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31 août 2021 2 31 /08 /août /2021 08:52

🇫🇷
Toute l’équipe de la galerie Arts d’Australie • Stéphane Jacob est heureuse de vous convier aux expositions de la rentrée !

Retrouvez-nous du 07 au 12 septembre, à la galerie Etienne de Causans, au 25 rue de Seine 75006 Paris dans le cadre du Parcours des Mondes et du 09 au 12 septembre, sur le stand F10 d’Art Paris, au Grand Palais Éphémère - Avenue Pierre Loti, 75007 Paris

🇬🇧
The gallery Arts d' Australie • Stéphane Jacob is pleased to invite you to his new exhibitions from September 7 to 12th at 25 rue de Seine 75006 Paris: Opening on Tuesday September 7 from 11 a.m. to 9 p.m. - from Wednesday 8 to Sunday 12 September from 11 a.m. to 7 p.m. and from September 9 to 12th, on the stand F10 from Art Paris Art Fair, at the Grand Palais Éphémère - Avenue Pierre Loti, 75007 Paris
 

 

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30 juillet 2021 5 30 /07 /juillet /2021 15:42
Casoar
© Casoar

🇫🇷

Découvrez l'article de Marion Bertin & Garance Nyssen, membres de l'Association Casoar, qui nous parle de l'exposition Gapu Guḻarri Yothu Yindi au musée du quai Branly-Jacques Chirac et de leur travail en Terre d'Arnhem.

🇬🇧

Read the article written by Marion Bertin & Garance Nyssen, members of the Casoar Association, which tells us about the Gapu Guḻarri Yothu Yindi exhibition at the Quai Branly-Jacques Chirac museum and their collaboration in Arnhem Lands.

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28 juillet 2021 3 28 /07 /juillet /2021 15:53
C(ART)NET DE VOYAGE #5 / TRAVEL C'ART #5
C(ART)NET DE VOYAGE #5 / TRAVEL C'ART #5

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Le dernier numéro de votre magazine en ligne dédié à l'art aborigène vient de paraître.

Parcourez l'actualité de l'art aborigène, mise à l'honneur avec Australia Now. Découvrez les dernières expositions et jetez un oeil sur le travail de Julie Robinson Nangala, avant de programmer votre rentrée dans les foires d'art. On compte sur vous pour essayer les recettes australiennes, après avoir survolé les photographies du concours "Saveurs d'Australie" lancé par Wipplay!

Bonne lecture !

🇬🇧

The latest issue of your online magazine dedicated to Aboriginal art has just been published.

Browse the latest news on Aboriginal art, featured with Australia Now. Discover the latest exhibitions and take a look at the work of Julie Robinson Nangala, before planning your visits to September's art fairs. We count on you to try the Australian recipes, after skim through over the photographs of "Australian Flavors" launched by Wipplay! Enjoy !

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16 juillet 2021 5 16 /07 /juillet /2021 11:15
© Australia Now

© Australia Now

🇫🇷

« Peindre aujourd’hui en terres aborigènes » célèbrera du 10 juillet au 19 septembre 2021 la richesse et le dynamisme de la peinture aborigène contemporaine, en rassemblant des œuvres de communautés artistiques réparties de l’Australie du Sud à la Terre d’Arnhem, en passant par le désert central, les déserts de l’ouest et le Kimberley.

Accueillie par les Archives municipales de la Ville du Havre, cette exposition est proposée dans le cadre de l’Escale australienne, faisant du Havre une destination patrimoniale intéressante pour l’art aborigène contemporain entre juin et novembre 2021.

Pour plus d'informations sur cette exposition, cliquez ici.

En attendant, vous pouvez contempler des créations contemporaines aborigènes ici.

🇬🇧

"Painting now in Aboriginal lands" will celebrate the diversity and vitality of contemporary Aboriginal painting from July 10th to September 19th 2021, bringing together works from artistic communities spread from South Australia to the Arnhem Land, passing through the central desert, the western deserts and the Kimberley region.

Hosted by the Municipal Archives of the City of Le Havre, this exhibition is part of the Australian Stopover, making Le Havre an interesting heritage destination for the discovery of contemporary Aboriginal art between June and November 2021.

For more information on this exhibition, click here.

In the meantime, you can contemplate contemporary aboriginal creations here.

