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29 novembre 2023 3 29 /11 /novembre /2023 16:17
Affiche du film The Survival of Kindness, Rolf de Heer, production Nour Films, 2023

Affiche du film The Survival of Kindness, Rolf de Heer, production Nour Films, 2023

Ce mercredi 30 novembre à 20h aura lieu une projection du nouveau film du réalisateur australien Rolf de Heer au cinéma UGC Les Halles, situé 7 places de la Rotonde, 75001 Paris.

Rolf de Heer sera à Paris afin de présenter ce chef d'oeuvre portant sur l'histoire d'une femme qui se trouve bloquée dans une cage de fer au beau milieu du désert australien. Après Charlie's Country (2013) et Bad Boy Buddy (1993), le réalisateur se penche sur la lutte de cette femme pour s'échapper et retrouver son chemin malgré un environnement inhospitalier : chaleur, aridité, paysages reculés. Il s'agit aussi d'une course effrénée et touchante qui s'intéresse à la représentation et l'exclusion des personnes noires dans nos sociétés actuelles.

Le film a été le fruit du Covid et de son confinement, époque durant laquelle le réalisateur a pris le temps de questionner sa manière de filmer. Au lieu de s'entourer de son équipe de production habituelle, particulièrement grande, il a décidé d'engager une poignée de jeunes issus de différentes cultures et de se laisser guider par des expériences variées.

C'est à partir de ses promenades dans les montagnes néo-zélandaises que l'idée lui est venue : celle du désert australien et de son ami et acteur aborigène Peter Djigirr, coincé dans une cage. Un rêve monstrueux duquel De Heer ne pouvait "se débarrasser". Il a alors pensé à Mwajemi Hussein, une assistante sociale d'origine éthiopienne qui avait fui son pays et sa culture avant de trouver sa place en Australie : "Quand je lui ai demandé, elle a refusé. Elle sortait d’une situation traumatisante et était très heureuse d’avoir été acceptée comme réfugiée en Australie. Elle ne voulait rien changer.". Au final, c'est un défi relevé par l'actrice, en qui Rolf de Heer a cru pour ce premier rôle haletant.

Rendez-vous ce jeudi soir, ou bien le mercredi 13 décembre à 19h40 au cinéma Reflet Médicis, situé au 3 rue Champollion, 75005 Paris pour en découvrir davantage sur l'histoire et le processus de création.

 

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18 novembre 2023 6 18 /11 /novembre /2023 15:51
Œuvres de la série "Negative Space" de Konstantina, présentées à la galerie Arts d'Australie - Stéphane Jacob

Œuvres de la série "Negative Space" de Konstantina, présentées à la galerie Arts d'Australie - Stéphane Jacob

Konstantina est une artiste aborigène contemporaine descendante du peuple Gadigal. Passionnée par sa langue, sa culture et son histoire, dont une grande partie a disparue depuis la colonisation, Konstantina raconte la véritable histoire de son peuple avec des recherches approfondies. 

Elle réimagine les traditions des peintres de son peuple et propose un récit moderne permettant à tous les Australiens de mieux comprendre que les aborigènes font partie intégrante du tissu australien.

La série “Negative Space” est une exploration poussée de l’identité aborigène de Konstantina, constituée et caractérisée par l’absence plutôt que la présence. Elle questionne ainsi sa découverte tardive, à 20 ans, de son appartenance au peuple Gadigal. Les plantes représentées, spinifex et bungalow palm tree représentent son lien à la nature, et de fait, à son peuple.

Les peintures de cette série se composent de diptyques. A la manière d’une ombre chinoise, la silhouette végétale de l’espèce représentée s’incarne par un assemblage de pointillés finement apposés ou se soustrait à son environnement laissant derrière elle l’empreinte de son absence révélée par ses contours de points.

Son travail reflète sa sensibilité au travers des réflexions qu'elle porte sur le récit, qui rend compte des oppressions et des luttes subies par son peuple. En invoquant ses souvenirs sur le mouvement missionnaire, elle ouvre un dialogue interculturel sur les blessures du passé et restitue la parole à ses ancêtres en faisant vivre la culture aborigène au temps présent.

Venez apprécier son exposition " KONSTANTINA, GARRIGARANG BADU " jusqu'au 16 décembre 2023 à la galerie ARTS D'AUSTRALIE - STEPHANE JACOB située au 13 rue Chapon, 75003 PARIS et ouverte du lundi au samedi, de 10h à 18h.

