Angela Kelly NANGALA, "Men Hunting Dreaming", Acrylique sur toile, 150 x 120 cm, 2018
Originaire de Lajamanu (Grand Désert central), l'artiste aborigène Angela Kelly NANGALA illustre avec cette peinture le “Rêve des Hommes qui chassent”.
Ce Rêve est célébré encore aujourd’hui dans le cadre de cérémonies initiatiques au cours desquelles on enseigne aux jeunes hommes la chasse traditionnelle qui consistait à allumer des feux et faire le guet.
Les proies étaient ensuite tuées à l’aide de boomerangs et de lances que l’on retrouve peints sur la toile à côté des propulseurs à lance, des boucliers, des coolamons (récipients en bois) qui entourent les participants aux cérémonies eux-mêmes représentés par des formes en “U”.
Cette oeuvre sera présentée à Art Elysées 2018 sur le stand 105A, du 12 au 22 octobre 2018.
Retrouvez cette oeuvre et bien d'autres sur le site de Stéphane Jacob, expert en art aborigène, membre de la Chambre Nationale des Experts Spécialisés en Objets d'Art et de Collection (C.N.E.S.).
La galerie Arts d'Australie • Stéphane Jacob marquera sa 11ème participation à Art Elysées par une nouvelle sélection d’oeuvres d'art aborigène et du détroit de Torres. Certains artistes présentés seront exposés en Europe pour la première fois... Ce sera le cas notamment de Barbara Long NGWARRAYE.
Art Elysées Art & Design Avenue des Champs-Elysées / Paris 8 Stand 105A
La galerin Perrotin présente une exposition de Laurent Grasso jusqu'au 8 ocotbre 2018. Le visiteur peut y voir entre autres "Otto", une vidéo réalisée à l’invitation de la 21e Biennale de Sydney (2018), tournée en novembre 2017 dans le désert australien, sur des sites sacrés des environs de la communauté de Yuendumu.
Vous pouvez lire ici l'excellent article de Stéphane Renault (Télérama) qui a rencontré l'artiste.
Laurent GRASSO OttO, solo show Galerie Perrotin, Paris 06 septembre - 06 octobre 2018
Le musée La Grange propose une nouvelle fois une très belle exposition centrée sur les arts indigènes australiens (aborigène & insulaire du détroit de Torres).
Le visiteur pourra avoir un aperçu de la riche collection du musée qui s'attache à présenter depuis ses débuts les nombreux styles d'arts australiens qui ne se limitent pas au célèbre pointillisme (ou dot painting) créé par les artistes du désert.
Vous pourrez ainsi voir des sculptures ghostnet, des peintures de la communauté de Lockhart River, des estampes provenant du détroit de Torres, des oeuvres d'artistes Tiwi, des peintures sur écorce, etc.
Retrouvez ici les photographies de la dernière exposition de Stéphane Jacob - expert en art aborigène - à la galerie de Causan (26 rue de Seine - Paris 6) à l'occasion de sa nouvelle participation au Parcours des mondes à St-Germain-des-Prés.
Ouverture du mercredi 12 au dimanche 16 septembre de 11 h à 20 h
Visionnez le reportage de France ô sur le Bourgogne Tribal Show
Bourgogne Tribal Show, un salon d'art tribal sur France ô
France ô a présenté dans son émission "Info Soir" un reportage sur le Bourgogne Tribal Show.
Retrouvez ici ce reportage à 18'50 ainsi qu'une interview de Stéphane Jacob (spécialiste de l'art aborigène) qui présentait dans cette foire des oeuvres contemporaines aborigènes mais aussi des objets d'art anciens.
"Orphan Dreaming" de Simeon Garnawulu Manakgu (à gauche) et "Rêve du varan" de Kara Ross NAPANGARDI
La galerie Arts d’Australie • Stéphane Jacob (expert en art aborigène) est fière d'avoir facilité une nouvelle fois l'intégration d'oeuvres aborigènes dans les collections du Musée des Arts d’Afrique et d’Asie de Vichy.
