Les " JEUDIS DE L'ART ABORIGENE ", c'estune conférence en lignegratuite, consacrée à l'art aborigène d'Australie un jeudi par mois !
Ces visioconférences animées par Stéphane Jacob-Langevin sont des formats thématiques, suivis d'un temps d’échange. L'occasion de s'évader dans le Temps mythique du rêve et d'apprivoiser les oeuvres d'artistes aborigènes, insulaires du détroit de Torres et occidentaux.
LE PROGRAMME :
Jeudi 21 Septembre 2023 - OBJETS & ATTRIBUTS ABORIGENES
12 h - 12 h 30 ou 18 h - 18 h 30
Jeudi 19 Octobre 2023 - PRESENTATION DE L’EXPOSITION "KONSTANTINA, GARRIGARANG BADU"
12 h - 12 h 30 ou 18 h - 18 h 30
Jeudi 23 Novembre 2023 - LES ARTISTES DU KIMBERLEY
12 h - 12 h 30 ou 18 h - 18 h 30
Jeudi 7 Décembre 2023 - LE DEVELOPPEMENT DU MARCHE DE L’ART ABORIGENE
12 h - 12 h 30 ou 18 h - 18 h 30
Inscrivez-vous dès maintenant, en précisant le jour et l’horaire* de la conférence à laquelle vous souhaitez participer : sj@artsdaustralie.com
*Pour permettre au plus grand nombre de suivre ce cycle de visioconférences, nous organisons la même conférence à deux horaires de la journée. Nous vous demanderons donc de choisir un créneau horaire par date.
Merci de noter qu'aucun enregistrement ou replay de ces visioconférences ne seront disponibles.
La « National NAIDOC Week » bat actuellement son plein en Australie (du 2 au 9 juillet). C’est une semaine d’évènements qui célèbrent les communautés aborigènes et insulaires du Détroit de Torres, mais qui mettent également en lumière les difficultés, épreuves et discriminations qu’ils ont subies et subissent toujours. Ces évènements touchent tous les domaines, aussi bien l'art avec par exemple la diffusion de documentaires et films dans les cinémas, ou encore des expositions organisées dans le thème de l’année, que des domaines plus scientifiques, avec l'organisation de tables rondes et séminaires.
Le thème choisi pour cette année est « For our elders », qui se traduit par « pour nos aînés ». C’est un thème qui reflète bien l’attachement et l’importance que les aborigènes ont pour les aînés des communautés. Comme le dit Bobbi Lockyer, l’artiste lauréat du prestigieux concours d’affiches de « la National NAIDOC Week », « les aînés nous ont ouvert la voie, ils nous ont enseigné nos connaissances, notre histoire, ils nous ont transmis leur art, leurs histoires, leur sagesse ». Elle ajoute qu’ils « sont le fondement de nos communautés et des modèles pour nos enfants ». Voici le lien d'une vidéo dans laquelle Bobbi Lockyer explique le processus d’élaboration de son affiche.
On ressent bien le lien qui unit tous les aborigènes à leurs ancêtres et aînés et leur gratitude envers eux pour leur implication dans la transmission des savoirs. On décèle aussi une profonde gratitude pour toutes les personnes aborigènes qui ont élevé leur voix afin d’améliorer leurs conditions de vie. Cette année la lauréate du « lifetime achievement award » est Naomi Mayers. Une récompense pour son travail acharné pour la reconnaissance de service de santé pour les aborigènes.
Le mot « Carriberrie » en langue dharug signifie le regroupement, la réunion, la communion. Ce mot a été mal compris par les colons et a longtemps été prononcé « corroboree ».
Le carriberrie est un regroupement sacré. Il réunit à la fois de la danse, de la musique, du chant, des costumes et des peintures corporelles. Ces danses célèbrent le Temps du Rêve. C’est un temps immémorial qui représente celui de la création. Les Grands Ancêtres ont créé le monde à leur image, imposant ainsi des lois et coutumes. Au moment de leur disparition afin que les Hommes n’oublient jamais leur passage sur Terre, ils leur transmirent les traces de leur passé et de leurs exploits sous la forme de rêves. Ces rêves sont célébrés par l’art (notamment la danse, le chant, les sculptures, les gravures et les peintures). La perpétuation du Temps du Rêve par l’art à donner à celui-ci une dimension religieuse.