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18 novembre 2023 6 18 /11 /novembre /2023 15:45
Vue d'une oeuvre de la série "Raining Series", visible dans l'exposition "Garrigarang Badu" de l'artiste Konstantina, présentée à la galerie Arts d'Australie - Stéphane Jacob.

Vue d'une oeuvre de la série "Raining Series", visible dans l'exposition "Garrigarang Badu" de l'artiste Konstantina, présentée à la galerie Arts d'Australie - Stéphane Jacob.

Konstantina est une artiste aborigène contemporaine descendante du peuple Gadigal. Passionnée par sa langue, sa culture et son histoire, dont une grande partie a disparue depuis la colonisation, Konstantina raconte la véritable histoire de son peuple avec des recherches approfondies. 

Elle réimagine les traditions des peintres de son peuple et propose un récit moderne permettant à tous les Australiens de mieux comprendre que les aborigènes font partie intégrante du tissu australien.

Son travail reflète sa sensibilité au travers des réflexions qu'elle porte sur le récit, qui rend compte des oppressions et des luttes subies par son peuple. En invoquant ses souvenirs sur le mouvement missionnaire, elle ouvre un dialogue interculturel sur les blessures du passé et restitue la parole à ses ancêtres en faisant vivre la culture aborigène au temps présent.

La série "Raining Series" entremêle lignes de couleurs et points. L'acrylique interagit avec l'ocre naturel et créée une matérialité qui contraste avec l'image de ces précipitations. Cette série s’intègre parfaitement à sa démarche artistique qui est d’interroger la thématique de l’identité à travers le monde de la nature. Elle représente ses rêves, ses inquiétudes, ses angoisses mais également ses joies.

Na (To See), qui se traduit par “Voir”, fait partie de cette série d'œuvres Raining vues de son lit. Konstantina réfléchit à Wiyanga (la maternité), Dyin (la féminité) et à ce que c'est que d'être, d’exister. Beaucoup de Wiyanga ressentent un lien plus fort avec leur pays et leur culture suite à la naissance d'un enfant. Pour Konstantina, cette pièce explore les thèmes du renouveau, de la force, de la culture, des questionnements sur la couleur de peau et de l’acceptation de celle-ci, du bonheur et de la satisfaction d'être en ce moment Wiyanga s’occupant de Durung (fils).

Venez apprécier son exposition " KONSTANTINA, GARRIGARANG BADU " jusqu'au 16 décembre 2023 à la galerie ARTS D'AUSTRALIE - STEPHANE JACOB située au 13 rue Chapon, 75003 PARIS et ouverte du lundi au samedi, de 10h à 18h.

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18 novembre 2023 6 18 /11 /novembre /2023 15:07
Vue d'une oeuvre de la série "Ken Done", visible dans l'exposition "Garrigarang Badu" de l'artiste Konstantina à la galerie Arts d'Australie - Stéphane Jacob.

Vue d'une oeuvre de la série "Ken Done", visible dans l'exposition "Garrigarang Badu" de l'artiste Konstantina à la galerie Arts d'Australie - Stéphane Jacob.

Konstantina est une artiste aborigène contemporaine descendante du peuple Gadigal. Passionnée par sa langue, sa culture et son histoire, dont une grande partie a disparue depuis la colonisation, Konstantina raconte la véritable histoire de son peuple avec des recherches approfondies. 

Elle réimagine les traditions des peintres de son peuple et propose un récit moderne permettant à tous les Australiens de mieux comprendre que les aborigènes font partie intégrante du tissu australien.

Son travail reflète sa sensibilité au travers des réflexions qu'elle porte sur le récit, qui rend compte des oppressions et des luttes subies par son peuple. En invoquant ses souvenirs sur le mouvement missionnaire, elle ouvre un dialogue interculturel sur les blessures du passé et restitue la parole à ses ancêtres en faisant vivre la culture aborigène au temps présent.

La série "Ken Done Aboriginal Series" s'organise avec des palettes très colorées sur lesquelles des cimes de petits points blanc évoquent la perspective de paysages enchantés, puisés au Temps du Rêve.

Cette série d'oeuvres interroge ma pratique des beaux-arts aborigènes contemporains. Il s'agit aussi d'un clin d'oeil à la légende des années 80, Ken Done devenu l'un des artistes les plus célèbres d'Australie. Son utilisation de la couleur et sa vaste documentation sur Sydney (la terre de mes ancêtres Gadigal) sont un cadeau pour tous ceux qui connaissent cet endroit si particulier. Les motifs de chacune de mes œuvres font référence à la topographie du paysage. Ces œuvres sont faites pour être rêvées.

