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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 14:57

En cliquant ici vous pourrez voir les photographies de cette belle exposition qui met en regard l'art  aborigène australien contemporain (galerie Arts d'Australie • Stéphane Jacob) et le travail de l'artiste Cooby (galerie AROA).

Nous vous rappellons que vous pouvez visiter cette exposition à l'atelier-galerie AROA les vendredis et samedis de 14h à 19h30. Pour les autres jours de la semaines, appelez pour réserver le 01 74 63 00 18 / 06 80 07 32 18.

Deux conférences d'initiation à l'art aborigène par Stéphane Jacob auront lieu les mercredis 5 et 12 octobre à 20h, vous pouvez réserver par email : mc.lefloch@aroa.fr

 

Adresse :

Galerie AROA - 8, bd d’Inkermann - 92200 Neuilly-sur-Seine

 

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Arts d'Australie • Stéphane Jacob - expert en art aborigène australien

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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 09:32

Dans le cadre de l'exposition d'art aborigène australien contemporain qui se tient actuellement à la galerie AROA, Stéphane Jacob - expert en art aborigène - fera deux conférences sur l'art aborigène les mercredis 5 et 12 octobre 2011 à 20h.

 

Adresse :

Atelier-galerie AROA - 38 bd. d'inkermann - 92200 Neully sur Seine

 

Inscription par email ou par téléphone :  01 74 63 00 18 / 06 80 07 32 18
mc.lefloch@aroa.fr

 

Lire le communiqué de presse de l'exposition

 

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(c)Monelle Baude

Je valide l’inscription de ce blog au service Paperblog sous le pseudo bobob6932

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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 14:36

Exposition d'art aborigène australien contemporain à la galerie AROA en partenariat avec la galerie Arts d'Australie • Stéphane Jacob.

du 28 septembre au 22 octobre 2011
ouvert les vendredi et samedi. POur les autres jours, appeler le 01 74 63 00 18

entrée libre

 

Galerie AROA
38 bd. d'inkermann
92200 Neully sur Seine

 

invitation-exposition-septembre-octobre-chez-AROA.jpg

 

Galerie Arts d'Australie • Stéphane Jacob, expert en art aborigène australien

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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 11:22

En partenariat avec la galerie Arts d'Australie • Stéphane Jacob, la Maison des Expositions et la Clarus galerie vont proposer à la vente des oeuvres d'art aborigène australien - contemporain et ancien.

 

du 10 au 25 septembre 2011

Lieu :

Maison des expositions et Clarus galerie
Ligny le Ribault - 45
informations : 06 37 55 76 11 / arts.sologne@orange.fr

 

 

Stéphane Jacob, expert en art aborigène

Voir le nouveau site de la galerie Arts d'Australie • Stéphane Jacob

 

Affiche-art-aborigene.jpg

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 15:03

Source : http://next.liberation.fr/culture/01012357281-les-recits-que-nona-genere

Critique | 1 septembre 2011

Les récits que Nona génère

Par HENRI-FRANÇOIS DEBAILLEUX Envoyé spécial à Rochefort

 L’artiste aborigène, passeur de légendes, est exposé à Rochefort.

Mutura Goiga - Calm Time, 2007 (eau-forte). - Dennis Nona / AAPN - Collection Musée d'Art et d'Histoire, Rochefort

En général, lorsqu’on évoque l’art aborigène australien contemporain, on pense tout de suite à ces toiles de style pointilliste, peintes par des artistes femmes et hommes, la plupart du temps avec des cotons tiges. Lorsqu’on découvre les œuvres de Dennis Nona, on sent qu’elles appartiennent à la même culture, tout en se distinguant nettement des peintures dites du désert central.

Cosmogonie. La première grande différence vient justement d’une situation géographique tout autre. Loin des terres australiennes, Dennis Nona est né en 1973 sur l’île de Badu dans le Détroit de Torres, situé entre la Nouvelle-Guinée, au nord, et l’Australie, au sud.

En conséquence, les références culturelles et cultuelles dans lesquelles il a baigné en tant qu’insulaire, sont assez éloignées de celles des autochtones du continent. Or, lorsqu’on sait l’importance de la cosmogonie, de la référence constante aux récits des ancêtres et au monde des esprits qui caractérisent la culture aborigène, on comprend l’attachement de Nona aux légendes mais à celles, naturelles pour lui, de son archipel et de l’univers marin.

