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Art Paris Art Fair 2017 : Stéphane Jacob commente une oeuvre exceptionnelle d'Abie Loy Kemarre sur son stand au Grand Palais.
Visonnez cette vidéo tournée par "Achetez de l'Art".
Des oeuvres exceptionnelles d'Abie Loy Kemarre seront visibles ainsi que d'autres toiles et sculptures d'artistes aborigènes contemporains à Art Paris Art Fair 2017.
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Voir une sélection d'oeuvres aborigènes présentées à Art Paris
Suite de notre post sur la collection Kaplan & Levi où nous vous apprenions que ces deux collectionneurs américains passionés d'art aborigène avaient fait dont de huit toiles au Metropolitan Museum de New York.
Une de ces toiles est une oeuvre d'Abie Loy Kemarre. Proche parente des femmes artistes qui ont fait la renommée de l’école d’Utopia - Ada Bird Petyarre, Gloria Petyarre, Kathleen Petyarre et Emily Kngwarreye – et membre comme elles du clan Anmatyerr, Abie Loy est née en 1972 dans cette communauté située, au cœur du désert australien, à 275 kms au nord-est d’Alice Springs.
Elle a commencé à peindre en 1994 sur les conseils de sa grand-mère, la célèbre Kathleen Petyarre, qui l’a guidée dans ses premiers travaux, inspirés des « rêves » dont elle est la gardienne rituelle : principalement celui de la “ poule du bush ” (Bush Hen Dreaming) - en fait un volatile assez proche de la dinde et qui, comme beaucoup d’animaux en Australie, a une valeur totémique pour certains clans aborigènes - et celui de la “ Bush Leaf ” dont cette toile est la célébration.
Abie Loy Kemarre a, en effet, rapidement acquis une manière propre qui rend son travail tout à fait remarquable et explique certainement le nombre et le succès de ses expositions personnelles ou collectives en Australie tout d’abord depuis 1997 (Perth, Brisbane, Adélaïde, Melbourne ou Sydney) mais aussi aux USA (Miami, Seattle), en Indonésie ou encore en Europe (Allemagne, Espagne, France) et, d’autre part, sa présence dans la plupart des collections privées et publiques australiennes
Nous sommes fiers d'avoir fait découvrir en France son travail et d'avoir facilité l'entrée d'une de ses toiles monumentales dans les collections du musée des Confluences à Lyon. Cette oeuvre a d'ailleurs été utilisée pour illustrer la couverture du livre "Aborigenes. Collections australiennes contemporaines du Musée des Confluences (Lyon)" co-écrit par Wally CARUANA, Barbara GLOWCZEWSKI, Pierre GRUNDMANN, Stéphane JACOB, Jessica de LARGY HEALY, Arnaud MORVAN.
Une autre œuvre d'Abie Loy a également illustré la couverture du catalogue de l’exposition événement "Ancestral Modern. Australian Aboriginal Art » qui a eu lieu au Seattle Art Museum, en 2012 aux Etats-Unis.
Nous avions également invité Abie Loy et sa grand-mère en 2010 pour le Parcours des Mondes (voir photos) avant qu'elles n'aillent en résidence d'artiste à Daoulas à l'occasion de l'exposition "Grand Nord-Grand Sud. Artistes Inuits et Aborigènes", à l'Abbaye de Daoulas (Bretagne) montée en collaboration avec le musée des Confluences. Une vidéo avait été tournée à cette occasion montrant ces deux artistes en train de peindre (visionner la vidéo ici).
Les éditions Arts d'Australie • Stéphane Jacob ont ensuite publié le premier catalogue monographique sur son oeuvre : "Abie Loy Kemarre : Abstraction Lyrique", co-écrit par Jane Raffan et Stéphane Jacob. + d'info sur ce livre
Lire sur le site du MET l'annonce de l'arrivée de huit peintures aborigènes.
Pour fêter les vingt ans de sa création, la galerie Arts d'Australie • Stéphane Jacob (expert en art aborigène) participe à la 20ème édition de St-Art, stand E05.