Venez apprécier son exposition " KONSTANTINA, GARRIGARANG BADU " jusqu'au 16 décembre 2023 à la galerie ARTS D'AUSTRALIE - STEPHANE JACOB située au 13 rue Chapon, 75003 PARIS et ouverte du lundi au samedi, de 10h à 18h.

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18 novembre 2023 6 18 /11 /novembre /2023 13:42
Vue d'une des oeuvres de la série Under the Sea visible à l'exposition "Garrigarang Badu" de l'artiste Konstantina à la galerie Arts d'Australie - Stéphane Jacob.

Vue d'une des oeuvres de la série Under the Sea visible à l'exposition "Garrigarang Badu" de l'artiste Konstantina à la galerie Arts d'Australie - Stéphane Jacob.

Konstantina est une artiste aborigène contemporaine descendante du peuple Gadigal. Passionnée par sa langue, sa culture et son histoire, dont une grande partie a disparue depuis la colonisation, Konstantina raconte la véritable histoire de son peuple avec des recherches approfondies. 

Elle réimagine les traditions des peintres de son peuple et propose un récit moderne permettant à tous les Australiens de mieux comprendre que les aborigènes font partie intégrante du tissu australien.

Konstantina interroge la thématique de l'identité en explorant le monde de la nature. Son travail reflète sa sensibilité au travers des réflexions qu'elle porte sur le récit, qui rend compte des oppressions et des luttes subies par son peuple. En invoquant ses souvenirs sur le mouvement missionnaire, elle ouvre un dialogue interculturel sur les blessures du passé et restitue la parole à ses ancêtres en faisant vivre la culture aborigène au temps présent.

La série Walibanga Garrigarrang explore l’amour que Konstantina a pour son pays y compris l’océan. En tant que femme de la mer, elle éprouve une grande connexion avec elle et toutes ses merveilles. L’éclat et les couleurs d’un monde où aucun humain n’a touché.

La série Under the Sea représente la Grande Barrière de Corail, joyau du patrimoine mondial de l’UNESCO. Konstantina lui fait honneur avec des récifs tous plus colorés les uns que les autres, qui nous emmène à la plongée de ses merveilles auxquelles elle tient tant. Corails, algues, mollusques, poissons, insectes marins, méduses, l’oeuvre nous permet d’apprécier tous ses éléments loin de l’Australie. Cette nature, si belle mais tout autant fragile, est mise à mal par le réchauffement climatique et la pollution des eaux.

Les oeuvres arborent cette relation au toucher, avec un aspect physique qui se retrouve dans les reliefs de l'oeuvre et dans ses couleurs. En reprenant le style typique du "dot painting", que l'on peut comparer au pointillisme, l'artiste donne à l'oeuvre un aspect mouvant et graphique.

Venez apprécier son exposition " KONSTANTINA, GARRIGARANG BADU " jusqu'au 16 décembre 2023 à la galerie ARTS D'AUSTRALIE - STEPHANE JACOB située au 13 rue Chapon, 75003 PARIS et ouverte du lundi au samedi, de 10h à 18h.

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18 novembre 2023 6 18 /11 /novembre /2023 13:24
Vue de la série "Big Dots" lors de l'exposition de Konstantina "Garrigarang Badu" à la galerie Arts d'Australie - Stéphane Jacob.

Vue de la série "Big Dots" lors de l'exposition de Konstantina "Garrigarang Badu" à la galerie Arts d'Australie - Stéphane Jacob.

Konstantina est une artiste aborigène contemporaine descendante du peuple Gadigal. Passionnée par sa langue, sa culture et son histoire, dont une grande partie a disparue depuis la colonisation, Konstantina raconte la véritable histoire de son peuple avec des recherches approfondies. 

Elle réimagine les traditions des peintres de son peuple et propose un récit moderne permettant à tous les Australiens de mieux comprendre que les aborigènes font partie intégrante du tissu australien.

C'est à l'âge de 20 ans qu'elle découvre son appartenance à la population aborigène et qu'elle décide d'explorer les différentes manières d'exprimer son identité : c'est à travers l'art ou à travers son étude de la nature qu'elle puise son inspiration.