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16 juillet 2021 5 16 /07 /juillet /2021 10:37
© Arts d'Australie • Stéphane Jacob -  "Ngapa Jukurrpa", Sabrina Robertson NANGALA

© Arts d'Australie • Stéphane Jacob - "Ngapa Jukurrpa", Sabrina Robertson NANGALA

🇫🇷

Dans cette oeuvre, Sabrina Robertson Nangala représente le Rêve (Jukurrpa) de l’Eau (Ngapa) lié au site sacré de Pirlinyarnu, situé à 165 km à l’ouest de Yuendumu.

La légende raconte qu’au Temps du Rêve - le temps mythique de la création pour les Aborigènes, deux ancêtres faiseurs de pluie de la famille Jangala appelèrent de leurs chants la pluie et déclenchèrent ainsi un énorme orage. Celui-ci se mêla à un autre orage et se déplaça le long de différents territoires claniques. Il fut saisi par la suite par un ancêtre faucon brun (kirrkarlanji) qui le laissa s’abattre sur Pirlinyarnu où se forma un très grand marais (maluri). Ce marais existe toujours aujourd’hui et lorsqu’il pleut, des centaines de canards (ngapangarla) s’y regroupent.

L’apposition minutieuse de milliers de pointillés de différentes couleurs crée sur la toile de multiples formes qui s’imbriquent pour donner naissance à une œuvre extraordinaire. Chacune de ces formes a un sens. Ainsi, les cercles concentriques représentent-ils des trous d’eau, notamment le marais de Pirlinyarnu. Les lignes ondulantes symbolisent quant à elles la puissance du ruissellement des pluies diluviennes sur le versant des collines couleur ocre. Enfin, les multiples petits traits contenus à l’intérieur de ces lignes symbolisent pour les Warlpiri - le groupe familial de l’artiste - les cumulus et stratocumulus qui se formèrent dans le ciel avant la tempête.    

Comme la plupart des artistes du Désert Central, Sabrina Robertson a recourt au "dot painting", ou pointillisme, qui s'inspire des peintures sur sol traditionnellement réalisées à l'occasion de cérémonies rituelles. L’effet vibratoire qui en résulte donne l’idée même de la vie et rappelle que pour les Aborigènes, le Temps du Rêve n’appartient pas au passé, mais à l'éternel présent dont l’art et les rites religieux assurent la permanence : il est avant tout création continue et énergie.

Retrouvez d'autres oeuvres de Sabrina Robertson Nangala ici

🇬🇧

In this work, Sabrina Robertson Nangala represents the Water (Ngapa) Dreaming (Jukurrpa) linked to the sacred site of Pirlinyarnu, located 165 km west of Yuendumu.

Legend has it that during the Dreamtime - the mythical time of creation for the Aboriginals - two rainmaking ancestors of the Jangala family called for rain with their songs and thus triggered a huge storm. This storm mixed with another storm and traveled along different clan territories. It was then seized by a brown hawk ancestor (kirrkarlanji) who let it fall on Pirlinyarnu where a very large swamp (maluri) formed. This swamp still exists today and when it rains, hundreds of ducks (ngapangarla) gather there.

The meticulous application of thousands of dots of different colors creates multiple shapes on the canvas that merge to create this extraordinary work. Each of these shapes has a meaning. For example, the concentric circles represent water holes, such as the Pirlinyarnu marsh. The curved lines symbolize the power of the torrential rains on the ochre-colored hillsides. Finally, the multiple small lines contained within these lines symbolize the cumulus and stratocumulus clouds that formed in the sky before the storm, for the Warlpiri - the artist's family group.

Like most Central Desert artists, Sabrina Robertson uses dot painting, which is inspired by the traditional ritual ground paintings. The resulting vibratory effect captures the very idea of life and reminds us that for Aboriginals, the Dreamtime does not belong to the past, but to the eternal present, of which art and religious rites provide the continuity: it is above all continuous creation and energy.

Find more of Sabrina Robertson Nangala's works here

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9 juillet 2021 5 09 /07 /juillet /2021 09:21
© RecipeTinEats
© RecipeTinEats

© RecipeTinEats

🇫🇷

La nourriture a toujours été vecteur d’intérêt dans l’art aborigène et sa culture de manière générale. La gastronomie australienne est fortement influencée d'abord par son histoire, avec des inspirations venant d'Angleterre et plus généralement d'Europe, mais aussi par sa géographie, avec l'Asie et l'Océanie. 

