2 décembre 2012
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Sur son stand, la galerie Arts d’Australie • Stéphane Jacob vous propose d'admirer les dernières créations des plus
grands artistes aborigènes australiens contemporains.
Vous pourrez entre autres découvrir "Sandhills", une toile de 244 x 168 cm peinte par la grande Dorothy Napangardi, une artiste exceptionnelle présente notamment dans les collections du Musée des
Confluences de Lyon (en savoir plus : http://www.artsdaustralie.com/fr/Dorothy-NAPANGARDI-artiste-397.html).
"Sandhills", Acrylique sur toile, 244 x 168 cm, 2009
Voici une photo de détail de cette oeuvre envoûtante :
Art Gent / Lineart 2012
du 30 novembre au 4 décembre 2012
Stand L-106
Flanders Expo, Gand – Belgique (GPS : Adolphe Pégoudlaan, 9051 Gent)
aller sur le site du salon
Stéphane Jacob dirige la galerie Arts d’Australie • Stéphane Jacob. Expert en Art Aborigène, Membre de la Chambre Nationale des Experts Spécialisés en Objets d’Art et de
Collection (C.N.E.S.) et du Comité professionnel des galeries d'art. Co-auteur du catalogue des collections du musée des Confluences de Lyon et de l'ouvrage "La peinture aborigène" aux nouvelles Editions Scala. Signataire de la charte d’éthique australienne
Indigenous Art Code, il s’attache depuis 1996 à faire connaître l’art aborigène d’Australie.
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Artistes
1 décembre 2012
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Après avoir été présentées pour la première fois en Europe dans le cadre du Parcours des Mondes 2012 par la galerie Arts
d'Australie • Stéphane Jacob, les poteries Bagu créées par les artistes aborigènes de la communauté de Girringun, dans le Queensland, sont présentées pour la première fois en Belgique au
salon Art Gent.
Ce n’est qu’en 2009 que les artistes de Girringun ont révélé leurs oeuvres au public australien, à l’occasion de la Cairns Indigenous Art Fair, où ils ont remporté un très vif succès tant auprès
de la critique que des collectionneurs.
Les Bagu étaient à l’origine des planchettes à feu. Elles étaient traditionnellement composées de deux parties, le Bagu (corps) et le Jiman (bâtonnet). Ces objets avaient une valeur sacrée en
raison des pluies diluviennes qui s’abattent régulièrement dans cette région tropicale. Ils étaient transportés au gré des déplacements par ce peuple nomade. Les femmes n’avaient pas le droit des
les manipuler, seul un homme désigné par le groupe avait la charge exclusive du feu et devait faire en sorte que celui-ci ne s’éteigne jamais, car le bois environnant était la plupart du temps
humide. Outre la cuisson des aliments, le feu servait à se réchauffer, confectionner des armes et était au centre des cérémonies. Il permettait également de renforcer les liens sociaux tout comme
les sources d’eau dans les zones arides.
Les Aborigènes du Queensland donnèrent à ces planchettes une forme anthropomorphe en hommage à l’esprit du feu – Chikka-bunnah – qui, selon la légende, lançait des bâtons (jiman) en flamme à
travers le ciel. Si autrefois on utilisait exclusivement le bois pour les réaliser, les artistes de ce centre d’art qui expérimentent sans cesse de nouvelles techniques ont récemment choisi
d’utiliser la glaise pour s’exprimer. C’est ainsi que les femmes ont eu le droit d’en fabriquer à leur tour.
Voir toutes les céramiques Bagu présentées à Art Gent
Venez découvrir ces oeuvres sur le stand L-106 de la galerie Arts d'Australie • Stéphane Jacob.
Art Gent / Lineart 2012
du 30 novembre au 4 décembre 2012
Stand L-106
Flanders Expo, Gand – Belgique (GPS : Adolphe Pégoudlaan, 9051 Gent)
aller sur le site du salon
Stéphane Jacob dirige la galerie Arts d’Australie • Stéphane Jacob. Expert en Art Aborigène, Membre de la Chambre Nationale des Experts Spécialisés en Objets d’Art et de
Collection (C.N.E.S.) et du Comité professionnel des galeries d'art. Co-auteur du catalogue des collections du musée des Confluences de Lyon et de l'ouvrage "La peinture aborigène" aux nouvelles Editions Scala. Signataire de la charte d’éthique australienne
Indigenous Art Code, il s’attache depuis 1996 à faire connaître l’art aborigène d’Australie.
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23 juillet 2012
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Walter Brown JANGALA, "Yumari Jukurrpa - Rêve de Yumari", acrylique sur toile, 122 x 91 cm, Yuendumu, 2009
Jeune artiste émergeant de la communauté de Yuendumu, Walter Brown fait montre d’un grand talent dans cette
oeuvre qui évoque le site sacré de Yumari, lieu d’une union interdite entre un homme du clan Japaljarri et une femme du clan Nangala.