Les œuvres de la série "Big Dots" se composent autour de couleurs contrastées sur lesquels de gros points blancs ou noirs évoquent la place qu’occupe les populations autochtones et celles issues de la colonisation. Le point fait référence à la peinture aborigène traditionnelle mais est grossi pour montrer qu’il s’agit d’individualités distinctes.

Konstantina porte ici sa réflexion sur le mouvement missionnaire blanc en Australie :

Ce mouvement missionnaire blanc en Australie a “ignoré ou "blanchi" la beauté de la culture et des coutumes aborigènes pendant les longues années de colonisation. Ceux qui ont été enlevés, ceux qui ont été déplacés vers des lieux qui leur étaient étrangers, ceux qui ont été séparés de leur famille et opprimés... nous en ressentons encore les effets aujourd'hui ! Cette dislocation de la population est la plus grande honte de l'Australie...

Chez les Gadigal, le bleu est la couleur de la mer, leur territoire. Le jaune et le orange sont des couleurs masculines rappelant le Feu.

Venez apprécier son exposition " KONSTANTINA, GARRIGARANG BADU " jusqu'au 16 décembre 2023 à la galerie ARTS D'AUSTRALIE - STEPHANE JACOB située au 13 rue Chapon, 75003 PARIS et ouverte du lundi au samedi, de 10h à 18h.

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18 novembre 2023 6 18 /11 /novembre /2023 13:01
L'artiste Konstantina posant à côté de sa série "Pippis" lors du vernissage de l'exposition "Garrigarang Badu" à la galerie Arts d'Australie - Stéphane Jacob

L'artiste Konstantina posant à côté de sa série "Pippis" lors du vernissage de l'exposition "Garrigarang Badu" à la galerie Arts d'Australie - Stéphane Jacob

Konstantina est une artiste aborigène contemporaine descendante du peuple Gadigal. Passionnée par sa langue, sa culture et son histoire, dont une grande partie a disparue depuis la colonisation, Konstantina raconte la véritable histoire de son peuple avec des recherches approfondies. 

Elle réimagine les traditions des peintres de son peuple et propose un récit moderne permettant à tous les Australiens de mieux comprendre que les aborigènes font partie intégrante du tissu australien.

 

C'est avec sa série "Pippis" qu'elle interroge la thématique de l'identité en explorant le monde de la nature. Les oeuvres s'articulent autour d'un même motif reproduit à la main sur toute la surface. Le geste systématique laisse évoluer la forme du motif au grès des répétitions. La minéralité des tons suggère une impression de relief.

Konstantina explique l’importance de ce symbole qui peut paraître anodin dans sa recherche d’identité :

Le peuple des Gadigal de Sydney vivait sur l'eau, pour l'eau, et respectait tout ce qu'elle avait à offrir, comme source de vie ! Les pippis (petits coquillages) sont l'une de nos sources durables de nourriture et sont aujourd'hui plus importants que jamais, car par le biais de leurs fouilles dans les fosses à coquillages de Bondi à Balmain, on arrive a dater et documenter l'existence, les voyages et le travail des Gadigal.

Son travail reflète sa sensibilité au travers des réflexions qu'elle porte sur le récit, qui rend compte des oppressions et des luttes subies par son peuple. En invoquant ses souvenirs sur le mouvement missionnaire, elle ouvre un dialogue interculturel sur les blessures du passé et restitue la parole à ses ancêtres en faisant vivre la culture aborigène au temps présent.

 

Venez apprécier son exposition " KONSTANTINA, GARRIGARANG BADU " jusqu'au 16 décembre 2023 à la galerie ARTS D'AUSTRALIE - STEPHANE JACOB située au 13 rue Chapon, 75003 PARIS et ouverte du lundi au samedi, de 10h à 18h.

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13 novembre 2023 1 13 /11 /novembre /2023 17:02
Vue issue du film tiré du livre de Doris Pilkinton, Follow the rabbit-proof fence, montrant un homme blanc capturant la mère et les tantes de l'autrice.

Vue issue du film tiré du livre de Doris Pilkinton, Follow the rabbit-proof fence, montrant un homme blanc capturant la mère et les tantes de l'autrice.

La génération volée, l'art aborigène australien, le référendum et la culture des communautés autochtones sont souvent méconnues en France. C'est pourquoi la chaine de production audiovisuelle Arte a dédié une série de reportages intitulée "Invitation au voyage", dont les vidéos sont comprises entre 5 et 50 minutes, visant à apporter des réponses et une vision interne à la réalité des aborigènes australiens aujourd'hui.