Nous avons choisi de vous proposer une recette traditionnelle australienne faite pour la journée de l'ANZAC, le 25 avril, commémorant la participation des néo-zélandais et australiens aux batailles sanglantes de la Première Guerre Mondiale. La recette a été conçue par les femmes des soldats qui devaient trouver des biscuits qui resteraient frais pendant des mois avant qu'ils ne puissent atteindre les soldats en Europe.

Ces biscuits se conservent donc très bien et se réalisent à partir d'ingrédients simples et traditionnels dans la cuisine anglo-saxonne. 

Ingrédients :

1 tasse de farine

1 tasse de flocons d'avoine

1 tasse de sucre vergeoise

1/2 tasse de noix de coco râpée

125g de beurre

2 cuillères à soupe de golden syrup

1 cuillère à soupe d'eau

1/2 cuillère à café de bicarbonate de soude

Instructions :

Tamisez la farine dans un bol. Ajoutez le sucre, les flocons d'avoine et la noix de coco.

Faites fondre le beurre dans une casserole, puis ajoutez le sirop et l'eau.

Ajoutez le bicarbonate de soude au mélange liquide, puis ajoutez ce dernier au ingrédients secs et mélangez bien.

Formez des boules sur une plaque graissée et faites cuire au four à 150°C pendant 10-15 minutes, en fonction de si vous les voulez moelleux ou croquants.

Laissez refroidir une vingtaine de minutes et dégustez !

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Food has always been of interest in Aboriginal art and culture in general. Australian gastronomy is strongly influenced by its history, with English and European inspirations, but also by its geography, with its proximity to Asia and Oceania. 

We have chosen to share with you a traditional Australian recipe, historically made for ANZAC day, celebrated on April 25th, commemorating New Zealanders and Australians' participation in the battles of First World War. The recipe was invented by the soldiers' wives who needed to find cookies that would stay fresh for months before they could reach the soldiers in Europe.

As a result, these cookies keep very well and are made from simple ingredients traditional to Anglo-Saxon cooking. 

Ingredients:

1 cup flour

1 cup rolled oats

1 cup brown sugar

1/2 cup of grated coconut

125g of butter

2 tablespoons golden syrup

1 tablespoon of water

1/2 teaspoon baking soda

Instructions:

Sift the flour into a bowl. Add the sugar, oats and coconut.

Melt the butter in a saucepan, then add the syrup and water.

Add the baking soda to the liquid mixture, then add it to the dry ingredients and mix well.

Form balls on a greased baking sheet and bake at 150°C for 10-15 minutes, depending on whether you want them soft or crispy.

Let cool for about 20 minutes and enjoy!

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6 juillet 2021 2 06 /07 /juillet /2021 11:43
© Arts d'Australie • Stéphane Jacob - "Pirlinyanu Dreaming", Julie Robertson NANGALA

© Arts d'Australie • Stéphane Jacob - "Pirlinyanu Dreaming", Julie Robertson NANGALA

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Originaire de Yuendumu, Julie Robertson NANGALA est la fille de la célèbre femme peintre aborigène, Dorothy NAPANGARDI qui l'a progressivement initiée à son art avant qu'elle ne se mette elle-même à peindre sa propre vision des mystères du Temps du Rêve dont elle était devenue détentrice.
Dans cette oeuvre, l’artiste propose une « étude en noir » du site sacré de Pirlinyanu qui donne son nom à la toile. 

Mot à mot « lieu près d’un rocher », il s’agit d’un point d’eau creusé dans la roche dont l’existence est symbole de vie au sein du désert. Une telle représentation s’inscrit d’ailleurs en plein dans la tradition picturale du désert dont les représentants excellent à évoquer – plus qu’à représenter de manière figurative – des sites devenus lieux de cérémonies religieuses.

Trouvez d'autres oeuvres de Julie Robinson Nangala ici.