Les cercles concentriques qui s’étalent sur la toile symbolisent les nombreux trous d’eau que l’on trouve dans les rochers de Yumari. Les lignes symbolisent les chemins qui relient ces trous
d’eaux et qui furent parcourues par les ancêtres au Temps du Rêve. Ce périple est évoqué à l'aide de motifs simples (lignes et cercles) mais savamment combinés qui représentent, vues de
haut, les itinéraires qu’il faut encore aujourd’hui suivre pour faire vivre la Terre. L’œuvre dessine ainsi une véritable carte initiatique du pays.
Voir des détails de cette oeuvre sur notre site.
Stéphane Jacob dirige la galerie Arts d’Australie • Stéphane
Jacob. Membre de la Chambre Nationale des Experts Spécialisés en Objets d’Art et de Collection (C.N.E.S.), co-auteur du catalogue des collections du musée des Confluences de Lyon et
signataire de la charte d’éthique australienne Indigenous Art Code, il s’attache depuis 1996 à faire connaître l’art et les
artistes contemporains d’Australie.
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10 juillet 2012
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Geraldine Granites Napangardi, "Mina Mina Jukurrpa - Ngalyipi", acrylique sur toile, 76 x 46 cm,
Warlukurlangu, 2010
Vivant à Yuendumu depuis sa plus tendre enfance, Geraldine Granites Napangardi rend hommage à travers
son œuvre aux mythes de son peuple. Ici c’est le site sacré de Mina Mina qui est évoqué.
Les petits traits qui entourent les motifs en forme d’étoile insufflent à cette toile une joie et une vigueur qui ne sont pas sans rappeler les oeuvres de Keith Haring.
Comme la plupart des artistes du Désert Central, Geraldine Granites a recourt au "dot painting", ou pointillisme, qui s'inspire des peintures sur sol traditionnellement réalisées à
l'occasion de cérémonies rituelles. L’effet vibratoire qui en résulte donne l’idée même de la vie et rappelle que pour les Aborigènes, le Temps du Rêve n’appartient pas au passé, mais qu’éternel
présent dont l’art et les rites religieux assurent la permanence, il est avant tout création continue et énergie.
Voir des détails photographiques de l'oeuvre sur notre site Internet.
Stéphane Jacob dirige la galerie Arts d’Australie • Stéphane
Jacob. Membre de la Chambre Nationale des Experts Spécialisés en Objets d’Art et de Collection (C.N.E.S.), co-auteur du catalogue des collections du musée des Confluences de Lyon et
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6 juillet 2012
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Dymphna KERINAUIA, "Kayimwagakimi jilamara", Pigments naturels sur toile, 90 x 70 cm, 2005
Originaire de l’île de Melville, au large de la côte septentrionale de l’Australie, Dymphna Kerinauia s’est inspirée pour cette toile des peintures dont les Tiwis de cette région se couvrent le
corps pour accomplir les actes les plus sacrés de leur culte.
Mélange de lignes et de points réalisés à l’aide de pigments naturels (ocre rouge, kaolin, charbon de bois), les dessins ainsi réalisés fonctionnent comme un code en liaison avec les histoires du
Temps du Rêve qu’ils évoquent de manière mystérieuse mais renvoyant à peu près toutes au Grand Ancêtre Purukuparli, inventeur des rites tiwis.
Voir des détails de l'oeuvre sur notre site Internet
Stéphane Jacob dirige la galerie Arts d’Australie • Stéphane
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5 juillet 2012
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Lily Mindindil KARADADA, "Wandjina - le Faiseur de Pluie", Pigments naturels sur toile, 80 x 160 cm,
1996
Originaire de la région des Kimberleys au Nord-Ouest de l'Australie, Lily Karadada évoque dans cette œuvre
les Grands Ancêtres Wandjina. Pour les aborigènes, ces divinités-oiseaux sont des esprits de la pluie venus du large qui assurent la fertilité des territoires qu'ils protègent.
Au Temps mythique du Rêve où l'Australie fut créée, deux enfants de la région de Turkey Creek auraient capturé un esprit Wandjina. L'ayant fait tournoyer dans les airs, ils le projetèrent au loin
et des plumes du Wandjina leur restèrent dans la main. Pour se venger, le Wandjina se transforma en épais nuage et, aidé du Serpent-Arc-en-ciel, déclencha un terrible cyclone qui emporta les deux
enfants irrespectueux. Depuis cette époque, le caractère bienveillant des esprits Wandjina se double donc d'un aspect destructeur. C'est d'ailleurs pour conjurer celui-ci que les aborigènes
représentent les Wandjina sans bouche : les ouragans sont en effet censés naître de leur bouche.
A l'origine, les esprits Wandjina étaient représentés sur la parois de rochers ou de grottes sacrées. Les aborigènes les transposèrent ensuite sur écorce, joignant aux images de Wandjina celles
de personnages, d'animaux et d'objets liés à tel aspect de la légende des Wandjina ou à tel aspect de leur culte.
Vous pouvez voir cette oeuvre avec des détails photo sur notre site Internet en cliquant ici.
Stéphane Jacob dirige la galerie Arts d’Australie • Stéphane
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artistes contemporains d’Australie.