La série reprend notamment l'histoire des générations volées à travers le livre sensationnel de l'autrice Doris Pilkington, qui a écrit à l'aide de son magnétophone et d'une machine à écrire l'histoire de sa mère et de ses sœurs, enlevées en 1931 par le gouvernement à Jigalong, dans le territoire Pilbarra, situé en Australie Occidentale. Refusant de se plier aux attentes des blancs comme des centaines d'aborigènes, les trois jeunes filles se sont enfuies du camp dans lequel elles étaient enfermées afin de traverser les 1600km de bush les séparant de leur lieu de résidence dans des conditions extrêmes.

Cette dépossession des terres, de la langue et de la culture aborigène nous est contée à travers l'essor de l'agriculture australienne, qui oublie souvent qu'elle tient ses principes des compétences ancestrales des autochtones. On y apprend également le résultat d'une colonisation forcée et forcenée, qui impacte aujourd'hui  encore les jeunes aborigènes : on y suit un jeune garçon qui a du mal à s'intégrer dans un système scolaire inadapté à son mode de vie et à sa langue, et ainsi, à la précarité à laquelle il doit faire face.

C'est ensuite la voix de l'écrivain à la peau claire Kim Scott qui nous porte. Son but est briser les idées reçues sur son peuple, les Noongar, dans son récit The Deadman Dance. Il nous plonge dans une quête identitaire historique et personnelle proche de la nature et des traditions de son peuple. 

Cela nous permet de comprendre l'importance du référendum historique qui s'est tenu en Australie pour laisser des Voix aborigènes accéder aux décisions parlementaires du pays. Cet évènement historique fait l'objet de deux reportages, un montrant la préparation du vote et l'autre, son résultat négatif pour les populations aborigènes.

C'est avec une note positive que vous pourrez terminer votre aventure en Australie par la découverte de l'art et l'artisanat aborigène, à travers les vidéos En Australie, Comme un boomerang et L'art, thérapie des aborigènes de l'Ouest australien, disponibles sur Arte.tv.

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13 novembre 2023 1 13 /11 /novembre /2023 12:46
Illustration issue de l'article de CASOAR portant sur une manifestation de la population australienne en faveur du "oui" en amont du référendum du 14/10/2023.

Illustration issue de l'article de CASOAR portant sur une manifestation de la population australienne en faveur du "oui" en amont du référendum du 14/10/2023.

Ce 14 octobre 2023 a eu lieu le référendum australien visant à questionner la population sur son désir, ou non, de laisser place à des voix parlementaires au peuple aborigène, qui constitue les premiers habitants du pays.

L'article de Clémentine Debrosse et Margaux Chataigner intitulé "Une « Voix » refusée aux populations autochtones d’Australie : pourquoi et comment ?" se penche sur la question de l'opposition entre les partisans du "oui" et du "non".

Pour mieux comprendre ce clivage, il faut remonter en 1770, soit au moment où le capitaine Cook déclare l'Australie comme "terra nullius", une "terre sans maître", qui placera d'emblée les populations aborigènes dans une position de non-droit sur leurs terres ancestrales. Bien qu'annulée en 1992, cette loi continue aujourd'hui de détruire une partie de la population : en tout, l'ensemble des communautés aborigènes ne comptent plus qu'un demi-million de membres, contre un total de 22 millions d'habitants, soit 3% de la population.

En bref, les aborigènes se sentent privés des décisions parlementaires, et les situations précaires se multiplient. En 2012, un article de France Info expliquait "Ainsi, 25% des personnes détenues dans les prisons du pays sont d’origine autochtone. Un pourcentage qui s’élève à 60% dans les prisons pour jeunes. En Nouvelle-Galles du Sud (sud-est), le plus peuplé des Etats australiens, où vit près d’un tiers de la communauté aborigène du pays, le taux d’hospitalisation pour des affections respiratoires chroniques est 240 % plus élevé pour les membres de cette communauté que pour le reste de la population !".