Elles sont présentées au public dans le cadre de l’exposition « DRAGON » jusqu’au 31 octobre 2018.
Musée des Arts d’Afrique et d’Asie 16 av. Thermale – 03200 Vichy 04 70 97 76 40 Site
Originaire de la communauté de Yuendumu dans le Désert Central, Maria Brown NAMPIJINPA représente avec cette toile le Rêve de Pamapardu, ou “Fourmi Volante” en dialecte Warlpiri.
Ces insectes vivent dans des fourmilières géantes (Mingkirri) qui sont submergées par l’eau à la saison des pluies. C’est alors que les ailes des fourmis poussent, leur permettant de voler avec leur reine vers d’autres contrées où elles pourront bâtir à nouveau d’autres fourmilières. Lorsqu’elles ont trouvé leur nouvel habitat, leurs ailes tombent. Ces fourmis sont mangées par les varans et les lézards mais également par les femmes aborigènes qui les apprécient beaucoup pour leur goût sucré.
La connaissance intime des mythes du Temps du Rêve - le temps de la Création pour les Aborigènes - n’étant accessible qu’à la suite d’une série de cérémonies religieuses, Maria Brown n’a pas souhaité commenter son oeuvre. Néanmoins, on sait que pour cette histoire précise, les cercles concentriques sont utilisés pour représenter des nids de termites ainsi que des réservoirs naturels d’eau, alors que les petits points qui les entourent créent des formes évoquant les ailes des insectes.
Cette oeuvre sera exposée au Bourgogne Tribal Show
Les œuvres de Damien Hirst de la série «the Veil series » ont provoqué beaucoup d’émotion dans le milieu de l’art aborigène.
En effet, l’artiste britannique, représenté par la Galerie Gagosian, a présenté en mars 2018 un ensemble de vingt-quatre toiles pointillistes qu'il a peintes en 2017. Si ces motifs évoquent d’après Damien Hirst des influences du Post Impressionnisme, mis au point par Seurat, Signac ou Bonnard, leur ressemblance avec les œuvres de l’artiste aborigène Emily Kame Kngwarreyeest plus que troublante.
Une oeuvre de Damien Hirst peinte en 2017 (à gauche) et une oeuvre d'Emily Kame peinte en 1991 (à droite)
C’est pour cela que des artistes de la communauté d’Utopia, dont Barbara Weir, proche parente d’Emily, se sont récemment indignées de la proximité des styles. Difficile d’être en désaccord avec elles lorsque l’on compare les dernières œuvres de Damien Hirst avec celles d’Emily ou bien encore celles de Polly Kngale. Quand en plus de cela on sait qu’une œuvre de 8 mètres de long peinte par Emily a été exposée à la Royal Academy de Londres en 2013 et que sa réputation à l’internationale n’est plus à faire….
Néanmoins, tout utilisateur d’internet se voit inondé de milliers d’images tout au long de l’année qui entrent dans son inconscient et influencent son ressenti et son humeur sans qu’il s’en rende compte. De même, tout créateur se voit forcément lui-même influencé par ce flot d’image sans forcément s’en rendre compte...
Il est malgré tout difficile de ne pas comprendre l’émotion suscitée par cette affaire chez les membres de la communauté d’Utopia pour qui une oeuvre n’est pas simplement appréciée pour sa qualité esthétique mais également – et avant tout – pour l’histoire sacrée qu’elle représente et qui est la propriété inaliénable du membre d’un groupe familial.
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Le blog de la galerie Arts d'Australie • Stéphane Jacob, Paris
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Stéphane Jacob, diplômé de l'Ecole du Louvre, spécialiste de l'art australien contemporain, expert C.N.E.S. en art aborigène, a créé en 1996 la galerie Arts d'Australie · Stephane Jacob en France à Paris dans le XVIIe arrondissement. Expert en art aborigène.
Membre de la Chambre Nationale des Experts Spécialisés en Objets d’Art et de Collection (C.N.E.S.) -
Membre du Comité Professionnel des Galeries d'Art -
Officier honoraire de l’Ordre d’Australie
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