En 2018, le réalisateur Dominic ALLEN consacre un film aux carriberries. Ce documentaire offre un voyage captivant en célébrant les danses et les chants des différentes communautés aborigènes. Il présente 156 danseurs issus de 9 communautés aborigènes différentes, offrant ainsi 25 performances uniques.
Réalisateur visionnaire, ALLEN a souhaité donner une dimension immersive à ces cérémonies. Toutes les images du film ont été capturées à l’aide d’une caméra à 360 degrés, offrant ainsi la possibilité de le visionner en réalité virtuelle. ALLEN pousse encore plus loin le projet en permettant aux spectateurs de plonger dans le bush australien à la découverte des songlines, ces pistes qui racontent les histoires et les croyances des ancêtres aborigènes.
Cette immersion est rendue possible grâce au jeu « Carriberrie 360° Expérience » associé au film. Une fois le jeu lancé, les joueurs sont transportés en Australie, entourés de paysages à couper le souffle et de sites sacrés aborigènes. Grâce à des projections à 360 degrés, ils sont absorbés dans une atmosphère vibrante et authentique, où les récits des ancêtres aborigènes prennent vie.
En tant qu'invités de ces cérémonies virtuelles, les joueurs peuvent explorer chaque détail des danses et des chants cérémoniels en utilisant les flèches directionnelles. Ils ont ainsi l'occasion de plonger au cœur de cette culture millénaire et de vivre une expérience immersive unique.
« Carriberie » (Cérémonie mêlant chant, récit et danse)
Si l’application de votre téléphone affiche un message, cliquer sur « autoriser ».
Tenez votre téléphone droit, face à vous.
Vous pouvez pivoter sur vous même pour avoir un aperçu du paysage et repérer les lignes de couleurs. Ces lignes de couleurs sont des pistes qui vont vous guider jusqu’aux lieux cérémoniaux.
Pour vous diriger, maintenez votre doigt appuyé sur la flèche pour avancer.
A l’approche de ces sites, un écran indiquant le nom des groupes apparaitra ainsi que des bulles. Ces bulles sont des vidéos immersives
Poursuivez votre chemin jusqu’à pouvoir rentrer dans celles-ci. Vous pourrez alors accéder aux vidéos filmées en 360 degrés des cérémonies. Une fois « dans » la vidéo, n’utilisez plus les flèches directionnelles mais pivotez sur vous-même.
Pour sortir de la vidéo maintenez appuyées les flèches directionnelles.
A l’aide de la souris vous pouvez vous orienter dans le paysage et repérer les lignes de couleurs. Ces lignes de couleurs sont des pistes qui vont vous guider jusqu’aux lieux cérémoniaux.
Pour vous diriger, utilisez en même temps les 4 flèches directionnelles de votre clavier et votre souris.
A l’approche de ces sites, un écran indiquant le nom des groupes apparaitra ainsi que des bulles. Ces bulles sont des vidéos immersives
Poursuivez votre chemin jusqu’à pouvoir rentrer dans celles-ci. Vous pourrez alors accéder aux vidéos filmées en 360 degrés des cérémonies. Une fois « dans » les vidéos, n’utilisez que la souris.
Pour sortir de la vidéo maintenez appuyées les flèches directionnelles.
Continuez votre navigation au milieu du désert virtuel vers d’autres pistes et d’autres lieux de cérémonie.
Pour sortir de l’application, appuyez sur la touche Escape / Echappe en haut à gauche de votre clavier.
Il y 9 Groupes linguistiques à découvrir, 25 performances menées par 156 danseurs
Directeur: Dominic Allen Producteurs: Brendan and Grace O'Brien
Le Roux Géraldine 2022 — L’art des ghostnets : approche anthropologique et esthétique des filets-fantômes. Paris : Muséum national d’Histoire naturelle, 447 p. (Natures en Sociétés ; 6).
