Retrouvez les photographies du stand 111A de la galerie Arts d’Australie • Stéphane Jacob, Paris en cliquant ici.
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Retrouvez les photographies du stand 111A de la galerie Arts d’Australie • Stéphane Jacob, Paris en cliquant ici.
Dans le cadre de ses "Rencontres Spectacles", le musée des Confluences a invité le 26 mars 2016 l'artiste Alick Tipoti et les "Zugubal Dancers" à l'occasion de l'exposition "Taba Naba : Australie, Océanie, arts des peuples de la mer" qui se tenait au musée océanographique de Monaco avec lequel le musée des Confluences a signé un partenariat. Cette vidéo présente les différentes performances des danseurs suivies de leur décryptage par Alick Tipoti avec la traduction de Stéphane Jacob. Le musée des Confluences a dans ses collections des oeuvres d'Alick Tipoti, artiste à la réputation internationale.
Retrouvez toutes les informations et télécharger gratuitement le catalogue sur l'oeuvre de l'artiste aborigène Abie Loy Kemarre ici.
Voir les oeuvres d'Abie Loy Kemarre
Retrouvez toutes les informations et télécharger gratuitement le catalogue sur les sculptures aborigènes Bagu ici.
Retrouvez toutes les informations et télécharger gratuitement le catalogue ici.
La galerie Arts d'Australie • Stéphane Jacob vous reçoit jusqu'au dimanche 11 septembre de 11h à 20h (entrée libre)
à la galerie Seine 51 (51 rue de Seine, Paris 6)
pour vous présenter sa nouvelle exposition : "My Country" dédiée à l'art aborigène.
Voir une sélection des oeuvres exposées
Le samedi 10 septembre à 17h, Jane Raffan présentera le catalogue qu'elle a écrit sur les Bagu pour les éditions Arts d'Australie • Stéphane Jacob à l'occasion de l'exposition
"TABA NABA : Australie, Océanie, Arts des peuples de la mer"
au musée océanographique de Monaco
jusqu’au 30 septembre 2016.
jusqu'au 30 septembre 2016
Musée océanographique de Monaco
Retrouvez ici tous les articles de presse et vidéos portant sur cette exposition (Beaux-Arts magazine, Point de Vue, Connaissance des Arts, Le Parisien, Télématin, Nice Matin, Monaco Matin, The Australian, etc.).
Site dédié à l'exposition (photos des oeuvres, publications, guide de l'exposition, etc.)
Texte : Jane Raffan
Les Bagu étaient à l’origine des planchettes à feu composées de deux parties, le Bagu (corps) et le Jiman (bâtonnet). Ces objets avaient une valeur sacrée en raison des pluies diluviennes qui s’abattent régulièrement dans cette région tropicale. Ils étaient transportés au gré des déplacements par ce peuple nomade. Les femmes n’avaient pas le droit des les manipuler, seul un homme désigné par le groupe avait la charge exclusive du feu et devait faire en sorte que celui-ci ne s’éteigne jamais, car le bois environnant était la plupart du temps humide.
Outre la cuisson des aliments, le feu servait à se réchauffer, confectionner des armes et était au centre des cérémonies. Il permettait également de renforcer les liens sociaux tout comme les sources d’eau dans les zones arides.
Les Aborigènes du Queensland donnèrent à ces planchettes une forme anthropomorphe en hommage à l’esprit du feu – Chikka-bunnah – qui, selon la légende, lançait des bâtons (jiman) en flamme à travers le ciel. Si autrefois on utilisait exclusivement le bois pour les réaliser, les artistes de ce centre d’art qui expérimentent sans cesse de nouvelles techniques ont réalisé à l’occasion de « Taba Naba : Australie, Océanie, arts des peuples de la mer », au musée océanographique de Monaco, des sculptures en utilisant des matériaux collectés dans les environs de leur communauté.
Malgré les distances qui séparent les nombreux peuples aborigènes et leurs différences culturelles, ceux-ci sont unis par une même capacité à créer des oeuvres éminemment contemporaines à partir d’un substrat religieux dont les origines remontent à plusieurs millénaires.
Voir ce catalogue en ligne (Pdf)
Voir la page dédiée aux oeuvres créées pour le musée océanographique de Monaco
« Ocean Life - Installation de sculptures en filets de pêche Ghost Nets » regroupe plus de trente oeuvres représentant des animaux marins que l’on retrouve souvent piégés dans des filets de pêche abandonnés ou perdus volontairement : tortues, requins, dugongs, crocodiles, baleines.
Ces filets également appelés « filets fantômes » ou « ghost nets » sont à la base d’un mouvement artistique permettant de prendre conscience des conséquences catastrophiques causées par cette pollution, non seulement sur l’environnement marin mais également sur les moyens de subsistance des peuples de la mer. Pour ces communautés, nombre de ces animaux ont une valeur totémique.
La pollution des océans met ainsi en danger la culture de ces peuples.
Profitez-en pour découvrir ou redécouvrir les collections exceptionnelles d'art aborigène du musée.
Avant ou après votre visite, montez en haut de la Tour Eiffel et admirez, sur le toit du musée, l'extraordinaire "Rêve du Barramundi" de Lena Nyadbi : voir cette oeuvre
Stéphane Jacob est heureux d'accompagner le Musée depuis sa création par sa contribution à la Société des Amis et au Cercle Levi-Strauss.
Si vous aussi vous souhaitez apporter votre soutien au musée, devenez Ami ! + d'info