L’art tiwi trouve son inspiration dans les peintures corporelles cérémonielles réalisées à l’occasion des cérémonies funéraires appelées “Pukumani”. Elles sont pratiquées auprès de la tombe du défunt environ six mois après le décès de celui-ci. Elles marquent la fin de la période de deuil et permettent de lever les nombreux tabous relatifs à cette mort. Les participants se peignent alors le corps de motifs : les Jilamaras. Ceux-ci se transmettent de génération en génération. Kitty Kantilla (c.1928/2003) a ainsi dédié sa carrière à représenter les Jilamara hérités de son père par le biais de la peinture sur sculpture, sur toile ou sur papier. Elle est considérée par ses pairs comment ayant été la première grande artiste contemporaine féminine de Tiwi. On trouve d’ailleurs ses œuvres dans les collections des plus grands musées australiens ainsi qu’en Europe :
Art Gallery of New South Wales, Sydney
Australian National Gallery, Canberra.
Musée du quai Branly-Jacques Chirac, Paris, France.
Museum and Art Gallery of the Northern Territory, Darwin
Musée des Confluences, Lyon
Aboriginal Art Museum, Utrecht
Museum of Victoria, Melbourne
National Gallery of Victoria, Melbourne
National Maritime Museum, Darling Harbour, Sydney
Art Gallery of New South Wales, Sydney
Queensland Art Gallery, Brisbane
Art Gallery of South Australia, Adelaide, etc.
Retrouvez ici un dossier complet réalisé sur Kitty Kantilla dans notre C(ART)NET DE VOYAGE n°4, p.19
Voir l'oeuvre reproduite ci-dessus sur le site de la galerie Arts d’Australie • Stéphane Jacob, expert en art aborigène auprès de la Chambre Nationale des Experts Spécialisés en Objets d'Art et de Collection (C.N.E.S.).