En résonance de la journée mondiale de océans (08 juin) et à l’occasion de la publication du dernier ouvrage de Géraldine Le Roux* : « L'art des ghostnets. Approche anthropologique et esthétique des filets-fantômes », 2022, Paris: Museum national d'histoire naturelle, 447 p. (Premier prix d'aide à l'édition du musée du quai Branly), nous organisons une séance de dédicaces à la galerie avec l'aimable soutien de l’Association France Australie et de l’Association des Amis de Nicolas Baudin.
Rendez-vous le samedi 10 juin de 14h45 à 17h au 13 rue Chapon 75003 PARIS
Invitation Séance de dédicaces avec Géraldine Le Roux
*Géraldine Le Roux, anthropologue à l’Université de Bretagne Occidentale, chercheuse associée à la James Cook University en Australie et commissaire d’exposition, travaille depuis plus de vingt ans auprès d’artistes australiens aborigènes et insulaires du détroit de Torres, et de créateurs polynésiens, samoans, maori et kanak. Mises en exposition, processus de patrimonialisation et circulation internationale des objets et des discours sont au cœur de ses analyses. En 2012 à Paris, Géraldine Le Roux a exposé pour la première fois des œuvres en ghostnets et a coordonné en 2021 la première collection muséale d’art des ghostnets en France. Pour suivre la trace du plastique, elle a embarqué pour un tour du monde à la voile, une expérience de science participative racontée dans Sea-Sisters. Un équipage féminin à l’épreuve de la pollution dans le Pacifique, prix du livre engagé pour la planète (2021).
Les ghostnets sont des filets de pêche qui ont été accidentellement perdus, abandonnés ou tout simplement jetés à la mer. Ils parcourent les océans entrainés par les courants marins et les marées, continuant ainsi à piéger la faune marine. On les appelle ghostnets - « filets fantômes » - car c’est comme s’ils continuaient de pêcher, manipulés par des mains invisibles. Ils piègent de nombreuses créatures marines et des poissons jusqu’à ce qu’ils soient rejetés sur les côtes. Ils peuvent également rester accrochés aux récifs, ce qui détruit les coraux. Parfois, lorsqu’ils sont enfin échoués sur les plages, la marée haute les ramène de nouveau en pleine mer où ils continuent leurs pérégrinations. Ces filets fantômes représentent un très gros problème, notamment à la pointe nord de l’Australie où ils perturbent également la vie des communautés aborigènes et insulaires du détroit de Torres qui s’y trouvent car leurs cultures et leurs vies sont intrinsèquement liées à la mer.
Un mécène décida en 2008 d’inciter les Aborigènes vivant sur les côtes nord du Queensland à créer des œuvres à partir de ces filets afin de sauvegarder la faune marine, mais également de permettre aux artistes d’utiliser un nouveau média qui ne soit pas acheminé vers eux par voie terrestre mais qu’ils puissent collecter eux-mêmes comme leurs ancêtres le faisaient avec les matériaux trouvés dans leur environnement proche.
C’est tout d’abord aux artistes de la communauté d’Aurukun que fut proposé ce nouveau média car ces hommes et ces femmes étaient spécialisés dans le tissage d’œuvres qu’ils réalisaient jusqu’alors à l’aide de fibres végétales. Les artistes furent enthousiasmés par ce matériau car il a l’avantage d’être très coloré. Depuis lors, des artistes de différents centres du détroit de Torres jusqu’aux côtes de la Terre d’Arnhem à l’ouest ont rejoint ce mouvement, rivalisant d’inventions.
Ce projet a permis au public australien d’être sensibilisé aux graves problèmes environnementaux que causent les ghostnets. Des oeuvres faites de ghostnets font maintenant partie des collections de certains des plus grands musées australiens et sont exposées dans des galeries d’art.
Grâce aux dizaines d’artistes qui utilisent les rebuts de filets de pêche mais également des designers qui essaient de les utiliser comme matière première, ce sont des dizaines de tonnes de déchets qui ont été enlevées de la mer.
L’art des ghostnets Approche anthropologique et esthétique des filets-fantômes Par Géraldine Le Roux · 2023
Les " JEUDIS DE L'ART ABORIGENE ", c'estune conférence en lignegratuite, consacrée à l'art aborigène d'Australie un jeudi par mois !