On ne trouvera donc pas ici les mêmes héros et mythes fondateurs racontant l’origine de l’organisation du monde. Ni même de «Jukurrpa», ce fameux «Temps des rêves» propre aux communautés de Papunya, Alice Springs ou Yuendumu, avec le «Rêve de la fourmi à miel» ou le «Rêve du kangourou à Marnpi».

Dentelles. En revanche, ses œuvres évoquent les courants, les «vagues boxeuses», la pluie, le vent, les «surrka» (dinde sauvage), «mutluk» (oiseau), «zugngurpu» (tortue)… Elles représentent des hommes qui partaient de nuit, sur leurs canoës, chasser les dugongs, parlent du sazi, une racine spéciale qui endort les poissons, ou racontent l’histoire de Sesserae, un jeune homme qui se transforme en oiseau. A cet égard le petit catalogue édité pour l’occasion, en explicitant certaines œuvres, permet de mieux comprendre tous ces récits.

Enfin, troisième étonnement, Dennis Nona ne pratique pas la peinture, mais la sculpture et surtout la gravure. Et en ce qui concerne cette discipline, il atteint indéniablement des sommets techniques avec des pièces extrêmement travaillées qui sont de véritables dentelles ou d’autres monumentales comme Yawarr, une linogravure inouïe de six mètres de long, ou Mutuk une eau-forte de plus de cinq mètres.

La soixantaine d’œuvres rassemblées, dont une partie a été exposée à l’ambassade d’Australie à Paris au début de cette année, révèle de belle manière la profonde singularité du travail de Nona. En plus de leur force plastique, elles lui permettent de faire connaître sa culture, une dimension importante pour celui qui se voit comme un passeur d’images, d’histoires, de rêves.

L'exposition est prolongée jusqu'au 31 décembre au Musée d'art et d'histoire de Rochefort (17).

Dennis Nona Estampes & sculptures, îles du Détroit de Torres, Australie Musée d’art et d’histoire de Rochefort (17), Hôtel Hèbre de Saint-Clément. Rens. : 05 46 82 91 60. Jusqu’au 31 décembre.
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Retrouvez toute l'actu de Dennis Nona sur :
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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 13:28

 

Dindes de garde


Le travail de Dennis Nona, artiste contemporain australien, s’expose actuellement à Paris. (*NDLR à Rochefort jusqu'au 31 décembre 2011)  Natif des Îles du Détroit de Torres, entre le Cap York et la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les oeuvres de ce graveur-sculpteur nous accompagnent sur ces rives océaniennes où les ancêtres, présents en toutes choses, s’expriment encore dans le rêve des hommes et la réalité du monde.

Dindes de garde

A priori, rien ne me prédisposait à m’aventurer du côté des aborigènes d’Australie. D’abord, la perspective des vingt-quatre heures enfermée dans une carlingue volante ; ensuite l’avalanche de clichés associés au pays - du récital de didgeridoo aux tournois de boomerang, des touristes déchiquetés par des reptiles du jurassique ou des requins-marteaux, sans compter les veillées de biture dans des bars clignotants remplis d’écrans plasma où des brutes en short, rougeaudes et trapues, hurleraient des chants de stade dans un miasme de bière - tout cela, en effet, ne m’y encourageait pas. Même la curiosité d’approcher les monolithes de grès rouge sous lesquelles des visions rupestres dévoileraient leurs figures secrètes de charbon lié au sang - même cet appétit-là, pourtant insatiable, ne suffisait à mettre mon désir en route pour cette contrée lointaine.

Puis il y eut Brodzinski.
Tom Brodzinski, inculpé de meurtre pour avoir distraitement jeté son dernier mégot sur le crâne d’un retraité.
L’attentat eut lieu au début du livre de Will Self*, l’un des auteurs britanniques les plus stimulants d’aujourd’hui. S’il y est question d’une affaire démentielle où pigeon d’outre-mer, savant mégalo, blancs dégénérés et indigènes tyranniques s’empoignent pour sauver au mieux leurs intérêts, l’histoire nous emmène sur une île-continent qui ressemble fort à l’Australie. Ses nombreuses tribus et sous-clans rivaux, ses métissages embrouillés, son vieux racisme colonial et son folklore rituel, donnent le ton à ce roman survolté que seul un auteur comme Will Self est capable de pondre. Et c’est grâce à lui, grâce aux tribulations du héros dans cet univers hallucinatoire, que l’idée me vint d’aller voir de plus près de quoi l’Australie retournait.