🇬🇧

Julie Robertson NANGALA, originally from Yuendumu, is the daughter of notorious Aboriginal painter Dorothy NAPANGARDI, who gradually introduced her to her art until Julie began to paint her own vision of the Dreamtime mysteries she had come to possess.
In this work, the artist presents a "study in black" of the sacred site of Pirlinyanu, which she named the painting after.

Pirlinyanu literally means "place near a rock", and refers to a soakage water site that was dug into the rock, and symbolises life in the midst of the desert. Such a representation is perfectly in line with the desert's pictorial tradition, whose representatives excel in suggesting - rather than representing figuratively - sites that have become places where religious ceremonies are held.

Find other artworks by Julie Robinson Nagala here.

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29 juin 2021 2 29 /06 /juin /2021 15:39

Dans le cadre de la nouvelle année australienne, de nombreuses expositions sur l’art et culture d’Australie font leur apparition dans le paysage culturel français.

Voici notre Top 5 des meilleures expos à faire en ce moment en France pour mieux appréhender l’art australien, aborigène comme contemporain.

© Australia Now

"Gularri. Paysages de l'eau au nord de l'Australie" - Musée du Quai Branly – Jacques Chirac

22 juin – 26 sept 2021

C’est la représentation des paysages aquatiques sacrés des Yolngu de l’île de Milingimbi en Terre d’Arnhem que le musée du Quai Branly – Jacques Chirac a souhaité mettre à l’affiche cet été pour le lancement d’Australia Now. L’exposition Gularri révèlera l’importance de l’eau peuple ce peuple à l’eau matérialisée par l’utilisation d’une cartographie sacrée associant des lieux et des ancêtres, des évènements mythiques et des droits fonciers, des connexions et des relations de parenté.

En savoir plus

Découvrez des écorces de la Terre d’Arnhem ici.

© EstLiving.com © Arts d'Australie • Stéphane Jacob© EstLiving.com © Arts d'Australie • Stéphane Jacob

© EstLiving.com © Arts d'Australie • Stéphane Jacob

"LONGITUDE/LATITUDE/SOLITUDE", Andrew Vukosav – Ambassade d’Australie

24 juin – 30 sept 2021

Lors de vols en solitaire, parcourant des terres lointaines le temps de quelques jours ou même plusieurs semaines, Andrew Vukosav a capturé l’immense diversité, la beauté et la singularité unique du paysage australien d’un point de vue qui bouscule les clichés touristiques de « l’Outback ». Cette prise de vue se rapproche étonnamment de celle des artistes aborigènes, habitués à représenter leurs territoires du ciel, en vue cartographique.

En savoir plus

Découvrez des œuvres aborigènes de ces cartographies vues du ciel ici.

© AWAY FROM THE GRAIN

"Gothique blanc", Petrina Hicks - Ambassade d'Australie à Paris

24 juin - 24 sept 2021

En quinze ans de carrière, Petrina Hicks (1972–), artiste basée à Sydney, a acquis une renommée importante pour ses photographies hyperréalistes grand format, riches en symbolisme mythologique et historique. Ses œuvres interrogent subtilement la représentation culturelle et visuelle des femmes et des enfants dans la société contemporaine et à travers l’histoire.

En savoir plus

© Australia Now

"Jarracharra : les vents de la saison sèche" - Abbaye du Vœu

26 juin – 29 aout 2021

L’abbaye du Vœu présente une remarquable collection d’œuvres textiles réalisées par les artistes aborigènes du Babbarra Women's Centre, l’un des centres artistiques les plus isolés au monde, au cœur de la Terre d’Arnhem. Invitant le visiteur à découvrir les terres ancestrales du grand nord australien, cette exposition met en lumière l’utilisation de sérigraphie et de linogravure contemporaines pour représenter leurs récits et rituels ancestraux.

En savoir plus

Découvrez d’autres œuvres aborigènes contemporaines de la Terre d’Arnhem ici.

© Australia Now

"Australie : Voyage au cœur des récifs" - Aquarium de Paris

28 juin - 29 août 2021

L’Aquarium de Paris présente une installation photographique panoramique consacrée à la Grande Barrière de Corail, de l’est de l’Australie, plus grand récif corallien du monde. Au travers d’une approche pédagogique, l’exposition met en avant les démarches de protection mises en place pour préserver ces écosystèmes indispensables à l’équilibre des milieux marins.

