpes

11h15 : L’invisible Et La Nature A Travers La Transparence Et La Mediumnite De L’esprit + Performance De Dessin Automatique Philippe Deloison, Ancien Joailler, Artiste Mediumnique

 

SUITE JEUDI 12 JANVIER :

TOPOGRAPHIE DE L’ART 15 rue de Thorigny, 75003 Paris

 

14h15 : Le Musee De L’invisible, Laboratoire D’une Nouvelle Ecoesthetique Conference Visite De L'exposition “Art & Meditation”                                                            

Pascal Pique, Doctorant En Sciences De L’art Esthetique, Commissaire D’exposition, Critique D’art

15h15 : L’art De La Polarite Naturelle Et Le Design Energetique Avec Experimentation Du Lit-Arbre Et De La Sculpture Toroïdale                                                    

Olivier Raud, Designer Energetique, Inventeur Et Artiste,

16h15 : Table Ronde : Quel Programme Et Quelles Pratiques Pour Une Ecoesthetique Energetique Et Reparatrice ?                                                    

Françoise Bonardel, Philosophe Et Essayiste, Professeur Emerite En Philosophie Des Religions, Et Les Intervenants, Moderation Par Pascal Pique

17h30 : Perfromance De Beatrice Bissara, “Consteller L'a Venir”

18h : Pot De Cloture De L'exposition

 

ACCÉSSIBILITÉ :

INHA - Institut National d'Histoire de l'Art

2 rue Vivienne / 2 rue des Petits Champs, 75002 Paris Salle Vasari (1er étage accès par galerie Colbert)

Métros Bourse, Sentier, Pyramide Renseignements réservations pascalpique01@gmail.com

Programme détaillé : http://lemuseedelinvisible.org/colloque-sorbonne/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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1 décembre 2022 4 01 /12 /décembre /2022 11:09

 

Le Musée d'Ethnographie de Genève (MEG) organise le Jeudi 8 décembre 2022 à 12H30 une conférence-rencontre autour des pratiques cérémonielles aborigènes.

Programme de la conférence rencontre

S'appuyant sur sa vaste collection d'objets en provenance d'Australie Méridionale, Centrale et du Nord, le MEG propose - outre des expositions temporaires - des conférences rencontres approfondissant les enjeux mémoriels, la connaissance et l'évolution des pratiques culturelles et cérémoniales.

En 2017 déjà, le MEG présentait l'exposition "l'Effet Boomerang, les arts aborigènes d'Australie" qui abordait l'échec de la tentative de suppression de la culture aborigène durant l'époque coloniale et au contraire la continuité des pratiques culturelles malgré cette colonisation : Cultures ancestrales, elles sont aussi des cultures vivantes.

Au programme de cette nouvelle conférence, le MEG a sollicité Alfred Priestley, détenteur des traditions Kamilaroi et les universitaires Brian Martin et Bradley Webb pour évoquer les arbres gravés (dendroglyphes), leurs significations et leur place dans les traditions aborigènes, les questions de continuité des pratiques culturelles aborigènes et la place prise par les musées dans la conservation et la connaissance de ces oeuvres.

La conférence sera animée par Roberta Colombo Dougoud, conservatrice de la collection Océanie du MEG.

 

Contexte :

Les arbres gravés étaient principalement des indications de lieux de sépulture ou de cérémonies d'initiation (Bora). La pratique s'éteignit dans les dernières années du 19ème siècle. De nombreux arbres furent coupés, entre les deux guerres mondiales, par les colons et revendus à des collectionneurs ou des musées  sans l'autorisation des communautés aborigènes. Seuls certains arbres gravés subsistent dans la nature.  

Des artistes contemporains aborigènes dont Brook Andrew (cf. intra), en reprenant les motifs des arbres gravés dans leurs oeuvres exposées dans les plus grandes institutions à travers le monde, conjuguent ainsi un hommage à leur héritage culturel et une revendication des communautés à obtenir des musées et collections une restitution et un rapatriement de ces arbres.
 

Pour aller plus loin : 

- "Résident et Visiteur" Brook Andrew et Christine Barthe en conversation - Salon de lecture du Musée du Quai Branly, 21 mai 2016

Ateliers d'anthropologie / Laboratoire d'ethnologie et de sociologie comparative / La nouvelle vie numérique des archives et collections ethnographiques

Lien

- Brook Andrew : Loop. A Model of how the world operates, 2008

Museum of Contemporary Art (MCA) , Sydney, NSW 

Lien vers le site du MCA

 - Gaaguuwiya Dhawungu - Bring Back Home 

Vidéo de la communauté de Collarenebri à propos du site cérémonial Bora de Banarway

Lien Vidéo

-  Australian Arts in Focus : Indigenous Autralians : "The carved trees have a spirit’: Kamilaroi fight to repatriate sacred 800-year-old trunks", The Guardian - 11 decembre 2021 (Brook Andrew, Brian Martin, Ros McGregor)

Article Guardian

- Australian Geographic :  "Carved Trees bring indigenous history to life"

Article Australian Géographic

- "Carved Trees - Aboriginal Cultures of Western New South Wales"

Australian National Botanic Gardens - Center for Australian National Biodiversity Research

Lien document PDF

 

 

Musée Ethnographique de Genève 

Boulevard Carl-Vogt 67 

CH - 1205 Genève 

Suisse

 

www.MEG.ch

Instagram : @meg.geneve

 

 

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31 août 2021 2 31 /08 /août /2021 08:52

🇫🇷
Toute l’équipe de la galerie Arts d’Australie • Stéphane Jacob est heureuse de vous convier aux expositions de la rentrée !

Retrouvez-nous du 07 au 12 septembre, à la galerie Etienne de Causans, au 25 rue de Seine 75006 Paris dans le cadre du Parcours des Mondes et du 09 au 12 septembre, sur le stand F10 d’Art Paris, au Grand Palais Éphémère - Avenue Pierre Loti, 75007 Paris

🇬🇧
The gallery Arts d' Australie • Stéphane Jacob is pleased to invite you to his new exhibitions from September 7 to 12th at 25 rue de Seine 75006 Paris: Opening on Tuesday September 7 from 11 a.m. to 9 p.m. - from Wednesday 8 to Sunday 12 September from 11 a.m. to 7 p.m. and from September 9 to 12th, on the stand F10 from Art Paris Art Fair, at the Grand Palais Éphémère - Avenue Pierre Loti, 75007 Paris
 

 

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Présentation

  • : Le blog de la galerie Arts d'Australie • Stéphane Jacob, Paris
  • : Stéphane Jacob, diplômé de l'Ecole du Louvre, spécialiste de l'art australien contemporain, expert C.N.E.S. en art aborigène, a créé en 1996 la galerie Arts d'Australie · Stephane Jacob en France à Paris dans le XVIIe arrondissement. Expert en art aborigène. Membre de la Chambre Nationale des Experts Spécialisés en Objets d’Art et de Collection (C.N.E.S.) - Membre du Comité Professionnel des Galeries d'Art - Officier honoraire de l’Ordre d’Australie Retrouvez-nous sur www.artsdaustralie.com
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