L’occasion se présenta sous la forme d’une exposition temporaire de Dennis Nona, artiste australien dont j’avais entendu parler mais dont j’ignorais le travail. La conjonction Nona-Brodzinski, incongrue si l’on considère qu’ils sont la thèse et l’antithèse du sujet, les deux contrastes complémentaires d’une même réalité transmutés par la création artistique - cette mise en branle du cerveau droit dont personne n’a encore démonté les ressorts. Après m’être délectée de l’Océanie brodzinskienne, il me fallait un contrepoids pour retrouver l’équilibre du funambule. La chose fut entendue par le truchement de Nona.

L’artiste vient d’un îlet du bout du monde qui, à contempler ses estampes et sculptures, doit ressembler au paradis perdu de nos lointains aïeux. Quelque chose qui aurait un goût de Bounty et la température d’un bord de mer tropical qu’une brise légère, délicatement parfumée de vanille, viendrait effleurer les soirs de barbecue. Les flots auraient livré avec discernement leurs offrandes de pêche, et le large, au lointain, accueillerait pour la nuit la volée descendante d’un soleil d’orpiment. Les esprits des ancêtres, flânant dans les parages, seraient en quête d’une conscience en éveil pour lui chuchoter mémoires héroïques et recettes perdues. Des canoës constellés de motifs occultes côtoieraient des tortues et des raies pastenague dont les bonds hors de l’eau révèleraient des augures que seuls les initiés seraient à même de comprendre. Les étoiles et la lune deviendraient les témoins d’une douceur primitive à nulle autre pareille qu’un flûtiste en queue-de-pie achèverait d’illustrer d’un adagio limpide en guise de somnifère.

Sur ce, déboulerait une bestiole hystérique qu’un staccato rageur précipiterait dans mes jambes. Perché sur deux pattes de volaille ("dinde du bush", nous dit-on), le machin - un crâne humain gravé de pictogrammes - tressauterait comme un damné dans les braises de l’enfer. Un pif cyranesque à plumes de casoar rehausserait ses yeux d’aruspice étouffant un tumulte de cris suraigus. L’audace de ma présence serait annoncée au village et je palperais mes poches en vue d’une compensation. Je doute qu’un Pass Navigo ou qu’un Kiss-Cool collé dans un vieux ticket de caisse fassent l’objet d’un troc effréné de la part de mes hôtes parce que là, les enfants, finie la rigolade, nous ne sommes plus dans un sketch naturiste du film Le Lagon Bleu.

La culture ancestrale de Nona ne vivait pas de vocalises en tressant des paniers. Véritables chasseurs de têtes, ce peuple de la mer collectionnait des crânes d’ennemis glanés au gré de rixes et d’incursions dans les tribus voisines. Les trophées rapportés, ornés d’accessoires de nacre, servaient ensuite de monnaie d’échange avec les Papous au-delà du détroit. Les preux défunts de la lignée transmettaient aux enfants leur puissance guerrière en offrant ainsi leur tête décapitée. On y grattait ensuite la zone frontale pour en extraire de la poudre d’os qu’on transformait ensuite en pâte fortifiante. Bébé enfournait alors sa bouillie miraculeuse qui lui permettrait d’égaler les héros de son clan.

L’artiste matérialise cet univers séculaire en réactualisant les traditions et les mythes de chez lui. Travaillant le bronze, l’aluminium et le cuivre, il en fait surgir une faune fantastique où l’homme harmonise ses valeurs et son âme au milieu qui l’entoure. Ses estampes participent de la même impulsion, guidée la nuit par son grand-père, avec des plantes surnaturelles inondant l’espace, des astres aux rayons vivifiants et des totems animaliers sur des coquillages trompette. La grâce du trait et l’élégance chromatique, délicatement rendues par le difficile procédé à l’eau-forte, où la plaque de métal appliquée sur un papier épais laisse une empreinte en creux sur son grain duveté. C’est un monde onirique parfaitement abordable que l’artiste nous propose au travers de ses oeuvres ; un songe rempli d’un passé déclinant mais que lui, fils prodige de ces îles céruléennes, réinvente fidèlement pour nous l’offrir intact sous un ciel plus laiteux.