En savoir plus

Découvrez ici les ghostnets, sculptures faites à partir de filets de pêche fantômes par les artistes Aborigènes et Insulaires du Détroit de Torrès afin d’interpeller l’opinion publique sur des pratiques de pêche abusives.

N'oublions pas les expositions qui auront lieu lors de l'escale australienne au Havre que vous pouvez retrouver dans cet article

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18 juin 2021 5 18 /06 /juin /2021 12:46
© Arts d’Australie • Stéphane Jacob/ Galuma Maymuru, Spear Making at Djarrakpi, Pigments naturels sur écorce, 1999

© Arts d’Australie • Stéphane Jacob/ Galuma Maymuru, Spear Making at Djarrakpi, Pigments naturels sur écorce, 1999

Please scroll down for the English version

🇫🇷

Galuma Maymuru (1951 – 2018) est une artiste originaire de la communauté de Yirrkala, en Terre d’Arnhem (Australie du Nord). 

Représentée dans de prestigieuses collections internationales telles que :  The Aboriginal Art Museum, Utrecht, Hollande ; The National Museum of Australia, Canberra; The Berndt Museum of Anthropology, Perth ou The Kelton Foudation, Virginie, Etats-Unis, Galuma Maymuru s’approprie la technique de la peinture aux pigments naturels sur écorce en proposant une approche stylistique plus contemporaine. 

Son œuvre « Spear Making at Djarrakpi » (ou « Fabrication de lances à Djarrakpi ») de 1999, en est l’exemple même.  De fait, Galuma Maymuru illustre ici une représentation narrative d’une scène de genre de son clan, en figurant des personnages en train de confectionner des lances à poisson, que l'on appelle « Makul ». Celles-ci évoquent Malwiya, l'émeu ancestral, qui aurait utilisé le Makul pour creuser, en quête d'eau douce, dans le lac asséché derrière les dunes côtières de Djarrakpi. L’oiseau échoua et, frustré, jeta la lance par-dessus les dunes. Celle-ci atterri en bord de mer et délimita ainsi des espaces sacrés pour les Mangalili

Les habitants du nord-est de la Terre d’Arnhem se nomment les Yolngu. Ils se divisent en deux grandes descendances, ou « moitiés » : les Dhuwa et les Yirritja. Chaque moitié est représentée par les peuples de différentes tribus, ayant chacun un territoire, une langue, et des totems différents. Galuma appartient au clan Mangalili qui est de la moitié Yirritja. Elle fait partie de l'importante communauté artistique d'Yirrkala qui a depuis longtemps attiré l'attention des spécialistes par la manière dont ses peintres sur écorce ont su donner un éclat particulier à leurs œuvres.

La particularité des artistes d’Yirrkala est de reproduire des motifs qui combinent sujets traités de manière réaliste et motifs géométriques à valeur clanique et rituelle qu’ils nomment dhulang. Leur fonction est de sacraliser le support et les formes reproduites sur les écorces tout en symbolisant la force vitale qui émane de celles-ci. 

Dans cette écorce, Galuma a choisi de célébrer Djarrakpi, un lieu sacré où se déroula un épisode mythique d’importance. Une manifestation de Nyapaliu, la "figure maternelle" et femme esprit du pays, est représentée par les deux icônes en forme d'enclume (Waupini) en haut du tableau. Les signatures de Galuma sont les formes en « X » qu’elle appose sur les fabricants de lances Yolngu, les lances et les Waupini ou nuages qui s'accumulent sur les horizons des Mangalili. L’artiste fait preuve d’une grande habilité technique en maitrisant le tracé des lignes courbes.

Avec grand talent, l’artiste utilise donc ces outils narratifs pour composer sa peinture, les mêlant aux représentations des ancêtres ainsi que de poteaux cérémoniels et de didjeridoos tous décorés de dhulang.

Cette magnifique peinture sur écorce sera présentée au Bourgogne Tribal Show du 24 au 27 juin 2021.

Plus d’infos sur cette foire d’art tribal, cliquez ici.

Rendez-vous ici pour en savoir plus sur cette œuvre, et ici pour découvrir d’autres œuvres de cette artiste.

🇬🇧

Galuma Maymuru (1951 - 2018) is an artist from the Yirrkala community of Arnhem Land (Northern Australia).

