à l'UNIVERSITÉ DE GENÈVE, du 8 novembre 2017 au 12 janvier 2018
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Vous retrouverez dans ce nouveau n° de Totem, la programmation riche (expositions, visites commentées, rencontres, ateliers, films, etc.) du musée d'ethnographie de Genève (MEG) ainsi que des articles de fond sur l'exposition"L'effet boomerang" pour laquelle la galerie Arts d'Australie • Stéphane Jacob a prêté de nombreuses oeuvres.
http://www.ville-ge.ch/meg/totem/totem75.pdf
A l'occasion de la soirée de présentation de l'exposition "Corail coeur de vie" le 1er juin dernier, l'artiste aborigène Sid Bruce Short Joe a prononcé un discours très émouvant sur la problématique posée par les filets dérivants qui tuent la faune marine dans le nord de l'Australie.
Lisez son discours traduit en français ici (Pdf)
Read this speech in english (Pdf)
Retrouvez les sculptures aborigènes de Sid Bruce Short Joe
Aquarium de Paris
5 Avenue Albert de Mun - jardins du Trocadéro - Paris16
Jusqu'au 15 août 2017
Retrouvez ici la page dédiée à cette exposition
La méduse est un animal zooplanctonique dérivant avec le courant qui utilise des filaments urticants pour paralyser ses proies. Apparues sur terre il y a 650 millions d’années, il existe plus de 1500 espèces de méduses. Suivant les saisons, certaines côtes australiennes regorgent de méduses tueuses qui rendent leurs eaux impropres à la baignade. L'artiste aborigène Jeannie Holroyd a choisie de représenter l'une d'entre elles avec cette oeuvre afin d'illustrer une des croyance locales. En effet, sur la terre de son peuple pousse un arbre que personne n’a le droit de couper. Si un bout en est coupé malgré tout, la mer se retrouve infestée de méduses qui rendent la pêche impossible...
La galerie Arts d’Australie • Stéphane Jacob (expert en art aborigène) organise plusieurs expositions en Europe et aux Etats-Unis dédiées au mouvement artistique des sculptures ghostnet qui interpellent le public sur la pollution des océans, notamment celle causée par les débris de filets de pêche dérivants. Retrouvez ici la page dédiée.
Voir les photographies de l'exposition inédite qui se tient à l'Aquarium de Paris
5 Avenue Albert de Mun - jardins du Trocadéro - Paris16
Jusqu'au 15 août 2017
A l’occasion de la Conférence sur les océans qui se tient aux Nations Unies à New York du 5 au 9 juin, le Bureau des affaires maritimes et du droit de la mer des Nations Unies célébrera le 8 juin 2017 la Journée mondiale des océans.A cette occasion, Stéphane Jacob est le commissaire général de l’exposition
« Australie : le défense des océans » présentée au Siège des Nations Unies, à New York
du 5 au 30 juin 2017.
Cette exposition regroupe une installation de sculptures ghostnet créées par les artistes aborigènes de la communauté de Pormpuraaw (Queensland) mises en regard avec les oeuvres (sculpture et estampes) de Brian Robinson (artiste insulaire du détroit de Torres, Queensland).
Voir le site dédié aux expositions de sculptures ghostnet visibles en Europe et aux Etats-Unis
Aquarium de Paris (jardins du Trocadéro)
5 Avenue Albert de Mun, 75016 Paris
Sid est un artiste aborigène né en 1964 non loin de Pormpuraaw (état du Queensland, Australie). Considéré par ses pairs comme un sage, Sid est respecté aussi bien pour ses connaissances érudites des légendes sacrées des différents peuples de la région que pour ses savoirs sans faille sur la faune et la flore locales.
Sid Bruce présentera au public les œuvres de l’exposition « Australie : la défense des océans » qui regroupe 28 sculptures monumentales en ghostnet réalisées à partir de débris de filets dérivant appelés « filets fantômes ».
Ces filets non biodégradables dérivent au gré des courants marins et continuent de piéger et de tuer pendant des années une faune fragilisée tout en endommageant fonds marins et récifs coralliens avant de venir s’échouer sur les plages du littoral australien.
Sid et les artistes de Pormpuraaw ont choisi de représenter des espèces dont certaines sont menacées, comme le poisson-scie qui a quasiment disparu de leur littoral, pris au piège par ces filets depuis des décennies.
Tarifs entrées : Adultes : 20,50 € Accès personnes en situation de handicap |
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www.artsdaustralie.com/ghostnet
L'artiste aborigène Michael Norman représente avec cette oeuvre un mulet. Le mulet, de son nom latin le Mugilidae, peut vivre en eau douce, il remonte les fleuves et se nourrit de vers, d’algues et de crustacés. Espèce à forte valeur commerciale. On en trouve notamment dans les eaux de la mer d'Arafura sur laquelle se trouve Pormpuraaw, la communauté où vit Michael Norman.
Voici ce qu'il dit de ce poisson : "Juvéniles, on les trouve dans les vagues près du rivage. Ils sont un excellent appât et une proie recherchée des gros prédateurs comme le barramundi. Les locaux les appellent «pop-eyes» parce que leurs grand yeux dépassent de l’eau quand ils nagent en surface. »
La galerie Arts d’Australie • Stéphane Jacob (expert en art aborigène) organise plusieurs expositions en Europe et aux Etats-Unis dédiées au mouvement artistique des sculptures ghostnet qui interpellent le public sur la pollution des océans, notamment celle causée par les débris de filets de pêche dérivants. Retrouvez ici la page dédiée.
Voir les photographies de cette exposition indédite
Jusqu'au 15 août 2017
5 Avenue Albert de Mun - jardins du Trocadéro - Paris16
Retrouvez le reportage de Natacha Harry pour Télé Matin (France 2) sur l'exposition "Corail. Coeur de vie" qui présente notamment 28 sculptures ghostnet monumentales créées par des artistes aborigènes à partir de résidus de filets de pêche.
Voir cette vidéo sur le site de Télé Matin
Voir les sculptures ghostnet sur le site de la galerie Arts d’Australie • Stéphane Jacob, Paris
Aller sur la page dédiée aux expositions des sculptures ghostnet aux Etats-Unis, à Genève, etc.