"Dennis Nona. Entre ciel, terre et mer ou le mythe revisité. Îles du Détroit de Torres, Australie. Oeuvres récentes : estampes et sculptures"
Ambassade d’Australie à Paris, du 27 janvier au 20 mai 2011.
Musée d’Art et d’Histoire de Rochefort, du 30 juin au 31 décembre 2011.

Galerie Arts d’Australie-Stéphane Jacob : www.artsdaustralie.com/

* SELF, W., No Smoking, Editions de l’Olivier, 2009.

Photographies
Yati Kuik, 2006, bronze, nacre et plumes, 28 x 23 x 30 cm, Collection The Australian Art Print Network, Sydney.
Tura Nagaï, 2009, eau-forte, 71 x 110,5 cm, Collection The Australian Art Print Network, Sydney.

Dindes de garde
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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 16:09
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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 15:07

Profitez de cette exposition gratuite pour découvrir des oeuvres d'artistes parmi les plus en vue sur la scène contemporaine : Abie Loy Kemarre, Kathleen Petyarre, Andrea Martin Nungurrayi, Dennis Nona, etc.

 

Lieu :

Galerie Seine 51
51 rue de Seine
75006 Paris

 

Ouverture du mercredi 7 au dimanche 11 septembre 2011
de 11h à 19h / Nocturne le jeudi 8 jusqu’à 21h

 

Arts d'Australie • Stéphane Jacob : expert en art aborigène australien - peinture aborigène contemporaine

visiter le nouveau site de notre galerie

 

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3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 15:20

Parcours des Mondes, 10ème édition
à St-Germain-des-Prés
du 7 au 11 septembre 2011
Entrée gratuite

A l'occasion de ses 15 ans d'activité, Arts d'Australie • Stéphane Jacob vous invite à découvrir une sélection d'oeuvres aborigènes contemporaines et anciennes à la galerie Seine 51. Comme chaque année, les plus grands marchands internationaux prendront place auprès de leurs célèbres homologues parisiens afin de proposer aux amateurs et collectionneurs venus du monde entier des chefs-d’oeuvre d’Afrique, d’Océanie, d’Asie et des Amériques ainsi que de belles pièces ethnographiques, d’un coût plus abordable.

 

Artistes présentés : Abie Loy Kemarre, Kathleen Petyarre, Andrea Martin Nungurrayi, Dennis Nona, etc.

 

Lieu :

Galerie Seine 51
51 rue de Seine
75006 Paris

 

Stéphane Jacob dirige la galerie « Arts d’Australie • Stéphane Jacob ». Membre de la Chambre Nationale des Experts Spécialisés en Objets d’Art et de Collection (C.N.E.S.), co-auteur du catalogue des collections du musée des Confluences de Lyon et signataire de la charte d’éthique australienne Indigenous Art Code, il s’attache depuis 1996 à faire connaître l’art et les artistes contemporains d’Australie.

 

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Andrea Martin Nungurrayi

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3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 15:19

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CONGRATULATIONS TO DENNIS FOR WINNING THE 2011 TELSTRA WORKS ON PAPER AWARD FOR THE SECOND YEAR IN THE ROW ! 

 

Dennis reçoit pour la seconde année consécutive le 1er prix du telstra dans la catégorie œuvres sur papier.  Cela confirme le fait qu’il soit l’artiste le plus primé de sa génération !

·     1er prix du Telstra National Aboriginal & Torres Strait Islander Art Award – Catégorie œuvre sur papier – 2011

·     1er prix du Telstra National Aboriginal & Torres Strait Islander Art Award – Catégorie œuvre sur papier – 2010

·     1er prix du Telstra National Aboriginal & Torres Strait Islander Art Award – Catégorie œuvre sur papier - 2008 

·     1er prix du Telstra National Aboriginal & Torres Strait Islander Art Award – Toutes Catégories -  2007

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Présentation

  • : Le blog de la galerie Arts d'Australie • Stéphane Jacob, Paris
  • : Stéphane Jacob, diplômé de l'Ecole du Louvre, spécialiste de l'art australien contemporain, expert C.N.E.S. en art aborigène, a créé en 1996 la galerie Arts d'Australie · Stephane Jacob en France à Paris dans le XVIIe arrondissement. Expert en art aborigène. Membre de la Chambre Nationale des Experts Spécialisés en Objets d’Art et de Collection (C.N.E.S.) - Membre du Comité Professionnel des Galeries d'Art - Officier honoraire de l’Ordre d’Australie Retrouvez-nous sur www.artsdaustralie.com
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