Ces visioconférences animées par Stéphane Jacob-Langevin sont des formats thématiques, suivis d'un temps d’échange. L'occasion de s'évader dans le Temps mythique du rêve et d'apprivoiser les oeuvres d'artistes aborigènes, insulaires du détroit de Torres et occidentaux.
LE PROGRAMME :
Jeudi 9 février 2023 - Présentation de l’exposition Jardin d’Hiver (12/01/2023>28/02/2023)
12 h - 12 h 30 : Présentation de l’exposition Jardin d’Hiver
18 h - 18 h 30 : Présentation de l’exposition Jardin d’Hiver
Jeudi 9 mars 2023 - Introduction générale à l’art aborigène
12 h - 12 h 30 : Introduction générale à l’art aborigène
18 h - 18 h 30 : Introduction générale à l’art aborigène
Jeudi 13 avril 2023 - Konstantina, Garrigang Badu
12 h - 12 h 30 : Konstantina, Garrigang Badu
18 h - 18 h 30 : Konstantina, Garrigang Badu
Jeudi 11 Mai 2023 - Le chant des pistes
12 h - 12 h 30 : Le chant des pistes
18 h - 18 h 30 : Le chant des pistes
Jeudi 15 Juin 2023 - L’eau comme source de vie
12 h - 12 h 30 : L’eau comme source de vie
18 h - 18 h 30 : L’eau comme source de vie
Inscrivez-vous dès maintenant, en précisant le jour et l’horaire* de la conférence à laquelle vous souhaitez participer : sj@artsdaustralie.com
*Pour permettre au plus grand nombre de suivre ce cycle de visioconférences, nous organisons la même conférence à deux horaires de la journée. Nous vous demanderons donc de choisir un créneau horaire par date.
Merci de noter qu'aucun enregistrement ou replay de ces visioconférences ne seront disponibles.
Konstantina est une artiste aborigène contemporaine, descendante du peuple Gadigal. Passionnée par sa langue, sa culture et son histoire, dont une grande partie a disparue depuis la colonisation, Konstantina raconte la véritable histoire de son peuple avec ses recherches approfondies. Elle participe activement à la revitalisation de la langue Gadigal, en collaborant par exemple avec l'Université de Sydney pour redonner vie à la langue originale de la Nation Eora.
Elle réimagine les traditions des peintres de son peuple et propose un récit moderne permettant à tous les Australiens de mieux comprendre que les aborigènes font partie intégrante du tissu australien.
Konstantina interroge la thématique de l'identité en explorant le monde de la nature. Son travail reflète sa sensibilité au travers des réflexions qu'elle porte sur le récit, qui rend compte des oppressions et des luttes subies par son peuple. En invoquant ses souvenirs sur le mouvement missionnaire, elle ouvre un dialogue interculturel sur les blessures du passé et restitue la parole à ses ancêtres en faisant vivre la culture aborigène au temps présent.
La galerie Arts d’Australie • Stéphane Jacob illustre l'engagement artistique de Konstantina à travers une sélection de différentes thématiques parmi lesquelles: "Negative Space","Raining Series", "Under the Sea".
Les peintures de "Negative Space" se composent de diptyques. À la manière d'une ombre chinoise, la silhouette végétale de l'espèce représentée s'incarne par un assemblage de pointillés finement apposés ou se soustrait à son environnement laissant derrière elle l'emprunte de son absence révélée par ses contours de points.
Negative Space: Yara (A) & Negative Space: Yara (B), Pigments naturels & acrylique sur toile, 60 x 60cm, 2022
La série "Raining Series" entremêle lignes de couleurs et points. L'acrylique interagit avec l'ocre naturel et créer une matérialité qui contraste avec l'image de ces précipitations.