L'article de CASOAR nous montre l'importance du référendum comme étant l'occasion pour les aborigènes d'entrer au parlement afin d'avoir un poids plus important à l'échelle nationale dans les questions les concernant directement. Clémentine Debrosse et Margaux Chataigner dénoncent la désinformation importante auprès des classes populaires, qui aurait entraîné les australiens à majoritairement voter "non". C'est ainsi que 60,4% de la population se sont opposés à la fois à donner la place aux autochtones dans les décisions politiques australiennes, mais ont par la même occasion nié leur droit sur leurs terres ainsi que la mise en place du processus Voice-Treaty-Truth (Voix-Traité-Vérité), qui aurait permis aux aborigènes d'acquérir une voix, puis de mettre en place un traité visant à rétablir la vérité sur leur histoire.

Elles nous plongent dans l'histoire des aborigènes et dans les difficultés qu'ils rencontrent encore aujourd'hui dans leur communication avec le reste de la population, et bien que 83% des aborigènes soutiennent le "oui", certains d'entre-eux expriment leur inquiétude vis-à-vis des actions concrètes mises en place après ce vote.

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6 octobre 2023 5 06 /10 /octobre /2023 10:22
« Konstantina, L’art de l’engagement » © Editions Arts d’Australie • Stéphane Jacob, Paris, 2023

« Konstantina, L’art de l’engagement » © Editions Arts d’Australie • Stéphane Jacob, Paris, 2023

À l’occasion de l’exposition « Konstantina, Garrigarang Badu »

les Éditions Arts d’Australie • Stéphane Jacob, Paris - ont le plaisir de présenter leur dernière publication :

« Konstantina, L’art de l’engagement »

Catalogue bilingue français/anglais, 52 pages

Editions Arts d’Australie • Stéphane Jacob, Paris, 2023

ISBN : 979-10-95931-02-7

Prix : 15 €

-> Disponible à la galerie 

 

Pendant la semaine de l'art à Paris ("STARTING SUNDAY")

La galerie sera exceptionnellement ouverte le Dimanche 22 Octobre de 14h à 19h.

 

-> Visites guidées de l'exposition par l'artiste

Mercredi 18 Octobre à 17h

Samedi 21 Octobre à 15h

Dimanche 22 Octobre à 15h

 

-> Signature du catalogue monographique 
« Konstantina, L’art de l’engagement » aux Editions Arts d’Australie • Stéphane Jacob, Paris
Catalogue « Konstantina, L’art de l’engagement » © Editions Arts d’Australie • Stéphane Jacob, Paris, 2023
Extrait « Konstantina, L’art de l’engagement » © Editions Arts d’Australie • Stéphane Jacob, Paris, 2023

 

-> Dégustation de la Cuvée Pearl & Button le 15 Octobre 2023

Bourgogne blanc, mis en bouteille par Julien Guillot/ Clos des Vignes du Maynes. Etiquette illustrée par Konstantina 

Cuvée Pearl & Button, mis en bouteille par Julien Guillot/ Clos des Vignes du Maynes. Étiquette illustrée par Konstantina
Cuvée Pearl & Button, Bourgogne blanc, 2O19 © Julien Guillot /Clos des Vignes du Maynes. Étiquette illustrée par Konstantina
Exposition « Konstantina, Garrigarang Badu* »

*Le terme "Garrigarang" signifie la richesse des cultures et des traditions spirituelles des peuples, qui ont élu domicile au pays de la mer "Badu". 

Du 14 octobre au 16 décembre 2023

GALERIE ARTS D’AUSTRALIE • STEPHANE JACOB
13 rue Chapon 75003 PARIS
du lundi au samedi de 10h à 18h

 

 

Pour aller plus loin :

La liste des œuvres disponibles à la galerie : https://www.artsdaustralie.com/fr/KONSTANTINA-artiste-1019.html

Notre article de blog : http://art-aborigene.over-blog.com/2023/01/konstantina-porte-parole-du-peuple-gadigal.html

La vidéo de Konstantina invitée par Tedx Byron Bay en 2021 : https://www.youtube.com/watch?v=gBqAYrBhSsM

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Présentation

  • : Le blog de la galerie Arts d'Australie • Stéphane Jacob, Paris
  • : Stéphane Jacob, diplômé de l'Ecole du Louvre, spécialiste de l'art australien contemporain, expert C.N.E.S. en art aborigène, a créé en 1996 la galerie Arts d'Australie · Stephane Jacob en France à Paris dans le XVIIe arrondissement. Expert en art aborigène. Membre de la Chambre Nationale des Experts Spécialisés en Objets d’Art et de Collection (C.N.E.S.) - Membre du Comité Professionnel des Galeries d'Art - Officier honoraire de l’Ordre d’Australie Retrouvez-nous sur www.artsdaustralie.com
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