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2 juillet 2012
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Tess Ross NAPALTJARRI, "Wardapi Jukurrpa - Yarripurlangu", Acrylique sur toile, 152 x 76 cm, Warlukurlangu Artists, 2011
Originaire de la communauté de Yuendumu, Tess Ross Napaltjarri nous présente avec cette toile sa propre vision
très colorée du Rêve du Varan. Au Temps du Rêve, alors qu’un groupe de femmes Warlpiri étaient assises en cercle, un homme Japangardi, Wamaru, de la région du Mont Theo s’approcha d’elles. Il
voulait prendre une des femmes du groupe, Yurlkurinyi, alors qu’elle n’était pas compatible avec son clan. Il alla faire l’amour avec elle sur une colline qui devint alors jaune et blanche.
Lui-même et toutes les femmes se transformèrent en varans, ou Wardapi.
C'est exactement le même thème qui est traité dans la toile ci-dessous, pourtant l'artiste nous offre une oeuvre tout à fait différente, montrant ainsi la prodigieuse créativité des peintres
aborigènes qui sans cesse renouvellent leur mode d'expression.
Vous pouvez admirer ces deux oeuvres à la galerie Arts d’Australie • Stéphane Jacob - expert en art aborigène - signataire de la
charte d’éthique australienne Indigenous Art Code
Tess Ross NAPALTJARRI, "Wardapi Jukurrpa - Yarripurlangu", Acrylique sur toile, 122 x 76 cm, Warlukurlangu Artists, 2011
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16 avril 2012
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3 avril 2012
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Proche parente des femmes artistes qui ont fait la renommée de l'école d'Utopia - Ada Bird Petyarre, Gloria Petyarre, Kathleen Petyarre et Emily Kame Kngwarreye -, Abie Loy Kemarre est née en 1972 (ou 1974) au cœur du désert australien dont elle propose depuis
1994 les superbes évocations colorées. Cette salle en présente une sélection.
Comme on le sait, Utopia fut d'abord une coopérative de batik dont les animatrices décidèrent dans les années 1970 de reproduire sur toile les motifs traditionnels qu'elles réalisaient déjà pour
leur travail d'impression sur soie et c'est par ces femmes qu'Abie Loy fut
initiée à la peinture – et aux secrets des rêves nourrissant cette peinture.
De l'art aborigène contemporain, les occidentaux perçoivent en effet avant tout les effets esthétiques et l'œuvre d'Abie Loy témoigne bien de toutes ces qualités qui font une grande artiste :
force de la composition, maîtrise des formes, sûreté du dessin à main levée, qualité des couleurs, subtilité de leur application sur la toile.
Mais pour des artistes comme Abie Loy, cette perfection doit tout à son substrat
religieux de célébration : de la terre australienne, de ceux qui l'ont créée, des exploits dont ils ont laissé le souvenir aux êtres humains - charge à eux de les commémorer dans des cérémonies
où la danse, le chant, la peinture (initialement sur sol), se conjuguent en un hymne total.
Ici, peindre est donc autant un acte de foi que la recherche de la qualité plastique la plus grande car le beau et l'utile (ou l'efficace religieux) sont les deux faces d'un même acte qui fait
exister l'objet, le site ou les êtres représentés, pour qu'ils témoignent de l'éternel présent de ce mouvement de création qu'on a appelé le Dreamtime – ou Temps du Rêve.
Son travail tout à fait remarquable explique sa présence dans la plupart des collections privées et publiques australiennes ainsi que dans plusieurs collections publiques au niveau international
notamment celle du très prestigieux Bridgestone Museum of Art de Tokyo (Ishibashi Foundation) ou du Musée des Confluences à Lyon où la galerie Arts
d’Australie • Stéphane Jacob a fait entré une de ses oeuvres utilisée d'ailleurs pour illlustrer la couverture du livre consacré aux collections australiennes contemporaines du Musée des confluences.
Vous pourrez voir sur notre site - entre autres - les nouvelles oeuvres qu'Abie Loy a peintes en 2012.
Abie Loy KEMARRE, "Awelye", acrylique sur toile, 122 x 122 cm, 2012
Arts d’Australie • Stéphane Jacob - expert en art aborigène - signataire de la charte d’éthique australienne Indigenous Art Code
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27 janvier 2012
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Dans cette toile le grand Paddy Stewart retranscrit une cérémonie religieuse encore pratiquée aujourd'hui qui a pour but de prévenir les membres de son clan des
dangers d'une relation amoureuse illicite. La légende raconte qu'au Temps du Rêve, un homme séduisit une femme qui lui était interdite du fait de lois claniques. En guise de punition, les deux
amants furent transformés en deux rochers que l’on peut voir aujourd’hui sur le site de Ngarlu.
Les formes en « U » que l’on retrouve au centre de la toile représentent les participants de la cérémonie pendant laquelle on rejoue les épisodes du mythe. Les
quatre étranges motifs placés en étoile évoquent des fuseaux sur lesquels sont enroulées des cordelettes de cheveux humains que l’on fait tourner tout en chantant et en dansant.
Arts d'Australie • Stéphane Jacob. Expert CNES en art aborigène australien.
Signataire de la charte d’éthique australienne Indigenous Art Code
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