Raining Series: Na (To See), Acrylique et pigments naturels sur toile, 101 x 155 cm, 2022
Les œuvres de la série "Under the Sea" dépeignent le monde fantastique des fonds marins avec des jeux de textures et des couleurs incroyables, comme s'ils étaient inaltérés par la présente humaine : " Un endroit où les cachalots naissent dans les eaux peu profondes où se trouve aujourd'hui le Harbour Bridge, et où les estuaires abritent des coquilles de coques aussi grandes que des assiettes ! "
Walibanga Garrigarrang 2 (Gadigal) Under The Sea, Acrylique sur toile, 100 x 100cm, 2022
Le travail de Konstantina est présenté dans le cadre d'expositions personnelles et collectives et a fait l'objet de plusieurs commandes publiques en Australie. Depuis 2020, Konstantina a reçu de nombreux prix Australiens. En 2021 Konstantina est invitée par TEDx Talks pour parler de son identité, en tant que descendante du peuple Gadigal.
Am I Black enough? | Kate Constantine | TEDxByronBay, 2021
Pour découvrir les œuvres disponibles : cliquez ici
Pour plus d'informations sur Konstantina : cliquez ici
Dans le cadre du Colloque Art, Invisible et Nature organisé le 11 et 12 janvier 2023, l'Anthropologue Arnaud Morvan(Université de Melbourne) est invité à l' INHA pour s'exprimer sur la thématique de "L’écho des sables, les cartographies totémiques aborigènes":
-> MERCREDI 11 JANVIER à 9h15
INHA Institut National d'Histoire de l'Art, 2 rue Vivienne, 75002 Paris
SALLE VASARI (1étage par galerie Colbert)
********************
PROGRAMME COMPLET:
Colloque international performatif - sciences de l’art/esthétique
Art, Invisible et Nature : Pour une écoesthétique énergétique et réparatrice
MERCREDI 11 JANVIER :
INHA Institut National d'Histoire de l'Art, 2 rue Vivienne, 75002 Paris
SALLE VASARI (1étage par galerie Colbert)
9h : Colloquer Avec L'invisible : Pascal Pique, Doctorant - Paris 1 Sorbonne
9h15 : L’echo Des Sables, Les Cartographies Totemiques Aborigenes
Arnaud Morvan, University Of Melbourne
10h15 : Dessins De Discours Et Images Vitales. Davi Kopenawa, Une Critique Amazonienne De L’ecriture Scripturaire
Jean-Christophe Goddard, Philosophe, Professeur A L’universite Toulouse Jean-Jaures
11h15 : Quelles Nouvelles Voies Pour La Philosophie Et L’anthropologie Peut Bien Ouvrir Une Discussion Entre Philosophe Et Chamane A La Deuxieme Personne ?
Marion-Laval Jeantet, Professeure A L'universite Paris I–Pantheon Sorbonne, Bio-Artiste Et Performance Au Sein Du Duo Art Oriente Objet. Dominique Lestel, Philosophe, L'école Normale Superieure De La Rue D’ulm, Archives Husserl
14h : Forces Vitales De La Terre Et Dynamiques Vibrationnelles A Nanoechelles, Implications Anthropologiques,
Marie-Agnes Courty, Cnrs-Upr 8521 Promes
15h : Invisibilite Et Realite De L’eau Morphogenique
Marc Henry, Professeur Des Universites Emerite, Ingenieur Chimiste & Docteur Es Sciences Hdr
16h : Revelations De L’arbre Mediateur Entre Visible Et Invisible
Ernst Zürcher, Professeur Emerite En Sciences Du Bois - Hes Bernoise.