Dans le cadre de cette manifestation dédiée à l'art, la Galerie Arts d’Australie • Stéphane Jacob fera un focus sur les artistes aborigènes australiens du désert central et du détroit de Torres (Queensland). Vous pourrez notamment retrouver sur son stand des oeuvres majeures d’Abie Loy KEMARRE, Alick TIPOTI - qui a conçu une œuvre monumentale de 590 m2 sur la terrasse du musée océanographique de Monaco - et des œuvres des artistes du mouvement Ghost Net qui ont réalisés une installation monumentale pour le même musée.
Margaret Levi & Robert Kaplan ont constitué au fil des années l’une des plus grande collection privée d’art aborigène aux Etats-Unis.
C’est en 1984 que Margaret Levi, originaire de Seattle, est invitée par la Research School of Social Sciences (Australian National University) en sa qualité de sociologue. C’est lors de ce premier voyage qu’invitée à un repas chez l’anthropologue Diane Bell (une des premières à avoir livré une étude approfondie sur les femmes aborigènes), elle découvre, accrochée au mur de son salon, une grande peinture acrylique de l'artiste aborigène Dick Leichleitner. Tombée en admiration devant cette œuvre, Margaret décide d’aller voir l’artiste à Alice Springs afin de lui commander une toile.
L'année suivante, Margaret retourne en Australie et, malheureusement, est victime d’un grave accident, renversée par une voiture. Sept ans plus tard, au bout d’un long procès, elle obtient finalement enfin des dommages et intérêts. Elle décide alors d’acheter immédiatement une peinture d’Emily Kngwarreye. Entre temps, Margaret épouse Bob et, ensemble, ils décident d’utiliser l'argent du dédommagement afin de constituer une collection de qualité muséale. Bien que l’art aborigène soit alors peu connu aux États-Unis et qu’aucun musée ne montre d’intérêt pour leur collection, Margaret et Bob continuent d’enrichir celle-ci, ne choisissant que des œuvres qui les fascinent, aidés en cela par des galeristes ou bien des directeurs de centres d’art qui repèrent pour eux les plus belles pièces.Cette collection commencée il y a plus de trente ans leur a permi d’accumuler de nombreuses pièces mais aussi des souvenirs inoubliables, comme celui de la regrettée Dorothy Napangardi. Cette artiste dont le travail les subjuguait était même venu passer « Thanksgiving » dans leur maison à Seattle, à l’occasion d’une exposition aux Etats-Unis. Bob se remémore d’ailleurs avec joie ce repas pendant lequel Dorothy leur avait fait part de ses talents de chasseuse de varan. En effet celle-ci arrivait à les stopper dans leur élan rien qu’en chantant.
Dès 1996, le Seattle Art Museum commence à exposer régulièrement des œuvres de leur collection pour créer par la suite une galerie permanente consacrée à l'art aborigène australien (la première grande galerie des Etats-Unis dédiée à cet art) grâce notamment aux généreux dons de Margaret et Bob.
La cote de l’art aborigène n’a cessé d’augmenter au fil des années, une œuvre de Clifford Possum Tjapaltjarri a d’ailleurs été vendue pour 2 millions de dollars en 2007 par la National Gallery of Australia. Dernièrement, une vente aux enchères à Londres a dépassé toutes les attentes de Sotheby’s (article ici).
Le dernier coup d’éclat en date de ces deux collectionneurs passionnés a été le don par leurs soins de huit toiles au Metropolitan Museum de New York.
L'entrée d'Abie Loy dans les collections du MET.
L'entrée de Kathleen Petyarre dans les collections du MET.
Visionner une interview filmée de Margaret Levi & Robert Kaplan
Arts d'Australie • Stéphane Jacob & Art and Tracks
Vous invitent à l'exposition
L'empreinte de l'art.
Peintures, gravures et sculptures des Aborigènes d'Australie
du 18 au 29 octobre 2016
tous les jours de 10h à 19h
Conférence de Stéphane Jacob le mercredi 26 octobre à 19h suivie d'un pot
Télécharger le communiqué de presse (+ d'info, conférences, vernissage, etc.)
Retrouvez les photographies du stand 111A de la galerie Arts d’Australie • Stéphane Jacob, Paris en cliquant ici.
Retrouvez toutes les informations et télécharger gratuitement le catalogue sur l'oeuvre de l'artiste aborigène Abie Loy Kemarre ici.
Voir les oeuvres d'Abie Loy Kemarre
Retrouvez toutes les informations et télécharger gratuitement le catalogue sur les sculptures aborigènes Bagu ici.