Vous pourrez lire ici l'article écrit par Bérénice Geoffroy-Schneiter sur la nouvelle exposition de la Fondation Opale. Créée par Bérangère Primat, cette fondation installée à Lens (Suisse) est un musée dédié à l'art aborigène où le public peut admirer les oeuvres des plus grands artistes aborigènes australiens.
Art aborigène, Grand Palais, stand B27. 13-17 septembre 2019
Stéphane Jacob-Langevin AM, expert en art aborigène et officier honoraire de l’Ordre d’Australie, présente sur le stand B27 une sélection d'oeuvres de qualité muséale créées par des artistes aborigènes et insulaires du détroit de Torres (Queensland).
Après avoir dressé le portrait de Stéphane Jacob-Langevin, Art Passions (revue suisse d'art et de culture) vient de publier un post pour annoncer la participation de la galerie Arts d’Australie • Stéphane Jacob au Parcours des Mondes ainsi qu'à la Biennale de Paris ce mois-ci.
BIENNALE PARIS
Grand Palais - Paris
Du vendredi 13 au mardi 17 septembre 2019
Stand B27
Ouvert tous les jours de 11 h à 22 h, excepté le mardi 17 de 12 h à 20 h. www.labiennaleparis.com
Dans le cadre de « Un Dimanche à la Galerie » organisé chaque année par
le Comité Professionnel des Galeries d’Art, Stéphane Jacob-Langevin, expert en art aborigène, vous propose de découvrir "Le parcours des Rêves", sa nouvelle exposition qu'il présente à la galerie Etienne de Causans.
L'occasion pour le public de découvrir une collection qui regroupe des oeuvres d'artistes aborigènes et insulaires du détroit de Torres (Queensland).
« Un Dimanche à la Galerie »
Dimanche 15 septembre 2019
11h - 19h Galerie Etienne de Causans
25 rue de Seine 75006 Paris
Entrée libre
Desert Painters of Australia Gagosian, Beverly Hills, Los Angeles
Jusqu'au 6 septembre 2019
La galerie Gagosian propose une exposition itinérante d'oeuvres d'art aborigène contemporain provenant des collections de la Kluge-Ruhe Aboriginal Art Collection (Université de Viriginie - USA) ainsi que de la Collection de l'acteur Steve Martin et de sa femme, Anne Stringfield.
Le public a déjà pu admirer ces peintures abstraites d’artistes aborigènes de grand renom (Emily Kame, Warlimpirrnga TJAPALTJARRI, George TJUNGURRAYI, Bill Whiskey TJAPALTJARRI, Ronnie TJAMPITJINPA, etc.) dans sa galerie new-yorkaise.
Cette exposition est maintenant présentée à la galerie Gagosian de Beverly Hills.
Pour ceux qui ne pourront pas y aller, vous pouvez visionner ici (en anglais) la conversation publique qui a eu lieu à New York entre l'anthropologue Fred Myers et les historiens de l'art Margo Smith et Henry Skerritt* le 21 mai 2019.
* : Henry Skerritt a écrit pour le compte des éditions Arts d’Australie • Stéphane Jacob, "Nyilyari Tjapangati : Vivre le Rêve / Living the Dream". + d'informations sur ce livre
Originaire de la communauté de Yuendumu dans le Désert Central, Elizabeth Katakarinja représente avec cette toile le Rêve (Jukurrpa) de la Chenille (Jajutuma) qui est associé à Wapurtali (Mt. Singleton), un lieu sacré situé à l’ouest de Yuendumu.
La légende dit qu’au Temps du Rêve - le temps de la Création pour les Aborigènes - un ancêtre chenille se battit violemment avec l’ancêtre Yarla (pomme de terre du bush). On n’en sait pas plus sur cette légende dont les détails ne sont connus que des initiés et permettent aux plus jeunes d’apprendre, entre autres, à reconnaître les espèces comestibles et savoir où les trouver.
Les ondulations formées sur la toile par l’accumulation habile des multiples pointillés forment des lignes qui symbolisent les déambulations de l’ancêtre et de ses semblables à travers le désert, mais également le mouvement des dunes.
Ce style est d’ailleurs qualifié de pointilliste (ou dot-painting en anglais) et s'inspire des peintures sur sol traditionnellement réalisées à l'occasion de cérémonies rituelles. Les cercles concentriques représentent quant à eux différent sites sacrés, notamment Wapurtali, au centre.
Connaissance des Arts publie un hors-série sur la collection exceptionnelle de près de 800 oeuvres de la Fondation Opale fondée par Bérangère Primat.
Bien que le terme « art aborigène » recouvre de nombreux styles et peuples différents, une oeuvre aborigène évoque généralement une légende - ou dreaming - à laquelle se rattache un site sacré. Bien souvent, des ancêtres s’y sont arrêtés afin de s’y reposer mais aussi dans le but d’y célébrer une cérémonie. En peignant un Dreaming qui lui a été légué par ses aïeux, l’artiste ne se contente pas de réaliser une oeuvre mais également de célébrer la terre à laquelle il appartient. Les artistes aborigènes ont d’ailleurs l’habitude de dire que « Ne pas peindre sa terre, c’est la laisser mourir ».
La lecture des textes écrits par Bérénice Geoffroy-Schneiter donneront aux amateurs des pistes qui leur permettront de mieux comprendre ces oeuvres dans lesquelles l’art est l’expression du sacré.
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Le blog de la galerie Arts d'Australie • Stéphane Jacob, Paris
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Stéphane Jacob, diplômé de l'Ecole du Louvre, spécialiste de l'art australien contemporain, expert C.N.E.S. en art aborigène, a créé en 1996 la galerie Arts d'Australie · Stephane Jacob en France à Paris dans le XVIIe arrondissement. Expert en art aborigène.
Membre de la Chambre Nationale des Experts Spécialisés en Objets d’Art et de Collection (C.N.E.S.) -
Membre du Comité Professionnel des Galeries d'Art -
Officier honoraire de l’Ordre d’Australie
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