SUITE MERCREDI 11 JANVIER :
TOPOGRAPHIE DE L’ART 15 rue de Thorigny, 75003 Paris
17h30 : L’art Ou La Queue Du Lezard + Intervention Sonore et Gustative De Erik Nussbicker, Artiste Plasticien, Performeur Musicien, Scenographe
18h30 : Lancement Du Catalogue De L'exposition
“ Art & Meditation, Pour Une Ecologie De L'esprit ”
JEUDI 12 JANVIER :
INHA Institut National d'Histoire de l'Art, 2 rue Vivienne, 75002 Paris
SALLE VASARI (1étage par galerie Colbert)
9h15 : Metagnomie Et Art Mediumnique Pour Eclairer Les Œuvres Proust Revisite
Bertrand Meheust, Docteur En Sociologie, Philosophe, Auteur, Membre De L’imi
Sandra Lorenzi, Poetesse Et Artiste, Enseignante L’ecole Superieure Des Arts D’annecy Alpes
11h15 : L’invisible Et La Nature A Travers La Transparence Et La Mediumnite De L’esprit + Performance De Dessin Automatique Philippe Deloison, Ancien Joailler, Artiste Mediumnique
SUITE JEUDI 12 JANVIER :
TOPOGRAPHIE DE L’ART 15 rue de Thorigny, 75003 Paris
14h15 : Le Musee De L’invisible, Laboratoire D’une Nouvelle Ecoesthetique Conference Visite De L'exposition “Art & Meditation”
Pascal Pique, Doctorant En Sciences De L’art Esthetique, Commissaire D’exposition, Critique D’art
15h15 : L’art De La Polarite Naturelle Et Le Design Energetique Avec Experimentation Du Lit-Arbre Et De La Sculpture Toroïdale
Olivier Raud, Designer Energetique, Inventeur Et Artiste,
16h15 : Table Ronde : Quel Programme Et Quelles Pratiques Pour Une Ecoesthetique Energetique Et Reparatrice ?
Françoise Bonardel, Philosophe Et Essayiste, Professeur Emerite En Philosophie Des Religions, Et Les Intervenants, Moderation Par Pascal Pique
17h30 : Perfromance De Beatrice Bissara, “Consteller L'a Venir”
18h : Pot De Cloture De L'exposition
ACCÉSSIBILITÉ :
INHA - Institut National d'Histoire de l'Art
2 rue Vivienne / 2 rue des Petits Champs, 75002 Paris Salle Vasari (1er étage accès par galerie Colbert)
Exposition « Art et Méditation - Pour une écologie de l’Esprit » à découvrir jusqu’au 12 janvier 2023 au Musée de l’Invisible. Commissaire : Pascal Pique
Abie Loy Kemarre, Art Orienté Objet, Basserode, Béatrice Bissara, Cécile Brigand, Charley Case, Philippe Deloison, Jean-Luc Favero, Vidya Gastaldon, Arthur Lambert, Jean-Luc Leguay, Sol LeWitt, Sandra Lorenzi, Anika Mignotte, Erik Nussbicker, Isabelle Perù, Olivier Raud, Vera Röhm, Jean-Jacques Rullier, Lionel Sabatté, Vladimir Skoda.
« L’art et la méditation sont intimement liés dans la contemplation. Leur expérience permet d’ajuster notre présence au monde et d’accéder à une connaissance particulière de l’existence. Art, méditation et contemplation peuvent ainsi avoir une fonction organique et réparatrice. Curieusement, ces réalités n’ont pas encore été abordées sur le mode de l’exposition, alors que la pratique de la méditation associée aux œuvres d’art se développe. Cette première exposition « art & méditation » proposée par le Musée de l’Invisible invite à expérimenter et à explorer cette autre phénoménologie de la perception de l’art et du monde. Un tout autre paysage de la création, de la conscience et de l’univers se dévoile alors sous nos yeux. » Pascal Pique
Le Musée d'Ethnographie de Genève (MEG) organise le Jeudi 8 décembre 2022 à 12H30 une conférence-rencontre autour des pratiques cérémonielles aborigènes.
S'appuyant sur sa vaste collection d'objets en provenance d'Australie Méridionale, Centrale et du Nord, le MEG propose - outre des expositions temporaires - des conférences rencontres approfondissant les enjeux mémoriels, la connaissance et l'évolution des pratiques culturelles et cérémoniales.
En 2017 déjà, le MEG présentait l'exposition "l'Effet Boomerang, les arts aborigènes d'Australie" qui abordait l'échec de la tentative de suppression de la culture aborigène durant l'époque coloniale et au contraire la continuité des pratiques culturelles malgré cette colonisation : Cultures ancestrales, elles sont aussi des cultures vivantes.