Represented in prestigious international collections such as: The Aboriginal Art Museum, Utrecht, Holland; The National Museum of Australia, Canberra; The Berndt Museum of Anthropology, Perth or The Kelton Foudation, Virginia, USA, Galuma Maymuru paints with natural pigments on bark and a more contemporary stylistic approach.

Her 1999 work entitled " Spear Making at Djarrakpi " is a prime example of how she operates.  Here, Galuma Maymuru illustrates a genre scene from her clan, depicting figures making fish spears called "Makuls". Theses spears refer to Malwiya, the Ancestral Emu, who is said to have used a Makul to dig for fresh water in the dry lake behind the coastal dunes of Djarrakpi. Having failed, he threw the spear over the dunes in frustration. The spear landed on the shore, therefore creating sacred spaces for the Mangalili.

The inhabitants of the north-east of Arnhem Land are called the Yolu. They are divided into two major offsprings, or 'halves': the Dhuwa and the Yirritja. Each half is represented by the peoples of different tribes, each with different territories, languages and totems. Galuma belonged to the Mangalili clan which is itself part of the Yirritja half. She was part of one of the major artistic community of Yirrkala, which has been attracting the attention of scholars for the way its bark painters have given their work a special radiance.

The particularity of the Yirrkala artists is to reproduce motifs that combine realistic subjects with geometric patterns of clan and ritual value that they call dhulang. Their function is to sacralise the medium and the shapes represented on the bark while symbolising the vital force that emanates from it.

In this particular bark, Galuma has chosen to celebrate Djarrakpi, a sacred place where a mythical episode of high importance took place. A manifestation of Nyapaliu, the "mother figure" and spirit woman of the land, is represented by the two anvil-shaped icons (Waupini) at the top of the painting. Galuma's signatures are the 'X's marked on the Yolu spear makers, the spears and the Waupini or clouds that buil up on the Mangalili horizons. The artist demonstrates high technical skill in her drawing of curved lines.

Through great talent, the artist uses these narrative tools to compose her painting, combining them with representations of ancestors as well as of ceremonial posts and didjeridoos all decorated with dhulang.

This magnificent bark painting will be presented at the Bourgogne Tribal Show 2021 from June 24th to June 27th 2021.

Click here for more information on this tribal art fair.

To find out more about this artwork, click here, and to discover other artworks from this artist, click here

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18 juin 2021 5 18 /06 /juin /2021 10:52
Bourgogne Tribal Show, art aborigène
Retour sur le Bourgogne Tribal Show 2019 : Stéphane Jacob vous parle de l'art aborigène dans Télématin sur France 2

Dans le cadre de la quatrième édition du Bourgogne Tribal Show en 2019, France 2 a dépêché sa journaliste Mélanie Griffon afin d'offrir aux téléspectateurs de Télématin un reportage dans lequel elle interview plusieurs galeristes, dont Stéphane Jacob, expert en art aborigène : visionnez-ce reportage ici.

Premier salon international dédié aux arts premiers présenté à la campagne, le Bourgogne Tribal Show s'est installé depuis 2016 dans le paysage culturel européen.

Retrouvez-nous pour la 5e édition du Bourgogne Tribal Show 2021 dans un cadre champêtre et une ambiance détendue propice à la découverte, à Besanceuil, à quelques kilomètres de Cluny.

Vous pouvez dès à présent découvrir les oeuvres de la galerie en cliquant ici.

Trouvez les meilleurs moyens de vous rendre et de vous héberger au Bourgogne Tribal Show 2021 ici

Retrouvez toute autre information sur la foire sur son site dédié

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Présentation

  • : Le blog de la galerie Arts d'Australie • Stéphane Jacob, Paris
  • : Stéphane Jacob, diplômé de l'Ecole du Louvre, spécialiste de l'art australien contemporain, expert C.N.E.S. en art aborigène, a créé en 1996 la galerie Arts d'Australie · Stephane Jacob en France à Paris dans le XVIIe arrondissement. Expert en art aborigène. Membre de la Chambre Nationale des Experts Spécialisés en Objets d’Art et de Collection (C.N.E.S.) - Membre du Comité Professionnel des Galeries d'Art - Officier honoraire de l’Ordre d’Australie Retrouvez-nous sur www.artsdaustralie.com
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