Au programme de cette nouvelle conférence, le MEG a sollicité Alfred Priestley, détenteur des traditions Kamilaroi et les universitaires Brian Martin et Bradley Webb pour évoquer les arbres gravés (dendroglyphes), leurs significations et leur place dans les traditions aborigènes, les questions de continuité des pratiques culturelles aborigènes et la place prise par les musées dans la conservation et la connaissance de ces oeuvres.
La conférence sera animée par Roberta Colombo Dougoud, conservatrice de la collection Océanie du MEG.
Contexte :
Les arbres gravés étaient principalement des indications de lieux de sépulture ou de cérémonies d'initiation (Bora). La pratique s'éteignit dans les dernières années du 19ème siècle. De nombreux arbres furent coupés, entre les deux guerres mondiales, par les colons et revendus à des collectionneurs ou des musées sans l'autorisation des communautés aborigènes. Seuls certains arbres gravés subsistent dans la nature.
Des artistes contemporains aborigènes dont Brook Andrew (cf. intra), en reprenant les motifs des arbres gravés dans leurs oeuvres exposées dans les plus grandes institutions à travers le monde, conjuguent ainsi un hommage à leur héritage culturel et une revendication des communautés à obtenir des musées et collections une restitution et un rapatriement de ces arbres.
Pour aller plus loin :
- "Résident et Visiteur" Brook Andrew et Christine Barthe en conversation - Salon de lecture du Musée du Quai Branly, 21 mai 2016
Ateliers d'anthropologie / Laboratoire d'ethnologie et de sociologie comparative / La nouvelle vie numérique des archives et collections ethnographiques
- Australian Arts in Focus : Indigenous Autralians : "The carved trees have a spirit’: Kamilaroi fight to repatriate sacred 800-year-old trunks", The Guardian - 11 decembre 2021 (Brook Andrew, Brian Martin, Ros McGregor)
La galerie Arts d'Australie • Stéphane Jacob reprend ses RDV virtuels!
Les " JEUDIS DE L'ART ABORIGENE ", c'estune conférence en lignegratuite, consacrée à l'art aborigène d'Australie un jeudi par mois !
Ces visioconférences animées par Stéphane Jacob-Langevin sont des formats thématiques, suivis d'un temps d’échange. L'occasion de s'évader dans le Temps mythique du rêve et d'apprivoiser les oeuvres d'artistes aborigènes et insulaires du détroit de Torres.
LE PROGRAMME :
Jeudi 13 octobre 2022 - Les Esprits de la Terre d'Arnhem & du Kimberley
12 h - 12 h 30 : Les sculptures Mimihs et les peintures sur écorces (30 min)
18 h - 18 h 30 : Les sculptures Mimihs et les peintures sur écorces (30 min)
Jeudi 10 novembre 2022 - Les Ghostnets & la Protection des Océans
12 h - 12 h 30 : Les Ghostnets (30 min)
18 h - 18 h 30 : Les Ghostnets (30 min)
Jeudi 15 décembre 2022 - Dennis Nona & la Gravure du Détroit de Torres
12 h - 12 h 30 : Dennis Nona (30 min)
18 h - 18 h 30 : Dennis Nona (30 min)
Inscrivez-vous dès maintenant, en précisant le jour et l’horaire* de la conférence à laquelle vous souhaitez participer : sj@artsdaustralie.com
*Pour permettre au plus grand nombre de suivre ce cycle de visioconférences, nous organisons la même conférence à deux horaires de la journée. Nous vous demanderons donc de choisir un créneau horaire par date.
Merci de noter qu'aucun enregistrement ou replay de ces visioconférences ne seront disponibles.
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Le blog de la galerie Arts d'Australie • Stéphane Jacob, Paris
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Stéphane Jacob, diplômé de l'Ecole du Louvre, spécialiste de l'art australien contemporain, expert C.N.E.S. en art aborigène, a créé en 1996 la galerie Arts d'Australie · Stephane Jacob en France à Paris dans le XVIIe arrondissement. Expert en art aborigène.
Membre de la Chambre Nationale des Experts Spécialisés en Objets d’Art et de Collection (C.N.E.S.) -
Membre du Comité Professionnel des Galeries d'Art -
Officier honoraire de l’Ordre d’Australie
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